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Cours 1 - 03/09/2010 2010-09-02PSY 8013 - Évaluation diagnostiqueVolet adulte - gériatrieCours 1: Principes de baseGeneviève Belleville3 septembre 2010Principes de base de l’évaluation diagnostique1. La classification2. Le DSM3. L’évaluation en cinq axes4. Les modalités d’évaluation5. Parcimonie, diagnostic différentiel et comorbidité psychiatrique1. La classificationTentatives de construction de groupes ou de catégories et d’affectation d’objets ou de personnes à ces groupes sur la base de relations ou d’attributs communs.Taxonomie: classification d’entités à des fins scientifiquesNosologie: application d’un système taxonomique à des phénomènes psychologiques, médicaux ou cliniquesGeneviève Belleville, 2010 1Cours 1 - 03/09/2010 2010-09-021. La classification Pourquoi classifier?La classification est la base de n’importe quelle science parce qu’elle constitue le processus d’identification d’un phénomène afin qu’un événement soit mesuré et que la communication puisse avoir lieu entre scientifiques et professionnels.Cinq objectifs principaux:Fournir un ensemble de descripteurs pour les cliniciens, augmentant ainsi la fiabilité des observationsFaciliter l’accès à l’information à des buts statistique, documentaire, clinique et de rechercheFournir une description claire des similarités et des différences entre les patients psychiatriques de telle façon qu’un diagnostic transmette une information sur les patrons de symptômesAugmenter ...

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Langue Français

Extrait

Cours 1 - 03/09/2010 2010-09-02
PSY 8013 - Évaluation diagnostique
Volet adulte - gériatrie
Cours 1: Principes de base
Geneviève Belleville
3 septembre 2010
Principes de base de
l’évaluation diagnostique
1. La classification
2. Le DSM
3. L’évaluation en cinq axes
4. Les modalités d’évaluation
5. Parcimonie, diagnostic différentiel
et comorbidité psychiatrique
1. La classification
Tentatives de construction de groupes ou
de catégories et d’affectation d’objets ou
de personnes à ces groupes sur la base
de relations ou d’attributs communs.
Taxonomie: classification d’entités à des fins
scientifiques
Nosologie: application d’un système
taxonomique à des phénomènes
psychologiques, médicaux ou cliniques
Geneviève Belleville, 2010 1Cours 1 - 03/09/2010 2010-09-02
1. La classification
Pourquoi classifier?
La classification est la base de n’importe quelle science
parce qu’elle constitue le processus d’identification d’un
phénomène afin qu’un événement soit mesuré et que la
communication puisse avoir lieu entre scientifiques et
professionnels.
Cinq objectifs principaux:
Fournir un ensemble de descripteurs pour les cliniciens,
augmentant ainsi la fiabilité des observations
Faciliter l’accès à l’information à des buts statistique,
documentaire, clinique et de recherche
Fournir une description claire des similarités et des
différences entre les patients psychiatriques de telle façon
qu’un diagnostic transmette une information sur les patrons
de symptômes
Augmenter la précision du pronostic
Fournir les concepts de base afin de développer une théorie
de la psychopathologie
2. Le DSM
1840: Un seul diagnostic de santé mentale
existe aux É.-U.
DSM
I (1952)
II (1968)
III (1980)
Introduction des critères diagnostiques
Système multiaxial
Diagnostic différentiel
IV (1994 – révision des textes en 2000)
Constitution des Task forces
Critères basés sur des revues de littérature empirique
V = 2012
2. Le DSM-IV
Survol
Les troubles Les troubles dissociatifs
développementaux Les troubles factices
Les troubles cognitifs Les troubles sexuels
Les troubles mentaux dus Les troubles des
à une condition médicale conduites alimentaires
Les troubles liés à une Les troubles du sommeil
substance Les troubles du contrôle
Les troubles psychotiques des impulsions
Les troubles de l’humeur Les troubles de
Les troubles anxieux l’adaptation
Les troubles Les troubles de
somatoformes personnalité
Geneviève Belleville, 2010 2Cours 1 - 03/09/2010 2010-09-02
3. L’évaluation en cinq axes
Axe I: Troubles cliniques
Axe II: Troubles de la personnalité
Retard mental
Axe III: Conditions médicales générales
Axe IV: Problèmes environnementaux et
psychosociaux
Axe V: Évaluation du fonctionnement
global
3. L’évaluation en cinq axes
Axe IV: Problèmes environnementaux et
psychosociaux
Problèmes avec groupe de soutien primaire
Problèmes liés à l’environnement social
Problèmes de nature éducationnelle
Problèmes de nature occupationnelle
Problèmes de logement
Problèmes de nature économique
Problèmes concernant l’accès aux soins de
santé
Problèmes de nature judiciaire
Autres problèmes
Axe V : Échelle d’évaluation du fonctionnement global
100 - 91 Absence de symptômes
90 - 81 Symptômes absents ou minimes (ex. anxiété légère avant un examen),
fonctionnement satisfaisant dans tous les domaines, intéressé et impliqué dans une
grande variété d'activités, socialement efficace, en général satisfait de la vie, pas
plus de problèmes ou de préoccupations que les soucis de tous les jours (ex. conflit
occasionnel avec famille)
80 - 71 Si des symptômes sont présents, ils sont transitoires et il s'agit de réactions
prévisibles à des facteurs de stress (ex. des difficultés de concentration après une
dispute familiale) ; pas plus qu'un handicap léger du fonctionnement social,
professionnel ou scolaire (ex. fléchissement temporaire du travail scolaire)
70 - 61 Quelques symptômes légers (ex. humeur dépressive et insomnie légère) OU une
certaine difficulté dans le fonctionnement social, professionnel ou scolaire (ex. école
buissonnière épisodique ou vol en famille) mais fonctionne assez bien de façon
générale et entretient plusieurs relations interpersonnelles positives.
60 - 51 Symptômes d'intensité moyenne (exemple : émoussement affectif, prolixité
circonlocutoire, attaques de panique épisodiques) OU difficultés d'intensité moyenne
dans le fonctionnement social, professionnel ou scolaire (ex. peu d'amis, conflits
avec les collègues de travail).
50 - 41 Symptômes importants (ex. idéations suicidaires, rituels obsessionnels sévères, vols
répétés dans les grands magasins) OU handicap important dans le fonctionnement
social, professionnel ou scolaire (ex. absence d'amis, incapacité à garder un emploi).
40 - 31 Existence d'une certaine altération du sens de la réalité ou de la communication
(exemple : discours par moments illogique, obscur ou inadapté) OU handicap majeur
dans plusieurs domaines (ex. le travail, l'école, les relations familiales, le jugement,
la pensée ou l'humeur (ex : un homme déprimé évite ses amis, néglige sa famille et
est incapable de travailler; un enfant bat des enfants plus jeunes que lui, se montre
provoquant à la maison et échoue à l'école).
30 - 21 Le comportement est notablement influencé par des idées délirantes ou des
hallucinations OU trouble grave de la communication ou du jugement (exemple :
parfois incohérent, actes grossièrement inadaptés, préoccupation suicidaire) OU
incapable de fonctionner dans tous les domaines (exemple : reste au lit toute la
journée, absence de travail, de foyer ou d'amis)
20 - 11 Existence d'un certain danger d'auto ou d'hétéro-agression (exemple : tentative de
suicide sans attente précise de la mort, violence fréquente, excitation maniaque) OU
incapacité temporaire à maintenir une hygiène corporelle minimum (ex. se
barbouille d'excréments) OU altération massive de la communication (exemple :
incohérence indiscutable ou mutisme)
10 - 1 Danger persistant d'hétéro-agression grave (exemple : accès répétés de violence) OU
incapacité durable à maintenir une hygiène corporelle minime OU geste suicidaire
avec attente précise de la mort.
Geneviève Belleville, 2010 3Cours 1 - 03/09/2010 2010-09-02
4. Les modalités d’évaluation
• Les entrevues (structurées ou non)
• Les jeux de rôles
• L’observation
• Les mesures physiologiques
• Les questionnaires et inventaires
4. Les modalités d’évaluation
L’entrevue non structurée
directive = thérapeute oriente, questionne, dirige
climat chaleureux, empathie, respect, acceptation
établissement d'un lien de confiance
description de la situation générale puis questions plus
spécifiques
client s'exprime sur ses préoccupations et événements
importants de sa vie
recherche d'une information concrète, précise et
pertinente
questions: comment, où, quand, avec qui, dans quelles
situations
exemples vécus par le client
thérapeute fournit informations sur:
compréhension du problème
intervention
4. Les modalités d’évaluation
L’entrevue (semi-)structurée
Cadre d’entrevue standard
Certaines questions sont posées à tout le
monde, indépendemment du motif de
consultation
Sous-questions adaptées en fonction des
réponses de la personne interviewée
Exemples communs:
Structured Clinical Interview for DSM-IV
(SCID-I & SCID-II)
Anxiety Disorders Interview Schedule (ADIS-
IV)
Geneviève Belleville, 2010 4Cours 1 - 03/09/2010 2010-09-02
4. Les modalités d’évaluation
Les jeux de rôles
But: observer réactions du client dans
situation semblable à la situation
anxiogène
Évaluation des comportements et des
cognitions
On demande donc au client de verbaliser
Six étapes:
prévoir variables à observer
planifier situation de jeu de rôle
justifier le jeu de rôle au client
préciser scénario au client
effectuer jeu de rôle
analyser jeu de rôle
4. Les modalités d’évaluation
L’observation

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