Rencontres HAS 2008 - Groupes de pairs  quels indicateurs suivre, pour quelle amélioration  - Rencontres08 PresentationTR7 JPHilly
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Rencontres HAS 2008 - Groupes de pairs quels indicateurs suivre, pour quelle amélioration - Rencontres08 PresentationTR7 JPHilly

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Documents Rencontres08_SynthèseTR7 (183,07 Ko) Rencontres08_PresentationTR7_JYHascoet (162,47 Ko) Rencontres08_PresentationTR7_PFroger (109,19 Ko) Rencontres08_PresentationTR7_ARoux (575,63 Ko) Rencontres08_PresentationTR7_JPHilly (530,14 Ko) Rencontres08_PresentationTR7_PAtlan (246,46 Ko) Rencontres08_PresentationTR7_JMRehby (266,41 Ko) Mis en ligne le 25 nov. 2008 Table ronde 7 du 18 décembre 2008 de 11h30 à 13h Copyright HAS - MMStudio - JP Quevilly Les groupes de pairs sont entrés dans leur maturité : les praticiens utilisent de manière croissante des indicateurs cliniques leur permettant d’analyser et de discuter de la prise en charge des patients. Ils représentent, pour les médecins généralistes, le cadre idéal pour réaliser leur évaluation des pratiques professionnelles (EPP) et permettent une évaluation formative intégrée à la pratique qui est l'option privilégiée par la Haute Autorité de Santé (HAS). Cette table ronde permettra une discussion basée sur des expériences en région : Normandie, Bretagne, Rhône-Alpes PACA, Champagne-Ardennes, Est Parisien. Consultez la synthèse de cette session et les diaporamas d'intervenants en bas de page. Intervenants : Pierre ATLAN - Président, Collège des généralistes de l'Est Parisien Indicateurs de bonne pratique et groupes d'échanges de pratique entre pairs. Dans le cadre de l'EPP, la recherche d'indicateurs de bonne pratique est le point-clé permettant un suivi évolutif de la modification des pratiques professionnelles. Elle est à rapprocher des objectifs pédagogiques de la FMC entre pairs, nécessitant également indépendance des sources, faisabilité et pertinence. Patrick FROGER - Médecin généraliste - Reponsable EPP, Union Interrégionale Grand Sud Evolution de groupes de FMC traditionnels vers une activité entre pairs. Tous les médecins ne sont pas prêts à intégrer des groupes d’analyse entre pairs. Il est beaucoup plus aisé d’augmenter, au sein des groupes traditionnels de FMC, la part d’activité entre pairs, sans expert scientifique. Les médecins participants découvrent l’intérêt pour leur pratique de travailler ensemble sur les recommandations et de choisir les indicateurs d’amélioration de leurs pratiques. Jean-Yves HASCOET - Médecin généraliste, URML Bretagne Alain ROUX - Médecin généraliste Les groupes qualités selon deux médecins généralistes. Encadrée par un cahier des charges rigoureux, la vie des «Groupes qualités» est rythmée, depuis 2001, par des indicateurs médico-économiques. Source de polémiques lors de leurs mises en place, les indicateurs donnent aujourd'hui à notre projet une visibilité et une lisibilité. L'expérience et la constante amélioration de ces indicateurs nous permettent aujourd'hui d'affirmer notre démarche d'amélioration de la qualité des soins. Jean-Pierre HILLY - Médecin généraliste L'association Partenaires Santé de l'Argonne, groupe de pairs constitué en 2006, a choisi d'analyser les pratiques des MG. Elle a choisi un sujet décisionnaire, pouvant faire évoluer les pratiques et a pour cela créé des outils afin d'avoir une action mesurable selon des critères objectifs. Elle a travaillé sur la réduction des prescriptions de benzodiazépines (hors indications psychiatriques) chez les personnes âgées et, sur 102 cas pris au hasard, a obtenu un taux de sevrage définitif de 50% selon diverses modalités. Fort de cette expérience, le groupe rajeuni travaille désormais sur la polymédication chez les personnes âgées : après moins prescrire, mieux prescrire. Jean-Marc REHBY - Président, URML Nord-Pas de Calais Qualité des soins : plusieurs milliers de médecins sont d’ores et déjà engagés dans des groupes d’échanges et d’analyse de pratique, méthode reconnue par la Haute Autorité de Santé. Le concept des groupes de pairs, méthode de formation médicale continue et d’évaluation des pratiques, reconnue depuis plus de 20 ans, a largement été diffusé au sein de la profession aboutissant à la création de différents groupes d’analyse de pratique qui ont tous le même objectif : l’amélioration de la qualité des soins. En assurant la seule promotion des cercles de qualité « modèle breton » financés par les caisses (URCAM), centrés essentiellement sur des objectifs économiques, l’Etat entretient la confusion entre optimisation des coûts et amélioration de la qualité des soins, ce qui ne va pas dans le sens de la qualité. Au moment où l’on perçoit des perspectives de cohérence sur le dossier FMC/EPP, les structures professionnelles, qui ont impulsé et fédéré de tels groupes partout sur le territoire, demandent aux décideurs de favoriser la dynamique et l’extension de ces groupes, et pour cela : - d'assurer la promotion d’une véritable politique d’efficience, qui allie les objectifs sanitaires aux objectifs économiques et garde pour objectif majeur l’amélioration de la qualité des soins ; - de ne pas réduire le dispositif à un seul modèle centré sur les intérêts économiques du financeur même s’il s’agit de l’argent des URCAM ; - de s’appuyer sur les professionnels : reconnaître et valoriser le tissu existant, tenir compte de la pluralité de méthodes, seule garantie pour donner de l’ampleur au dispositif et susciter l’adhésion des professionnels de terrain ; - d'assurer, par la loi, la mise en œuvre d’une procédure permettant de valider sur le plan national la qualité des programmes et de les agréer en vue de leur financement. Modérateur : Jean-Michel CHABOT - Conseiler médical du directeur, Haute Autorité de Santé Mis en ligne le 25 nov. 2008

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Groupes de pairs : quels indicateurs suivre, pour quelle amélioration ?
Ensemble, améliorons la qualité en santé
Jean-Pierre HILLY
Médecin généraliste - Coordonnateur de “Groupes Qualité de Basse-Normandie”
APSA Groupe de Pairs de l’Argonne Ardennaise Modalités de constitution et de fonctionnement
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Cercle de qualité
des Ardennes
Groupe d’analyse de pratiques de médecins généralistes des Ardennes créé à l’initiative de l’association Partenaires Santé* actif depuis début 2006
Po
ur choisir nos actions, un cahier des charges durée d’étude 18 mois sujet décisionnaire sujet pouvant faire évoluer les pratiques action mesurable par des paramètres objectifs
* L’association a pour objet d’organiser et de cogérer une démarche collective visant à promouvoir la qualité des soins. Il s’agit de constituer des groupes d’échanges entre médecins généralistes pour dynamiser collectivement un mode d’exercice coordonné sur un territoire ou pour mettre au point les bonnes pratiques en faveur de leurs patients. ‘’ Créée par 8 médecins généralistes en relation avec la MSA et GROUPAMA.
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Réduction de la prescription des benzodiazépines chez les personnes âgées de plus de 70 ans
Etude des données de la littérature et des référentiels
Mise au point d’outils : mise en forme et t fiches de recueil d fiches conseils po
est d’un « argumentaire » pour les patients e données et d’observations ur mieux dormir
Recensement, par chaque membre du groupe, des patients répondant aux critères
Définition des modalités d’intervention
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Réduction de la prescription des benzodiazépines chez les personnes âgées de plus de 70 ans
Première consultation : –confirmer l’indication de l’arrêt –exposer les effets secondaires et leur gravité éventuelle : chutes, vertiges, trous de mémoire, fatigue et cauchemars –encourager le patient à explorer son sommeil
Deuxième consultation : –proposition d’arrêt simple –proposition de diminution progressive des doses –substitution par le diazépam en gouttes d’autres modalités de substitution n’ont pas été retenues : antidépresseurs, phytothérapie, antihistaminiques
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Principaux enseignements
Cette méthode de travail est adaptée à la pratique libérale. La démarche séduit même si elle est parfois jugée « chronophage ». Sa souplesse ne l’empêche pas de donner des résultats évaluables.
Notre évaluation montre à la fois une amélioration de la qualité des soins et une diminution des coûts liés à la non qualité.
Cette intervention est réalisée en toute indépendance Les médecins libéraux ne sont pas rémunérés Les médecins des caisses se maintiennent dans un rôle de personnes – ressources.
continue, a onfrère, avec 3 nouveaux pLae rtgircoipuapnet s, 1 jeune inpsrtèasl llée edt é2p raertm dpluanç acntes. Un nouveau thème : la poly-médication.
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Depuis octobre 2007, le groupe travaille sur la poly-médication chez les personnes âgées, selon le même mode opératoire, en intégrant les notions définies par la HAS et en accord avec les désirs des patients.
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