Dictionaire des sciences médicales
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"Zf/S ^^#^ *• ; # * 1 F*e ^vBB?£ BS ->o EN Si 'Vais ^^ 7S 1 - DICTIONAIRE DES SCIENCES MEDICALES. BIOGRAPHIE MÉDICALE. TOMÇSEPTIÈME. PARIS, CL. F. PANCKOUCKE, ÉDITEUR. jidcccxxv. v, ,v ..-,j >, . . ,V 1+1*1 S^ i,7 DICTIONAIRE DES MÉDICALES.SCIENCES *\+\*V*V%*\%*W»X* MÉDICALEBIOGRAPHIE RHAZ leRHAZÉS, dont véritable nom était Mohammed Ebn-Se- Aboubekr Arrasi, fut un des célèbrescharjah plus médecins de l'Orient. 11 naquis à Ray, ville de l'Irak. Après s'être adonné il étudia laà la musique , pbilosophie et la médecine sous la direction de Tabri puis se rendit à Bagdad, d'environâgé, trente ans, et tarda peu à jouir d'une grande réputation. Ses leçons étaient fort suivies; elles attiraient les élèves de très- loin. L'hôpital de Bagdad fut confié à ses soins. De retour dans sa ville natale il obtint la direction de l'hôpital, , et la faveury d'Almansor Ebn-izhak le Samanéen, gouverneur du Rhora- calife Moktasi.san, et neveu du Rhazès, très-adonné à l'élude, ne négligea sans doute pas la pratique, puisqu'il exerça la mé- decine dans deux hôpitaux, et qu'on lui donna le surnom d'oi- servateur. On rapporte de lui que, passant dans une rue, il trouva le corps d'un homme qui, disait- on, venait dey ilmourir a l'instant même; le fit battre à coups de baguettes, et le rappela ainsi à la vie.

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o EN Si 'Vais ^^ 7S 1 - DICTIONAIRE DES SCIENCES MEDICALES. BIOGRAPHIE MÉDICALE. TOMÇSEPTIÈME. PARIS, CL. F. PANCKOUCKE, ÉDITEUR. jidcccxxv. v, ,v ..-,j >, . . ,V 1+1*1 S^ i,7 DICTIONAIRE DES MÉDICALES.SCIENCES *\+\*V*V%*\%*W»X* MÉDICALEBIOGRAPHIE RHAZ leRHAZÉS, dont véritable nom était Mohammed Ebn-Se- Aboubekr Arrasi, fut un des célèbrescharjah plus médecins de l'Orient. 11 naquis à Ray, ville de l'Irak. Après s'être adonné il étudia laà la musique , pbilosophie et la médecine sous la direction de Tabri puis se rendit à Bagdad, d'environâgé, trente ans, et tarda peu à jouir d'une grande réputation. Ses leçons étaient fort suivies; elles attiraient les élèves de très- loin. L'hôpital de Bagdad fut confié à ses soins. De retour dans sa ville natale il obtint la direction de l'hôpital, , et la faveury d'Almansor Ebn-izhak le Samanéen, gouverneur du Rhora- calife Moktasi.san, et neveu du Rhazès, très-adonné à l'élude, ne négligea sans doute pas la pratique, puisqu'il exerça la mé- decine dans deux hôpitaux, et qu'on lui donna le surnom d'oi- servateur. On rapporte de lui que, passant dans une rue, il trouva le corps d'un homme qui, disait- on, venait dey ilmourir a l'instant même; le fit battre à coups de baguettes, et le rappela ainsi à la vie." />

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1
-DICTIONAIRE
DES
SCIENCES MEDICALES.
BIOGRAPHIE
MÉDICALE.
TOMÇSEPTIÈME.
PARIS,
CL. F. PANCKOUCKE, ÉDITEUR.
jidcccxxv.v, ,v ..-,j >, . . ,V
1+1*1
S^
i,7DICTIONAIRE
DES
MÉDICALES.SCIENCES
*\+\*V*V%*\%*W»X*
MÉDICALEBIOGRAPHIE
RHAZ
leRHAZÉS, dont véritable nom était Mohammed Ebn-Se-
Aboubekr Arrasi, fut un des célèbrescharjah plus médecins
de l'Orient. 11 naquis à Ray, ville de l'Irak. Après s'être adonné
il étudia laà la musique , pbilosophie et la médecine sous la
direction de Tabri puis se rendit à Bagdad, d'environâgé,
trente ans, et tarda peu à jouir d'une grande réputation. Ses
leçons étaient fort suivies; elles attiraient les élèves de très-
loin. L'hôpital de Bagdad fut confié à ses soins. De retour dans
sa ville natale il obtint la direction de l'hôpital, , et la faveury
d'Almansor Ebn-izhak le Samanéen, gouverneur du Rhora-
calife Moktasi.san, et neveu du Rhazès, très-adonné à l'élude,
ne négligea sans doute pas la pratique, puisqu'il exerça la mé-
decine dans deux hôpitaux, et qu'on lui donna le surnom d'oi-
servateur. On rapporte de lui que, passant dans une rue,
il trouva le corps d'un homme qui, disait- on, venait dey
ilmourir a l'instant même; le fit battre à coups de baguettes,
et le rappela ainsi à la vie. Loin de s'attribuer l'invention
de ce singulier moyen, il dit l'avoir vu employer' avec succès
par un vieillard arabe dans un cas semblable, et répondit h
celle occasion a son protecteur Almansor : L'expérience vaut
mieux que le médecin. On a dit qu'avant sa morl il perdit la
iaveur d'Almansor pour n'avoir point réalisé sa promesse rcia-
yii. iRHAZa
,'des opérations chimiques. Hippocrate Galiontivemcnt a ,
, Aélius el Paul d'Egine furent les auteurs qu'il méditaOribasc ;
Paul et Galien. Il lit demais il profita surtout des écrits de de
etaccrut ainsison savoir : aujourd'hui on voyagelongs voyages,
physionomie par-peu, c'est ce qui fait que la médecine a une
chaque pays. Rhazès mourut aveugle, à l'âgeticulière dans
incertaine;d'environ quatre-vingts ans; l'époque de sa mort est
en selon ence fut en selon Sprengel; 932, Freind;923, 9^0,
Eloy; en selon René Moreau; en ou ioS5,selon 966, 1070
deux ouvrages, Wolfgang Jusius. 11 écrivit cent vingt-six
Abi Osbaia; il ne reste que ceux dont nouss'il faut en croire
enindiquerons tout à l'heure les litres d'après les versions qui
ont été faites.
a tracé un tableau rapide des traits caractéristiquesSprengel
que de letravaux de Iihazès, etnous ne pouvons mieux fairedes
a parle le premierdu rameau externe de lareproduire ici. Pvhazès
leuasale du nerfophlhalmique de Willis il distinguabranche ;
récurrent qu'il faisait naître du premier, el il re-neif laryngé du
ce dernierest quelquefois doubledu côté droit. Il con-connutque
du muscle crico-lhyroidien, et prétendaitnaissait les fonctions
nombre de plis qu'on observe sur le ventre d'uneque , d'après le
détermineriennne à la suite du premier accouchement, on peut
qu'elle mettra au monde dans le reste de sa vie.celui des enfans
lesconcilier les contradictions qu'il trouvait dansEmbarrasséde
plus nom-écrits des médecins grecs, d'autant
traductions étaient plusdéfectueuses, Rhazès pritbreuses que les
rapporteruniquement à Galien : il n'eut pas l'heu-le parti de s'eu
découvrir la vérité au mi-idée de consulter la nature pourreuse
' même que le médecin dePergame,licude ces contradictions. De
la distinction des fièvres avec ou sans affection lo-il admettait
symptonialiqucs et essentielles.cale, dont on a fait les fièvres
la fièvre n'est pas précisément une crise, maisSelon Rhazès,
solution de la maladie. Il ob-signe que la nature prépare lale
muqueuse d'Huxham les fièvres subinlrantesserva la lièvre ,
par ulcérationet des fièvres erratiques des reins. Ilde Torli,
analeptiques, le vin et les toniques dans lalesrecommandait
putride. On lui doil des descriptions assezpéripneumonic
qu'il regardait comme unel'hydropisie de l'utérus,exactes de
nouvelle; de l'hypocondrie qu'il nommaitmaladie rare et
du tic douloureux de la face. Rhazès a semé çamyrachia, et
observations qui prouvent qu'ilouvrages diverseset là dans ses
attention, et ne laissait point échap-exerçait la médecine avec
qui s'offraientremarquer, les cas peu communsper, sans les
qui constitue le médecin obser-Mais ce n'est pas là ceà sa vue.
nefaut des yeux et de la curiosité pourvateur, il ne quecar
tandis qu'il faut duéchapper un cas singulier,point laisserRHAZ
3
tact et une sorte de génie pour déduire des principes et des
sériepréceptes généraux, d'une d'observations, de cas nom-
breux et communs. Rhazès fut du nombre des médecins qui ont
donne lieu aux folies de l'uroscopie, mais on doit le lui par-
donner, il montré parfois praticien judicieux;car s'est il don-
nait de l'eau froide dans la fièvre ardente; du lait et du sucre
dans la fièvre becticjuc; il recommandait l'eau froide et le lait
de beurre dans la faiblesse d'eslomac, le jeu d'échec aux mé-
lancoliques, et l'application de ligatures sur les cxtrémilés pour
guérir les nausées. 11 expliquait les inconvéniens des purgatifs
par l'irritation qu'ils déterminent sur le tube intestinal. Il sa-
vait que la coloquinte administtée en frictions détermine des
déjections. L'huile lui paraissait préférable au mercure coulant
dans le traitement de la dysenterie. Il attribuait les ulcères du.
gland il leà une cause interne; connaissait renversement de la
matrice. Jamais il ne saignait jusqu'à défaillance, ilet préférait
renouveler la saignée; il pratiquait cette opération à la basili-
que du bras droit dans l'helpatite, 3U pied dans l'hémoptysie,
et ne s'abstenait pas de la saignée, quel que fût l'âge du sujet.
Sous delà chimie, Rhazèsle rapport est le premier médecin
qui ait parlé de l'eau-de-vie qu'il désigne comme une sorte de
vin dutiré du sucre, du miel et riz, et de différentes espèces
de bières faites avec l'orge, le riz et le seigle. Les écrits de
Rhazès ont été, avec les Aphorismcs d'Hippocraîe et l'Arlicelle
de classiquesGalien, les seuls enseignés dans les écoles de
médecine; Eioy dit qu'on n'en voyait pas d'autres, en a1617,
Louvain. Ainsi donc il n'y a qu'un peu plus de deux, cents-
ans sortieque la médecine est a peine du bourbier de l'ara-
bisme. Rhazès, considéré comme philosophe, ne fut qu'un ec-
clcciique barbare; comme médecin ; sa réputation n'a d'autre
fondement légitime que la description qu'il a donnée de la
variole.
Contincns. i483, vol. in-fol.JTuwi ; Brcscia, 2 -Venise , iSog, 2 vol.
in-fol.
T.i!>crde secrelis qui Apliorismorum appellatur. Bologne, 1^80," in-4°.
- Baie, i56o , in-S°.
parva. Lyon, i5io, in-8°.Opéra
Ad Almansorcm librl decem. Venise, i5io, in-fol.
De pestilenriâ ; ex versione Georgii Vallœ. Plaisance, Idem.1^98.
- 8°. --Paris, i52S, in-4°. idem. Bàlfe , Ô29, in Idem. Ex vcrsi:>ne
Andernaci. Idem. - Strasbourg, in-S°. Idem,-ExGuntherii 1^9, ver-
sione Nicolaï MacchelliMutinensis. Venise, 1555 i5SG, in-8°. -Trad.
, eu
-français par Sébastien Colin. Poitiers, i55G. en grec par J. Goupil,
- latin parédit. de Robert Etienne, Paris, i5'|8, in-fol. en Mead , 17/17.
- avec le texte arabe par Jean Channing Londres,en latin , 17(16.- ea
français, d'après le latin de Channing, qui est le meilleur, par Paulet,
dans le second volume de son Histoire de la petite-vérole.
F.-3. BOISSEAU)(RHOD4
RHEEDE (Henri de). On ne peut donner trop d'éloges
aux hommes cpii, places dans un poste éminent, emploient
leur pouvoir et leur fortune à l'avancement Teldes sciences.
lui Rhecde, hollandais, et de l'une des plus illustres familles
de la province d'Utrecht.
Devenu gouverneur du Malabar et membre conseil su-du
prême des Indes, ilforma Je projet de faire connaître la superbe
et riche végétation de la contrée confiée bramesà ses soins.Des
furent charg&

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