La HAS sera présente au congrès de la médecine générale à Nice du 24 au 26 juin 2010. Ses collaborateurs vous accueilleront sur le stand 39-40 à l Acropolis de Nice (niveau 2 - Espace Rhodes).
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La HAS sera présente au congrès de la médecine générale à Nice du 24 au 26 juin 2010. Ses collaborateurs vous accueilleront sur le stand 39-40 à l'Acropolis de Nice (niveau 2 - Espace Rhodes).

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Documents DISCOURS CMGF NICE LAURENT DEGOS - Juin 2010 (50,71 Ko) Mis en ligne le 11 juin 2010 Acropolis - Nice La HAS organisera et participera, par ailleurs, à plusieurs tables rondes. Table ronde organisée par la HAS Vendredi 25 juin de 14h à 15h30 - Auditorium Hermès Informatique de santé et qualité des prises en charge Intervenants : Etienne Caniard (HAS) et Claude Bronner Keynote avec participation de la HAS Vendredi 25 juin de 8h30 à 9h - Auditorium Athéna La prise de décision partagée avec le patient Intervenant HAS : Lise Rochaix Plénière avec participation de la HAS Vendredi 25 juin de 16h à 17h30 - salle Méditerranée Le DPC du Médecin généraliste Intervenant HAS : Laurent Degos Ateliers animés sur le stand de la HAS Jeudi 24 juin de 15h30 à 16h : Information sur l'évaluation des nouveaux médicaments : les synthèses d’avis Intervenant HAS : Marie Pénicaud Vendredi 25 juin de 10h30 à 11h : La sécurité des soins en ville Intervenants HAS : Marielle Lafont et Jean Brami Vendredi 25 juin de 15h30 à 16h : Les protocoles pluri-disciplinaires Intervenant HAS : Claudie Locquet Samedi 26 juin de 10h30 à 11h La coopération inter-professionnelle Intervenants : Sandrine Buscail et Rose Derenne Cérémonie de clôture Samedi 26 juin de 12h30 à 13h Participation de Laurent Degos à la cérémonie de clôture Mis en ligne le 11 juin 2010

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Publié le 26 juin 2010
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Langue Français

Extrait

  
Trame Discours L Degos – Congrès MG Nice_2010
Fil rouge : Partenariat HAS/Collège de MG
  
ELEMENTS SPECIFIQUES DU CONGRES  
 
    
 
   
        
4ème congrès national de la MG : 2000 participants inscrits à ce jour Titre : Spécialistes en MG : Spécificités et diversité Congrès fédérateur : 14 structures au sein du comité d’organisation,
Création du collège le 24 juin 2010 : plus de 40 structures de la MG sont représentées au sein du collège de MG Participation étrangère : session franco maghrébine, session franco-
belge, session franco suisse, canadienne. Une session patients 3 TR HAS : Cédric Grouchka, Etienne Caniard, Lise Rochaix 4 Animations sur le stand : Sécurité des soins en ville – Coopération interprofessionnelle – Fiches de bon usage – Protocoles pluriprofessionnels  
INTRODUCTION 
 MONSIEUR LE PRESIDENT DU CONGRES MONSIEUR LE PRESIDENT DU CONSEIL SCIENTIFIQUE CHERES CONSOEURS,CHERS CONFRERES CHERS AMIS MESDAMES, MESSIEURS,  Je suis très heureux de conclure pour la deuxième année consécutive ce congrès, d’autant que cette année aura été marquée par une étape clé, avec la naissance du collège de la médecine générale. J’aimerais tout d’abord féliciter tous ceux d’entre vous qui ont concouru à faire de ce 4eme Congrès national un franc succès, avec 2000 personnes inscrites, 14 structures de la médecine générale au sein du comité d’organisation, et un programme scientifique de grande qualité. Je remercie nos confrères, Jean Louis Bensoussan, président du congrès et Eric Galam président du conseil scientifique, qui ont coordonné l’ensemble des activités de cette manifestation. Je salue également avec plaisir les ambassadeurs francophones du Québec, de la Belgique, de la Suisse, et du Maghreb qui ont pris une part active dans l’animation des ateliers, pour enrichir la réflexion. Je me réjouis personnellement de l’investissement fort des internes et jeunes chercheurs, notamment dans le cadre de leur pré conférence réservée aux juniors. Enfin, je n’oublierai pas de souligner la présence des patients et leur participation active au cours d’une session ouverte au grand public, et notamment aux associations de patients.  
Ce congrès est pour moi un moment très particulier. Je préside la HAS depuis cinq ans et demi. C’est bientôt la fin de mon mandat. Pour moi, elle sera notamment marquée par la satisfaction de constater une avancée majeure pour la médecine générale. Pendant ces années, avec plaisir j’ai observé la progression et la volonté fédérative de votre discipline que j’ai personnellement encouragée. Cette année a vu aboutir la dynamique de rassemblement de la médecine générale qui s’est concrétisée jeudi par la signature des statuts de votre collège. Je veux saluer ici votre volonté positive de construire un cadre unitaire qui sera votre force.  Ce n’était pourtant pas gagné d’avance. J’ai un souvenir très net de notre première rencontre où j’avais bien perçu votre inquiétude sur l’avenir de la médecine générale et vos doutes quant au soutien de la HAS. J’avais malgré tout l’intime conviction que vous alliez réussir. Vous pouvez être fiers d’être généralistes et la HAS est fière de vous avoir accompagnés dans cette période historique pour votre discipline. Permettez-moi de vous rappeler ici aujourd’hui les temps forts de notre aventure commune.  Initialement, laHAS sollicitait votre expertise en faisant appel à tour de rôle -autant dire de manière dispersée - à l’une de vos quatre sociétés savantes - je cite la SFMG, la SFTG, le CNGE et la SFDRMG.    
Entre 2005 et 2008, j’ai pu constater vos premiers pas vers un travail collaboratif des sociétés savantes réunies entre elles à travers l’écriture de trois recommandations portant sur :
· La prise en charge du patient adulte se plaignant d’insomnie en MG,
·L’hygiène au cabinet médical,  
· Laprévention des chutes accidentelles chez les personnes âgées. Notre confiance n’a cessé de grandir.  Le 16 juillet 2008, le mouvement fédérateur s’est concrétisé à la fois par le Regroupement des Sociétés Savantes de Médecine Générale, le RSSMG et par la présentation de vos premiers travaux portant sur la démarche qualité en santé. Pascale Arnould a alors été reconnue comme étant la coordonnatrice du RSSMG. A l’issue de cette rencontre j’ai perçu combien votre motivation était importante pour aller plus loin ensemble : le programme de travail s’est mis en place en 2009 avec l’organisation de trois séminaires, ouverts progressivement à l’ensemble de toutes les structures qui composent votre discipline et organisés avec l’accompagnement méthodologique et logistique de la HAS. Ces séminaires visaient à faciliter la fédération, la plus large possible des structures de médecine générale autour du RSSMG, afin d’obtenir une vision partagée de la démarche qualité en MG sur un thème porteur pour le Développement Professionnel Continu.  Tout ceci, faut-il le rappeler, s’est fait dans un contexte professionnel complexe et difficile du fait de la mutation profonde de l’exercice. Au-delà de la dimension des pratiques professionnelles que nous partagions ensemble, vous avez pris le temps de poser les bases d’un collège représentatif de votre discipline, en constituant le groupe Vers Un Collège
(VUC) s’articulant autour de trois composantes: scientifique, universitaire et professionnelle.  Plus de 40 structures ont travaillé au sein de cinq groupes créés depuis un an, dans le dispositif VUC. Ce congrès a été l’occasion de présenter leur bilan et quel bilan !
 Le grand jour est arrivé. Le VUC a laissé la place officiellement au collège de médecine générale le 24 juin 2010.  Un climat de confiance réciproque s’est installé.  Nous y sommes, vous y êtes, et nous sommes réunis pour conforter cette relation de confiance et engager dès à présent un véritable partenariat. Votre implication, en tant que collège, est une composante majeure de l’action de la HAS en matière d’amélioration des pratiques professionnelles.  
J’aimerais partager avec vous trois axes qui me semblent essentiels pour fixer les objectifs de notre engagement mutuel.    Tout d’abord nous devons tenir compte de votre unité. L’unité c’est votre force, c’est ce qui vous permet de vous défendre, c’est votre passé votre présent et votre futur. Ce qui nous unit, c’est de garantir un niveau d’efficacité clinique, de promouvoir la sécurité des soins et un accès à des soins de qualité. Efficacité, sécurité et accès représentent le tripode de la qualité des soins. Tous, nous avons la même doctrine, la même vision, la même pratique de qualité. C’est notre acquis, notre avoir.
· dernière, à la même période, nous avions pris la décision de L’année travailler ensemble sur la méthode des recommandations. La difficulté pour la médecine générale relève tant de son approche par symptômes, prenant en compte la globalité que des nombreuses incertitudes qui demeurent au moment de faire un diagnostic. C’est aussi prendre en compte les comorbidités et faire ainsi des choix de priorisation, en considérant la situation clinique, familiale, sociale et professionnelle de chaque personne : soigner un malade et non une maladie isolément. Nous avons le projet d’’élaborer une recommandation portant sur l’asthénie. Nous travaillons déjà ensemble sur l’insomnie. Par ailleurs, la HAS a mis en place cette année, un groupe de travail dont l’objectif est de revoir la méthode d’élaboration des recommandations, de façon à réduire le délai de réponse vis-à-vis des saisines. La médecine générale sera présente auprès de nous pour formaliser la méthode. L’enjeu ici est de favoriser la synergie de nos actions non seulement pour une meilleure appropriation de ces recommandations par les généralistes en faveur de la qualité en santé mais aussi pour garder et conforter la confiance des patients.  
· veux insister sur l’importance de prendre en compte, dans notre Je réflexion sur la qualité et la mise en place des recommandations de bonnes pratiques ainsi que des référentiels, la gestion des conflits d’intérêts dont je sais qu’elle vous préoccupe tout autant que moi. L’expertise scientifique, la qualité de l’expertise et la gestion des conflits d’intérêts sont des préoccupations fondamentales de la HAS, à la base de la crédibilité des avis et des recommandations. 
 
· L’amélioration de la sécurité des soins est une des priorités de l’action de la HAS. C’est aujourd’hui un objectif du DPC. Formalisée en établissements de santé, il nous faudra innover car les travaux et les expériences sont peu développés en la matière et les risques en médecine générale sont bien différents de ceux de l’hospitalisation.   Avec vos représentants nous avons travaillé sur la revue morbi mortalité en médecine générale, en nous appuyant sur les expériences et travaux qui commencent à se développer et qui sont rapportés dans vos congrès. D’autres méthodes, outils, recommandations sont à créer; une recherche en amont est nécessaire pour répondre aux besoins spécifiques de la médecine générale. Là encore la HAS accompagnera la médecine générale dans cette démarche de recherche pour plus de qualité et de sécurité des soins. Larecherche comme vous le dites est une marque de votre identité.  
·aussi de préparer dès la formation initiale et en particulier est important  Il
dans le cadre du troisième cycle, les futurs professionnels à l’exercice en pleine mutation. Comment évaluer la pratique dans la vie professionnelle, si cette pratique n’est pas évaluée en formation initiale ?
La reconnaissance universitaire de la médecine générale, recherche et enseignement, accompagnée de la reconnaissance au sein du système de soins renforce l’attrait des jeunes médecins pour la discipline, en lien avec la HAS.
 
Vous voilà unis, votre collège existe et marque votre acquis, il est votre force.  
 L’intitulé de votre congrès rappelle que la médecine générale se caractérise aussi par sa diversité.
 Vous avez une diversité, elle est riche, elle est votre richesse, ne la perdez pas.
La HAS félicite la profession d’avoir fédéré au sein de son collège toutes les composantes de la discipline.  La diversité vous préserve du futur, En effet, elle est garante de la préservation de votre existence face à toutes les éventualités et permet la flexibilité. Si l’unité représente votre acquis, la diversité représente votre être.
La HAS souhaite que votre collège puisse porter un regard pluriel (professionnel, universitaire et scientifique) et complémentaire sur l’évolution des nouvelles conditions d’exercice et de pratiques des professionnels, dans l’intérêt du patient. Dans toutes les missions de la HAS nous avons besoin de ce regard pour développer ensemble les modes d’exercice, les outils diversifiés tels que les fiches de bon usage des médicaments, les outils informatiques utiles, les programmes personnalisés qui seront consacrés à la prise en charge des maladies chroniques. . Pour cela la HAS doit travailler avec chaque maillon de la profession sans privilégier une forme d’organisation des pratiques.
C’est vous qui solliciterez, mobiliserez la HAS pour développer de nouvelles méthodes, diversifier les outils, pour vous apporter savoir et savoir faire.  
L’unité et la diversité ne suffisent pas, il faut aussi apprendre à « vivre », vivre ensemble, développer des liens. La loi le permet, l’article 14 de la loi Hôpital Patients Santé Territoire identifie positivement et pour la première fois les fonctions du médecin généraliste de premier recours, notamment au centre de la coordination des soins.  
 Il importe donc de tenir compte de la situation particulière de votre
place dans le système de soins, de votre aspiration à faire évoluer votre cadre d’exercice et des nouvelles thématiques, en lien avec la loi HPST et la réorganisation de l’exercice centrées sur la qualité et la sécurité des soins délivrés aux patients.
 
Le rôle de la HAS est de vous accompagner dans les évolutions de l’offre de soins, pour répondre au mieux à vos attentes et vos besoins, en particulier autour :
· Dude la table ronde hier, vous avez insisté sur dispositif DPC : Au cours
son rôle structurant et facteur de qualité pour la pratique des professionnels, l’organisation des professionnels, l’organisation du système de santé. C’est un bel enjeu. Vous avez insisté sur l’utilité de méthodes, outils et programmes diversifiés et adaptés. Soyez assurés que la HAS vous entend.
 
· Des projets de soins centrés sur la qualité et la sécurité des soins,
notamment dans le cadre d’exercice pluri professionnel protocolé et soutenir les démarches d’amélioration de la qualité des soins, liées au développement de nouvelles organisations des pratiques en soins de premier recours (maisons de santé, centres de santé, pôles de santé, réseaux…)
· développement des logiciels d’aide à la prescription, des systèmes Du
d’aide à la décision, de la télémédecine.
 
· voudrais également évoquer les perspectives des nouvelles formes de Je
coopération entre professionnels de santé. Dans le cadre des missions définies par la loi Hôpital Patients Santé Territoire, l’article 51 étend le principe des coopérations entre professionnels de santé, en le sortant du cadre expérimental. Cet article autorise les professionnels de santé à s’engager dans une démarche dérogatoire de coopération interprofessionnelle, ou de réorganiser les modes d’intervention auprès du patient. Elle constitue à mes yeux une opportunité de créer une véritable dynamique  CONCLUSION  Ce congrès signe une étape historique pour la profession. La médecine générale est regroupée au sein d’un collège unique. Ainsi la diversité seule ne suffisait pas. Il manquait l’unité et vous l’avez créée avant-hier. Les relations entre professionnels complètent votre socle pour un futur, dans un élan nouveau. Diversité, unité et relation humaine sont les trois règles essentielles et peuvent se décliner en être, avoir et réciprocité. De réels enjeux s’ouvrent à vous et des défis sont à relever en lien avec la mouvance professionnelle et les attentes des patients et des médecins en formation.  
La HAS souhaite continuer à accompagner la profession dans ses réflexions, sa mutation, sa construction, depuis la recherche sur la qualité jusqu’au développement professionnel continu, dans l’intérêt des professionnels mais aussi des patients.
Mon objectif, votre objectif, c’est de travailler pour le patient sur son parcours dans sa globalité. Il est nécessaire d’utiliser des données spécifiques, communes, accumulées par la profession, pour la production d’indicateurs médicaux gérés par vous. C’est aussi important pour alimenter la base des données épidémiologiques. La HAS vous a entendus : il faut donner à la MG les moyens de produire des données de soins primaires. La HAS peut accompagner la profession pour créer et alimenter des bases de données cliniques. Les registres et bases de données de la pratique là encore doivent être indépendants de toute influence.  Quel est le moteur qui nous pousse tous à améliorer la qualité ? Pour qui travaillons nous et apportons nous de la qualité dans la pratique ? Pour le patient ! Pourquoi ? Pour répondre à sa souffrance, diminuer la mortalité, diminuer la morbidité, diminuer les complications, c'est-à-dire répondre à ses attentes.  Il importe donc de s’intéresser à l’impact clinique des programmes de qualité et de sécurité des soins.  Vos communications expriment déjà cette préoccupation, comme par exemple sur le diabète type 2, le cancer du col de l’utérus, la prescription d’antibiotiques, les patients à haut risque cardio vasculaire…  La HAS de son côté commence à produire avec vous des indicateurs de pratique clinique : ils concernent une situation clinique concrète. En effet, comment avoir un impact clinique de la qualité, par la prise en compte du parcours de soins depuis le premier signe jusqu’à la fin de la prise en charge ? Optimiser la qualité des soins, intègre l’efficacité, la sécurité et l’accès.
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