Parkinson : la piste de la maladie à prion
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Description

SANTÉSANTÉ Neurologie Parkinson : la piste de la maladie à prion Les recherches sur cette affection neurologique progressent à grands pas. Une protéine toxique pour certains neurones a été identifi ée. L’origine cérébrale de cette maladie est aussi remise en question. Explications. Par Sylvie Riou-Milliot ’ Le repliement d’une protéine caractérise la pathologie les spécialistes Cde la maladie de Parkin- son. Son nom ? L’alpha-synu- cléine. Présente dans le cerveau à l’état normal, elle peut, sous l’in- fl uence de facteurs encore incon- nus, changer de forme et devenir toxique pour certains neurones, La protéine alpha-synucléine ceux qui synthétisent la dopa- naturelle est non repliée (à gauche). mine, le neuromédiateur man- Elle se replie dans une forme anormale et pathogène, riche en quant dans cette maladie… et feuillets bêta (à droite). Ces molécules provoquer leur mort. Autant de s’empilent en agrégats toxiques raisons qui expliquent pourquoi pour le neurone. Elles constituent la signature moléculaire elle focalise l’attention de ceux qui de la maladie de Parkinson.travaillent au décryptage de cette complexe a‹ ection neurologique qui touche 150 000 personnes en France, plus de 6 millions dans maladie de Parkinson, change-t- lisés sur la dopamine (lire l’inter- le monde, et dont les origines elle de forme avec le temps ? Pour- view p. 62). Ce neurotransmetteur, demeurent inconnues.

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Publié le 10 janvier 2014
Nombre de lectures 1 985
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Extrait

Parkinson : la piste
de la maladie à prion
Les recherches sur cette affection neurologiue rogressent à grans as
ne rotéine toiue our certains neurones a été ientifiée L’origine cérérale
e cette alaie est aussi reise en uestion lications
Par Sylvie Riou-Milliot

C’de la mal al eds iespd éePcaiarl kisitne-s Le repliement d’une protéine caractérise la pathologie
son on nom  ’alpa-sn-
cléine Présente dans le cerea
à l’état normal elle pet sos l’in-
flence de acters encore incon-
ns caner de orme et deenir
tcoei e ipsorn tceréttaiisnesn tnlea rdoonpeas- La protéine alpha-synucléine
mine le neromédiater man- nuratleelst eon nper eéil à( cuag Ellhe). repe seadsnil ef rou en me
proanotdaernlsecerttmeo rmta ladtiaen…t deet elstb tênef ueliite). Cea (à dro selom sucélrmnoa pete alenègohta ehcir ,
raisons i eplient poroime’sagn garélepi entoprueu sxoistt Ellone.neur le tneutitsnoc se
terllae aoilclaelinst ea l’a tdtéecnrtiopnt adee cdee c ettei idaled era snilacue ir ldemaa on.llémoe uratgnsia
complee aection neroloie
i toce   personnes en
rance pls de  millions dans maladie de Parkinson cane-t-
le monde et dont les oriineselle de orme aec le temps  Por-
demerent inconnes oi deient-elle toie por les
es  acides aminés i com- nerones lors’elle se plie anor-
posent l’alpa-sncléine sont malement  erait-elle donc n
désormais a cœr de totesprion ne protéine inectiese
les recerces a protéine acomme l’aait pressenti dès 
d’aillers ait l’oet de nom-tanle Prsiner pri oel de
reses commnications lorsmédecine en   ès lors si ce
d dernier orld Parkinsonprion se transmet de nerone en
onress i se tenait à on-nerone ne porrait-on enisa-
tréal anada en octore sii er de le loer por empêcer
par  participants ens de sa propaation  tant d’inter-
 pas ais poroi cetteroations i orent des oies
molécle dont on sait ’elle est de recerce inédites
le constitant maer des corps n irae amorcé après plsiers
de e ces aréats anorma décennies pendant leselles les
dans le cerea i « sinent » la scientifies se sont srtot oca-

60Avenir - Janvier 2014 - N° 803- Sciences et

150 000
patients en rance
14 000
noueaux cas par an
2 %
des plus de  ans
5000€
en moenne par malade
et par an le coût du
traitement
14 symptômes
diérents au moment
du diagnostic,  après
dix ans d’éolution.

lisés sr la dopamine(lire l’inter-
view p. 62) e nerotransmetter
i réle notamment la motri-
cité et les émotions est en eet
manant t les nerones de la
sstance noire i en assrent
la sntèse sont ce i déé-
nèrent de manière très lente et
proressie and les smp-
tômes classies tremlements
riidité… apparaissent on estime
e   d’entre e sont déà
détrits a principale térapie
repose sr n médicament ss-
titti la -dopa ais aec le
temps ses eets s’estompent et
peent prooer des moe-
ments inolontaires appelés ds-

SANTÉ


Lenteur et difficultés dans les mouvement s sont des signes de la maladie, qui surviennent longtemps après d’autres symptômes, comme la perte de l’odorat.

kinéie. Seul recour paroi à
ce tade  la timulation cérébrale
proonde d’une tructure céré -
brale pécifique, le noyau ou-
thalamique, par une technique
chiruricale mie au point il y a
int-cinq an par le médecin
rançai lim-oui enabid et
ierre ollak, à renoble.

an le année 10, pour relan -
cer la ynthèe déaillante de la
dopamine, de Suédoi ont eu
l’idée d’une autre oie théra -
peutique  reer de cellule
embryonnaire, eune et actie,
dan le cereau d’une diaine de
parkinonien. ne tratéie qui
era d’ailleur reprie en 201 par

RECHERCHE
De l’intestin… au cerveau, en passant par le nez
« Et si Parkinson commençait au niveau deouverte » sur le cerveau, puisue les anomalies
l’intestin et du nez ? » retrouvées, lançait au congrès au niveau des neurones digestis
mondial de Parkinson, à Montréal, Patrik étaient semlales à celles des neurones
Brundin, neurologue à université de Lund cérérau Pouruoi  Mstère n sait
(Suède) Ce spécialiste connaît (presue) cependant ue la perte d’une partie de l’odorat,
la réponse l est en eet l’auteur d’un des prolèmes digestis et des troules du
récent travail () validant, ce la souris, une sommeil constituent une triade annonciatrice
potèse iconoclaste  la propagation rapide de la maladie, souvent plusieurs années avant
des dépôts d’alpasnucléine à partir du les autres signes« Sa présence pourrait orienter
ule olacti vers d’autres régions du cerveautôt vers des examens plus approfondis »plus ,
n , une éuipe rançaise du CS () note le Pr livier ascol, du C de oulouse
avait, elle, démontré pour la première ois(1)Acta Neur

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