Li romans de Bauduin de Sebourc, IIIe roy de Jhérusalem poëme du 14e siècle, publié pour la première fois, d après les manuscrits de la Bibliothèque royale
460 pages
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Li romans de Bauduin de Sebourc, IIIe roy de Jhérusalem poëme du 14e siècle, publié pour la première fois, d'après les manuscrits de la Bibliothèque royale

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ROMANS DES CROISADES. LI ROMANS DE SEBOCRCBAUDUIN DE JHÉRUSALEM;lir KOY DE DU XIV SIECLE,POEME PUBLIE POOR LA PREMIEBE FOIS , î>' îre Ho^alc.nprès Ue iHanuscrits la « Là soufferront tel mal , tel doel , et tel bruin, « C'on ne porroit escrire , en tout le parchemin « Qui soit en tout le monde jusqu'à l'iauwe dou Rin , « Le dolour c'on i souffre, au soir et au matin. « Chellui péleriinqui bien se garde ling à bon ! « Seignour, » « retournés arière,che dist Judas, ça, • •« Car li premiers ténèbres est pau chà-dérièrej ; « Et là, sont li mort-net qu'adès aront hasquière, a Et li despéret sont en une autre mannière. a Là, fuisse-je aies; maisje fis oevre fière 510 « Quant je vendi le fil la douche trésourière, « Che fu trop grans mesfais ne m'i vausist proière : « 'V* jours en la semaine en sui en la caudière, a li feus art et brulle , et rent telle lumièreOù « El si grande caurreur deet telle mannière , , , BAUDUIN60 LI ROMANS DE « Que li feu de vo chiècle n'a de chaut une osière « Envers le feu d'enfer qui nous met à hasquière. »a On aroit mal sans nombre sans plus de la fumière. Quant li doy chevalier oent Judas parleir, Adont eurent d'acort d'arrière retournier ow ; Si laissièrent Judas dessus le pierre ester. « » « penses dou haut crierJudas, dist Polibant, « te d'autre canter »On fera demain Martin ! « » « me pui-geElas! ce dist Judas, ne paser « Dou mesquief que je senc , s'on ne me va gober !

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ROMANS
DES
CROISADES.LI ROMANS
DE
SEBOCRCBAUDUIN DE
JHÉRUSALEM;lir KOY DE
DU XIV SIECLE,POEME
PUBLIE POOR LA PREMIEBE FOIS
,
î>' îre Ho^alc.nprès Ue iHanuscrits la <3ibUotl)fqu«
TOME SECOî^D.
VALENCIENNES,
DE l'imprimerie DE B. UENRY.
M DCCC XLI.1411
/^l, , ,
Ll ROMANS
DE
BAUDUIN DE SEBOURC.
CHANT XIV.
coramenche matère c'on doit autoriser[r
[Et suis autres histoires doit-on cesle priser.
A ma droite vaurrai repairier,matère me
Dirai roydu Morgant oîi n'ot que courechier :
Adont fist la chité, et jour et nuit gaitier,
Si près qu'il n'i venoit à boire n'a mengier
Et le fist assalir dou peuple loozengier
Cascuns jour à journée pour la ville essillier.
,
Et li rois li dieu chevalierde Baudas et
Issoient bien souvent, armel, sus le destrier,
Dessus les Sarrasins pour lor pris essaucier ;,
Mais Sarrasin faisoient le passage gaitier
Si c'on ne les pooit adamagier.de riens
Car cis qui a pierdut voet apriès espargnier.
Dont ou roi de Baudas n'i ot que courechier.
Li sièges de Baudas dura moult longement :
citéLa fu gardée, à tous jours , tèleraent
Que la ville affama , dont moult furent dolent ;
Car li fors roys Morgant, au fier contenement.
Manda l'arière-ban dedens son chasement.
•XXX* mil Sarrasin, furent dequi sa gent.
Vinrent assir Baudas avironnéëment.
Plus gèle plus destraint, che dist-on bien souvent.
Li bons rois de Baudas qui tant ot hardement
Ot moult le coer dolant , courechiés fu forment, , , ,,
2 LI ROMANS DE BAUDUIN
De chou qu'il ne pooit, ensi ni autrement,
R'avoir les trois prisons à son commandement.
Si manda à Morgant, se les trois prinches rent
Qu'il rendera la dame qui de biaulé resplent ;
Mais Morgans dist et mande , à Baudas vistement 30,
Qu'il r'arra sa moullier , sans nul escangement
Ains qu'il laisse le siège par nul divisement :
Car bien soit le famine ne dure nuls noient.
Seignour, que vous iroie allongant le chanson?
Tant fu li rois Morgans et chil de son royon
Par devant la chité que Baudas apell-on
Qu'il n'eurent à mengnier pain , né char, né poisson
,
Et furent en la ville en tel destruction
Ne savoient que faire chevalier né garson.
Si prisent parlement à Morgant le fellon 40
Qu'il r'ara sa moullier, à le clère fachon
;
Par itel couvenent et par telle occoison
Qu'il laissièrent le siège et le noble royon
Né ne mesferont mais qui vaille -j- soel bouton.
Ainsi fu li acors com je fai mention.
Quant Ludiane sot cheste conclusion
Moût dolante en devient en sa condition
;
Et pui a dit au roy ; « mervellier se doit-on
« De chou que me rendes à Morgant , mon baron !
J'amaise« miex vous qu'avoekes le glottoen 50;
Il a le« main copée, si ne vault se poi non
,
S'a faite« une autre main de fin or sans laiton.
« Je vauroie qu'il fut pendus d'un kaeignon ! »
« Dame, » che dist li roys, « ne dites se bien non.
« Je vous dirai pour coi j'ai au poeple Mahon
« Acordet ceste pais , n'en savés le coron
;
« Mais je vous en dirai le vraie entention.
« Li rois tient avoec li -iij- prinches de renon :
« Il i a tel que j'aing otant que ma fachon;
« Or m'aiderés vous bien tant que li trois baron co

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