PROTOCOLE DE L’ETUDE DE FAISABILITE DE MISE EN PLACE D’UN REGISTRE DES  CANCERS EN ILE-DE-FRANCE
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REGISTRE DES CANCERS EN ILE-DE-FRANCEPROTOCOLE DE L’ETUDE DE FAISABILITE Version du 22.03.051. Contexte Le Plan Cancer, lancé par le Président de la République en mars 2003, constitue unprogramme stratégique sur 5 ans de mobilisation nationale contre le cancer. Dans le chapitrede la prévention, le plan prévoit « le développement de trois nouveaux registres urbains dansle Nord, en Aquitaine et en Ile-de-France » (mesure 1).Un registre de cancer est « une structure épidémiologique qui réalise l'enregistrement continuet exhaustif des cas de cancers dans une région géographique donnée et qui à partir de cetenregistrement effectue, seul ou en collaboration avec d'autres équipes, des études visant àaméliorer les connaissances dans le domaine du cancer » (Comité National des Registres). Un registre constitue un potentiel de recherche considérable dans le domaine del'épidémiologie descriptive, de la recherche étiologique et de l'évaluation des pratiques desoins, du dépistage au traitement. Le réseau Francim rassemble les registres des cancers de France : 13 registres généraux(toutes localisations cancéreuses), 10 registres spécialisés d’organe et 2 registres nationauxde l’enfant. Ce réseau est régulièrement sollicité pour participer à des études en collaborationavec des chercheurs de l'INSERM, des équipes hospitalo-universitaires françaises ouétrangères, des organismes internationaux comme le Centre International de Recherchecontre le Cancer (CIRC). La ...

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REGISTRE DES CANCERS EN ILE-DE-FRANCEPROTOCOLE DE L’ETUDE DE FAISABILITE Version du 22.03.051. Contexte Le Plan Cancer, lancé par le Président de la République en mars 2003, constitue unprogramme stratégique sur 5 ans de mobilisation nationale contre le cancer. Dans le chapitrede la prévention, le plan prévoit « le développement de trois nouveaux registres urbains dansle Nord, en Aquitaine et en Ile-de-France » (mesure 1).Un registre de cancer est « une structure épidémiologique qui réalise l'enregistrement continuet exhaustif des cas de cancers dans une région géographique donnée et qui à partir de cetenregistrement effectue, seul ou en collaboration avec d'autres équipes, des études visant àaméliorer les connaissances dans le domaine du cancer » (Comité National des Registres). Un registre constitue un potentiel de recherche considérable dans le domaine del'épidémiologie descriptive, de la recherche étiologique et de l'évaluation des pratiques desoins, du dépistage au traitement. Le réseau Francim rassemble les registres des cancers de France : 13 registres généraux(toutes localisations cancéreuses), 10 registres spécialisés d’organe et 2 registres nationauxde l’enfant. Ce réseau est régulièrement sollicité pour participer à des études en collaborationavec des chercheurs de l'INSERM, des équipes hospitalo-universitaires françaises ouétrangères, des organismes internationaux comme le Centre International de Recherchecontre le Cancer (CIRC). La mission de développer un registre général des cancers dans la région Ile-de-France a étéconfiée à l’Institut de Veille Santiaire (InVS). Un tel registre de population aura la particularitéau sein du réseau Francim d’être un registre urbain. La création d’un registre à l’échelle d’unerégion de 11 millions d’habitants n’ayant encroe jamais été expérimentée, l’InVS a décidédans un premier temps de tester sa faisabilité. Cette étude de faisabilité va consister en un registre-test. Elle sera menée par la Cellule inter-régionale d’épidémiologie (Cire) d’Ile-de-Franec, qui est une antenne régionale de l’InVS. Lerecueil portera sur plusieurs localisations cancéreuses chez les patients domiciliés dans ledépartement du Val-de-Marne. Cette étude est une première étape dans le développementd’un registre francilien des cancers. 71/1
2. Objectifs de l’étude de faisabilitéObjectifs principaux :1. Tester la faisabilité de la mise en place d’un registre des cancesr en Ile-de-France. 2. Estimer les moyens nécessaires au fonctionnement d’un tel registre. Objectifs secondaires :1. Mise en place d’un registre pilote :- Identifier l’ensemble des sources de données dans la région Ile-de-France,- Mettre en place les modalités de transmission des données au registre et lesmodalités d’information des patients,- Recueillir et enregistrer plusieurs localisations cancéreuses chez les patientsdomiciliés dans le département du Val-de-Marne, - Evaluer l’exhaustivité et la qualité du recueil test. 2. Estimation des moyens :- Au vu des moyens utilisés pour ce registre-test, estimer ceux qui seraientnécessaires à l’extension du registr eà l’ensemble des cancers dans cedépartement, puis à l’ensemble de la région Ile-de-France- Identifier le futur porteur du registre général des cancers et ses sources possiblesde financement.3. Population et pathologies étudiées 3.1. La population surveillée : Les sujets de plus de 15 ans domiciliés dans le département du Val-de-Marne (94).Les cancers de l’enfant faisant déjà l’objet udn’e surveillance par le registre national destumeurs solides de l’enfant et par le registre national des leucémies et lymphomes, les enfants(moins de 15 ans) sont exclus de cette étude de faisabilité.Les critères pris en compte dans le choix du département d’étude sont détaillés ci-dessous.¾ Le caractère urbain : tous les départements sont constitués de communes urbaines àl’exception de la Seine-et-Marne (77) qui possède des communes rurales.¾ La population captive : plus de 60% de la population est hospitalisée pour des soins decancérologie dans son département de résidence, ce n’ets pas le cas en Essonne (91),Hauts-de-Seine (92) et Seine-St-Denis (93).¾ L’existence d’un Centre de Lutte Contre le Cancer (CLCC) permet de trouver une grandeconcentration de cas : Institut Curie (75), Centre René Huguenin (92), Institut GustaveRoussy (94).¾ La présence d’hôpitaux de l’AP-H:P Paris et la petite couronne.¾ La collaboration future avec des équipes de recherche : des contacts existent avecl’Institut de Médecine du Travail de Paris et de l’Ile-de-France (IMTPIF) et l’unité 605 del’INSERM à Villejuif.¾ La structuration des partenaires : des structures de gestion du dépistage du cancer dusein existent dans tous les départements de la région ; le dépistage organisé du cancer ducolon est développé en 2004 en Essonne (91) et en Seine-St-Denis (93).¾ L’accessibeilmieté de la zone d’étude : le personnl ede la Cire affectée à l’étude a son bureaudans le 19 arrondissement de Paris.71/2
Les critères de choix du département d’étude les plus importants sont des critères defaisabilité : une population captive > 60% et la présence d’un CLCC. Seuls la ville de Paris (75) et le département du Val-de-Marne (94) remplissent ces critères. Comme il paraît difficile pour les 3 personnes de l’étude de surveiller une populationdépassant 2 millions d’habitants et un nombre de cas incidents de cancers supérieur à 9000par an, la ville de Paris est écartée du choix. L’étude de faisabilité sera donc menée dans le département du Val-de-Marne. Le CLCC Institut Gustave Roussy, de nombreuses équipes de recherche universitaires, del’INSERM et de l’AP-HP (Henri Mondor, Paul Brousse, Kremlin Bicêtre) se trouvent dans cedépartement, qui est par ailleurs relativement facile d’accès pour lé’quipe de la Cire affectée àcette étude.Indicateurs démographiquesTableau 1 : données du recensement de 1999 (source : INSEE)Val-de-MarneFIlrea-ndce-emétrForpaonlicteaine Population totale 1 227 25010 952 01158 518 395Superficie24512012543 966Densité (hab/km2) 5009912108Taux chômage (% au 2° trim 2004)9,6109,9Proportion d'immigrés (%)15,314,77,3Personnes moins de 15 ans (%)18,818,817,9Personnes plus 60 ans (%)17,716,521,5Espérance de vie à naissance des hommes (ans)76,476,375,1Espérance de vie à naissance des femmes (ans)83,28382,5Taux comparatif de mortalité générale /100 00010221025853Indicateurs de santéEntre 1998 et 2000, les tumeurs étaient la première cause de décès chez les hommes :34,1 % en Ile-de-France [France : 32,8 %] et la deuxième cause de décès chez les femmes :25,4 % [France : 22,8 %]. Source : INSERM- Cepi DC-ORSLes données d’incidence des cancers dans la région Ile-de-France ont été estimées à partirdes données des registres départementaux (tableau 2). Les taux sont standardisés sur lapopulation européenne.Tableau 2 : Estimations d’incidence e tde mortalité en 2000 (source : Francim)Val-de-MarneIle-de-FranceFranceNombre de décès annuel par tumeurs (source : FNORS)253821 007143 263Taux standardisé de mortalité par cancer chez hommes 343339283Taux standardisé de mortalité par cancer chez femmes168169124Nombre nouveaux cas de cancers 521945 240278 253Taux d'incidence standardisé des cancers hommes_496504Taux d'incidence standardisé des cancers femmes_32730971/3
Indicateurs de structures de soinsL’activité de radiothérapie est réalisée dans 33 établissements en Ile-de-France, dont 4 dansle département du Val-de-Marne.Indépendamment de l’activité de cancérologie, les tableaux ci-dessous présentent le nombred’établissements hospitaliers selon leur statut (tableau 3) et les effectifs des médecins(tableau 4) en 1999.Tableau 3 : Répartition des établissements selon leur statut en 1999 (source : FNORS)Val-de-MarneIle-de-FranceFrancePublic8781054Privé PSPH5114563Privé non PSPH404112554Total536034171 PSPH : établissements privés à but non lucratif qui participent au service public hospitalierTableau 4 : Effectifs des médecins en 1999 (source : FNORS)Val-de-MarneIle-de-FranceFranceGénéralistes (n)20452081096 246Spécialistes (n)27602580899 754Total480546617196 0003.2. La pathologie étudiéeSelon le comité technique et le comité de pilotage, les critères de choix des localisationscancéreuses doivent être basés sur la faisabilité, plus que sur des critères de santé publiqueou de recherche (intérêt scientifique, amélioration des connaissances). Vu les ressources humaines disponibles pour cette étude (1 épidémiologiste et 2 techniciens),le choix des localisations cancéreuses à recueillir sera volontairement restreint à 3 pour lapremière étape de l’étude. Cel apermettra d’explorer 3 filières de soins différentes et limiterale nombre de services à consulter lors du retour au dossier clinique.Pour choisir les 3 premières localisations cancéreuses à étudier, nous avons procédé parélimination : - Les cancers du sein et de la prostate concernent un nombre trop élevé de cas ;- Les hémopathies malignes et lymphomes malins non Hodgkiniens sontdiagnostiqués par les hématologues, qui sont organisés en un réseau différent decelui des médecins anatomo-cyto-pathologistes ;- Les tumeurs du système nerveux central ayant fait l’objet d’une biopsie sontrecueilles par un réseau national de neurochirurgiens qui est actuellement endéveloppement ;- Les cancers de vessie posent le problème de définition de la date d’incidence ducancer infiltrant et de l’exclusion des nombreuses récidives;- Les cancers thyroïdiens font déjà l’objet de l’étude pilote du système multisourcesnational de l’InVS.Les localisations cancéreuses étudiées dans un premier temps seront les cancers broncho-pulmonaires, les cancers ORL et les mélanomes de la peau. 471/
Cancers broncho-pulmonaires C’est un enjeu de santé publique pour les femmes d’Ile-de-France en raison de l’augmentationd’incidence de ces cancers de 7,5% par an entre 1985 et 1995 (rapport de B. Asselain et E.Benhamou en juin 2001) et du taux d’incidence le plus élevé en France entre 1997 et 2002(article de F. Chinaud, Revue Médicale de l’Assurance Maladie vol 35 n°2, avril - juin 2004). Les facteurs de risque connus sont le tabac, des facteurs de risque professionnels (amiante,minerais, métaux, chlorométhyléthers) et la pollution atmosphérique (controversé).La prise en charge est réalisée par les pneumologues. Code topographie de la CIM-O3 : trachée C33.9 bronches et poumons C34.0 à C34.9autres sites du système respiratoire et organes intrathoraciques C39Cancers ORLEn Europe, continent le plus touché, la France est au premier rang avec 16000 nouveaux caspar an parmi la population masculine et 1800 cas chez les femmes.Les rôles du tabac et de l’alcool sont incontestables dans la survenue de ces cancers. Parailleurs, les poussières (bois, amiante) ou des produits chimiques (acides, colorants) inhalésdans l’exercice de certaines professions favorisent la survenue de certains cancers (ethmoïde,larynx). Une étude pilote sur le repérage des cancers naso-sinusiens décelables en maladieprofessionnelle en Ile-de-France est menée conjointement entre IMTPIF–DRASS-Cire IDF. Les chirurgiens ORL assurent la prise en charge de ces cancers. Code topographie de la CIM-O3 : Lèvres, cavité buccale et pharynx C00.0 à C14.8Cavité nasale C30.0Sinus accessoires C31.0 à C31.9LarynxC32.0 à C32.9Le codage est difficile car les lésions sont souvent multiples (synchrones, métachrones) et leurpoint de départ difficile à déterminer.Mélanomes de la peauLes mélanomes malins sont assez rares (2% des cancers), mais leur incidence en France adoublé dans les vingt dernières années. Ils sont exceptionnels chez l’enfant. Ils sont plusfréquents chez la femme (60%) que chez l’homme.L’exposition solaire est la cause principale de l’augmentation de leur incidence. La préventionprimaire passe par la protection solaire, en évitant les expositions prolongées ou le bronzageartificiel par les lampes UV, en protégeant la peau par des vêtements, un chapeau, une crèmesolaire. Les dermatologues organisent chaque année une journée nationale d’information etde dépistage des cancers de la peau. Le repérage des cas est difficile car ils peuvent êtretraités par exérèse au cabinet du dermatologue libéral et ne sont alors pas hospitalisés, ni nefont l’objet d’une demande de prise en chagre en affection de longue durée (ALD30).Code topographie de la CIM-O3 : C44.0 à C44.9Code morphologie :M 8720 à 8780Tableau 6 : Estimation du nombre de nouveaux cas de cancers en 2000 (source : Francim)Types de cancers Val-de-MarneIle-de-France France Lévre-bouche-pharynx328273215 388Larynx68 hommes575 hommes4 226Poumon (hors mésothéliome de plèvre)534475427 743Mélanome14113017 231Total 1071686254 58871/5
Le nombre total de cas incidents attendus en 2004 dans le Val-de-Marne sera certainementsupérieur à 1071 car l’incidence des cancers a augmenté depuis 2000 en raison duvieillissement de la population française. De plus, en suivant les nouvelles recommandationsdu CIRC, il faudra aussi recueillir les tumeurs in situ (comportement tumoral = 2) en plus destumeurs malignes infiltrantes (comportement tumoral = 3).Après 6 mois et 12 mois de recueil, le comité technique évaluera les résultats obtenus et lacharge de travail et proposera au comité de pilotage une éventuelle extension du recueil àd’autres localisations.3.3. La dimension régionaleLes flux des patients en cancérologie en Ile-de-FranceLe tableau ci-dessous représente les mouvements de fuites des patients adultes résidentsdans le département du Val-de-Marne (94) vers les structures d’hospiatlisation des différentsdépartements d’Ile-de-France pour des soins de cancérologie. Tableau 5 : Pourcentages de fuites des patients adultes domiciliés dans le Val-de-Marne vers différentsdépartements d’hospitalisation d’après lPe MSI cancérologie de 2002 (source : Cramif)DépartementTous cancers Cancers pleuro-Cancers desCancers de lad'hospitalisationpulmonaires VADS peauParis (75)28,230,12725,9Seine-et-Marne (77)111,50,2Yvelines (78)0,100,10,2Essonne (91)2,25,80,51,7Hauts-de-Seine (92)4,310,11,61,5Seine-Saint-Denis (93)1,21,11,70,5Val-de-Marne (94)62,851,967,470Val d'Oise (95)0,100,10Les « fuites » des patients domiciliés dans le Val-de-Marne sont surtout importantes vers lesdépartements limitrophes, c’ets-à-dire vers Paris, les Hauts-de-Seine et l’Essonne. Vu l’importante mobilité des patients, la recherche de l’exhaustivité des cas nécessitera deconsulter l’ensemble des sources d’informationa u niveau de la région Ile-de-France pouridentifier les cancers des patients résidents dans le département du Val-de-Marne. Le retour au dossier médical sera systématique la première année du recueil pour faire la partentre les cas incidents et prévalents de cancers, il faudra donc visiter les archives d’un grandnombre d’établissements (tableau 7). 671/
Tableau 7 : Nombre d’établissements par département ,ayant pris en charge des patients atteints decancer pleuro-pulmonaires, ORL et de la peau d’après le PMSI de 2002 (source : Cramif)DépartementNb d’établissements avecNb d’établissementsNb d’établissements avecd'hospitalisation+ 50 séjours/an pouravec + 50 séjours/an+ 20 séjours/an pourcancers pleuro-pulmonairespour cancers ORLcancers de la peauParis (75)111013Seine-et-Marne (77)413Yvelines (78)334Essonne (91)522Hauts-de-Seine (92)742Seine-Saint-Denis (93)444Val-de-Marne (94)544Val d'Oise (95434Ile-de-France433136Les flux des patients en cancérologie hors Ile-de-FranceLes fuites des patients hors Ile-de-France ont été étudiées par l’intermédiaire de la base dedonnées du PMSI national 2001: Un certain nombre de patients résidents dans le Val-de-Marne ont effectué 52 séjours dans des établissements hors de la région Ile-de-France (7séjours pour cancer ORL, 13 pour mélanome et 32 pour cancer du poumon). Sachant qu’unmême patient peut faire plusieurs séjours, le nombre de patients est certainement inférieur aunombre de séjours.Ces patients seront recherchés par l’intermédiaire de requêtes auprès des 13 registresgénéraux des cancers et de requêtes auprès de la Fédération Nationale des Centres de LutteContre le Cancer.4. Origine et nature des données nominatives recueilliesSources d’identification des cas  Laboratoires d’anatomo-cyto-pathologie (public set privés) de la région Ile-de-France, Départements de l’Information Médicale (DIM) des établissements de santé (publics etprivés) de la région Ile-de-France, Les services hospitaliers et les cliniques privées (services de pneumologie, ORL,dermatologie, oncologie, radiothérapie et archives médicales) de la région Ile-de-France,  Les cabinets privés de dermatologie de la région, Les centres de radiothérapie de la région Ile-de-France, Le service médical de l’Assurance Maladie des 3 principaux régimes (régime général, MSA,AMPI) de la région Ile-de-France, Les Centres de Lutte Contre le Cancer (CLCC) : Institut Gustave Roussy (94), Institut Curie(75), Centre René Huguenin (92), Le réseau de soins de cancérologie du Val-de-Marne : Onco94.Les établissements de santé ayant une activité de cancérologie ont mis en place desdiscussions de cas lors de Réunions de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) ou au sein d’Unitéde Concertation Pluridisciplinaire en Oncologie (UCPO). Le compte-rendu de chaquediscussion, gardé dans le dossier du patient, pourrait être une source d’informationsupplémentaire.Quant aux Centres de Lutte Contre le Cancer (CLCC), ils participent à l’Enquête PermanenteCancer (EPC), qui est centralisée par la Fédération Nationale des CLCC. L’EPC pourraitégalement aider à identifier les cas.71/7
Données recueilies pour chaque cas : voir la fiche d’enregistrement en annexeLa liste des variables recueillies figure dans le tableau 8 ci-dessous, qui présente pour chaquevariable les sources possibles d’information.D’après les recommandations du CIRC, les données obligatoires et minimum pourenregistrer un cas de cancer dans la base de données sont l’identification du patient, latopographie et la morphologie de la tumeur, la date d’incidence, la base du diagnostic et lasource d’information.Tableau 8 : Sources d’information pour chaque variable CR-ACPRUMALD 30dossier admini-médicalstrationIdentification patientRang de la tumeurxxNomxNIPxxxNom de jeune fillexxxAutre nomxxPrénomxxxxSexexxxxDate de naissancexxxxxDépartement de naissancexxCommune de naissance (pays)xxAdresse de résidencexxxCode postalxxxxxCommune de résidence (pays)xxxTopographiexxxxCôtéxxMorphologiexxGradexxTaillexxMNTxMNTpNombre ganglions envahis/prélevésxxMétastases initialesxMélanomeClassification de Clark, BreslowxxDiagnosticDate d'incidencexxMode de découvertexBase de diagnosticxxType du prélèvementxSources d'informationType de sourcexxNom du médecinxxDernières nouvellesDernière adressexDernier code postal / communexEtat vitalxDate des dernières nouvellesxSourcexCancer avant 2004AnnéexTopographiexMorphologiexTumeurxxxxxxxxxLes dossiers médicaux devront être systématiquement consultés afin de pouvoir compléterl’information sur l’existenec d’antécédent de cancer.871/
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