Génotype, environnement et phénotypes diabétiques. Chap 2
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Chap.2 : Génotype, environnement et phénotypes diabétiques. I. Les phénotypes diabétiques. Le diabète se caractérise par la présence, anormale, de glucose dans l’urine. Les signes caractérisant le diabète sont : une polyurie (urine abondante), une polydipsie (soif importante) et un amaigrissement. Mais tous ces signes sont la conséquence d’une anomalie physiologique : l’hyperglycémie. Le diabète est diagnostiqué quand la glycémie (mesurée à jeun) dépasse le seuil de 1,26 g/L. C’est cette glycémie élevée qui peut entraîner de graves complications chez les diabétiques : maladies cardio-vasculaires, atteinte de la rétine (rétinopathie) et des reins. Il existe deux formes de diabètes dont l’origine est complètement différente. A. Le diabète de type 1. Le diabète de type 1 ou diabète insulinodépendant (DID) : il s’agit d’un trouble de la sécrétion d’insuline entraînant une insulinémie très faible. Le pancréas est à l’origine de cette très faible sécrétion d’insuline plasmatique ; il y a destruction des cellules β des îlots de Langerhans par le système immunitaire : il s’agit d’une maladie auto-immune. Des anticorps (appelés auto-anticorps) reconnaissent et se fixent sur les cellules β qui sont alors détruites par les lymphocyte T (cytotoxiques). B. Le diabète de type 2. Le diabète de type 2 ou diabète non insulino-dépendant (DNID) : C’est le plus fréquent ; le phénotype tissulaire pancréatique est normal ; il n’y a aucune destruction des ...

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Chap.2 : Génotype, environnement et phénotypes diabétiques.
I. Les phénotypes diabétiques.
Le diabète se caractérise par la présence, anormale, deglucose dans l’urine. Les signes caractérisant le diabète sont :une polyurieabondante), une (urinepolydipsie (soif importante) et unamaigrissement.Mais tous ces signes sont la conséquence d’une anomalie physiologique :l’hyperglycémie.Le diabète est diagnostiqué quand la glycémie (mesurée à jeun) dépasse le seuil de1,26 g/L. C’est cette glycémie élevée qui peut entraîner de graves complications chez les diabétiques : maladies cardio-vasculaires, atteinte de la rétine (rétinopathie) et des reins. Il existedeux formes de diabètesdont l’origine est complètement différente.
A. Le diabète de type 1.
Lediabète de type 1 ou diabète insulinodépendant (DID) : il s’agit d’un trouble de la sécrétion d’insuline entraînant une insulinémie très faible. Le pancréas est à l’origine de cette très faible sécrétion d’insuline plasmatique ; il y adestruction des cellulesβîlots de des Langerhansle système immunitaire : il s’agit d’une parmaladie auto-immune. Des anticorps (appelés auto-anticorps) reconnaissent et se fixent sur les cellulesβ quisont alors détruites par les lymphocyte T (cytotoxiques).
B. Le diabète de type 2.
Le diabète de type 2 ou diabète non insulino-dépendant (DNID): C’est le plus fréquent ; le phénotype tissulaire pancréatique est normal ; il n’y a aucune destruction des cellulesβ. La glycémie est élevée bien que l’insulinémie reste normale. Cette forme de diabète est due à une insensibilité des cellules cibles (muscle, foie, tissu adipeux) à l’insuline. On parle d’insulino-résistance.Il y a un captage moindre du glucose dont le mécanisme est encore mal connu mais qui fait intervenir les protéines membranaires transporteurs de glucose : GluT). L’insulinémie s’élève davantage et peu à peu on observe une diminution des récepteurs à l’insuline du fait de cette hyperinsulinémie. Puisle pancréas, très sollicité finit par s’épuiseret on observe une déficience de la sécrétion d’insuline à un stade très avancé de la maladie.
II. Les causes génétiques et environnementales.
A. Le diabète de type 1.
1. Facteursgénétiques. De récentes études ont montré qu’ilexistait uneprédisposition génétique au diabète de type 1.gènes ont été identifiés principalement parmi ceux du CMH (complexe majeur Ces d’histocompatibilité) =HLAl’Homme (Human Leukocyte (associated) Antigenes) chez localisé sur le bras court du chromosome 6. Le système HLA comporte 6 gènes (ou plutôt des
régions) principaux : A (41 allèles), B (61 allèles), C (18 allèles), DR, DQ, DP (149 allèles pour l’ensemble de la région D et plus de 50 pour la seule région DR). Les sujets porteurs des allèles DR3 et DR4 sont fortement prédisposés. Mais dans le cas dejumeaux vrais (monozygotes),si l’un est atteint, l’autre n’a que 44 % de risque d’être atteint.On parle de susceptibilité génétique.
2. Facteursenvironnementaux. On soupçonne certainsvirus d’êtredes éléments déclenchants en raison de la similitude de certaines de leurs protéines antigéniques avec celles des cellulesβ. D’autres facteurs sont envisagés :molécules d’origine alimentaire, le stress
B. Le diabète de type 2.
1. Facteursgénétiques. On dispose de nombreux arguments pour penser que les facteurs génétiques ont un rôle important dans l’apparition du DNID. Certains groupes ethniques apparaissent plus sujets au diabète que d’autres etchez les jumeaux monozygotes, lerisque pour le second jumeau d’être atteintest de 50 à 90 %.les gènes impliqués sont très nombreux et mal Cependant, identifiés. Ce sontdes gènes dits diabétogènes.
2. Facteursenvironnementaux Les causes environnementales sonttrès importantesl’apparition de la maladie. dans Alimentation en excès et absence d’activité physique sont les causes principales. 1/3 des obèses est diabétique (80 % des diabétiques de type 2 sont obèses !). C’est plus précisément l’obésité androïde qui semble associée au risque plus important de devenir diabétique. (Obésité androïde = abdominale ; le rapport tour de taille sur tour de hanche > 1). Le risque d’être atteint par ce type de diabète augmente avec l’âge du patientla ; fréquence est multipliée par 8 à 9 chez les personnes âgées de plus de 70 par rapport à celles âgées de 30 à 40 ans.
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