Rencontres HAS 2008 - Simplifier la politique d amélioration  quel rôle pour les Collèges de Bonnes Pratiques  - Rencontres08 PresentationTR16 BDureuil
10 pages
Français

Rencontres HAS 2008 - Simplifier la politique d'amélioration quel rôle pour les Collèges de Bonnes Pratiques - Rencontres08 PresentationTR16 BDureuil

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
10 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Documents Rencontres08_SynthèseTR16 (196,48 Ko) Rencontres08_PresentationTR16_BDureuil (143,03 Ko) Rencontres08_PresentationTR16_JGrall (131,66 Ko) Rencontres08_PresentationTR16_OGoeauBrissonniere (111,78 Ko) Mis en ligne le 25 janv. 2009 Table ronde 16 du 19 décembre 2008 de 9h30 à 11h Copyright HAS - MMStudio - JP Quevilly La politique d'amélioration des pratiques est aujourd'hui dispersée entre 3 options, parfois en concurrence : la Formation Médicale Continue (FMC), l'Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP), et l'Accréditation/gestion des risques. L’objectif est maintenant de regrouper ces trois options, en particulier pour que le message adressé aux médecins du terrain soit clair. Pour favoriser ce regroupement, la constitution de Collèges des Bonnes Pratiques, réunissant à parité professionnels de santé hospitaliers et libéraux, est déterminante. La table ronde permettra de partager les expériences de Collèges déjà établis (Collège des urologues, par exemple) et celles de Collèges tout récemment constitués (en cardiologie notamment). Ces Collèges de Bonnes Pratiques devraient à terme devenir, du fait de leur organisation, de leur réflexion et de leurs actions, les partenaires de la HAS et des interlocuteurs privilégiés des pouvoirs publics. Consultez la synthèse de cette session et les diaporamas d'intervenants en bas de page. Intervenants : Bertrand DUREUIL - Anesthésiste réanimateur, SAMU, CHU de Rouen Le constat qui fonde cette approche est que les professionnels d'une spécialité médicale sont probablement les plus légitimes pour déterminer les conditions optimales de leur développement professionnel continu. Pourtant, dans le dispositif réglementaire actuel, les structures fédératives de spécialités qui sont au cœur même de la définition des bonnes pratiques ne sont que très marginalement impliquées. Qui plus est, les deux constituants du développement professionnel continu, la FMC d'une part et l'évaluation des pratiques d'autre part, sont complètement dissociés (CNFMC d'un côté et HAS de l'autre) aboutissant à l'échec de l'une et à la limitation du développement de l'autre. En cette fin 2008, le paradigme a changé car pratiquement toutes les spécialités médicales se sont dotées de structures fédératives pour les pratiques professionnelles. Cette dynamique crée les conditions favorables à l'émergence d'un dispositif d'accompagnement du développement professionnel continu simple et réactif parce que directement en prise avec les acteurs de terrain. Les structures fédératives pour les pratiques professionnels qui sont maintenant bien connues des professionnels constituent le creuset naturel au sein duquel ils effectueront la synthèse harmonieuse de l'amélioration de leurs connaissances et de l'évaluation de leurs pratiques. Olivier GOEAU-BRISSONNIERE - Président, Fédération des spécialités médicales, Hôpital Ambroise Paré Créée en 1997, la Fédération des Spécialités Médicales (FSM) a profondément évolué en 2008. Elle regroupe maintenant les structures fédératives des différentes spécialités médicales, à raison d’une structure fédérative par spécialité, autour d’un objectif commun, l’amélioration de la qualité de la pratique et des soins. Ces structures fédératives, constituées en conformité avec une charte commune, regroupent dans leur gouvernance de manière paritaire entre les modes d’exercice, des représentants de toutes les composantes de la spécialité. Elles constituent également en leur sein une entité dédiée à l’amélioration des pratiques, en considérant qu’il existe un continuum entre la formation continue, l’évaluation des pratiques et la gestion du risque, l’ensemble s’inscrivant dans le cadre d’un développement professionnel continu (DPC). La FSM, par son rôle transversal et subsidiaire, a pour objectif d’aider les structures fédératives et leurs entités dédiées aux bonnes pratiques et au DPC à élaborer des méthodologies communes, en particulier sur des thèmes tels que la politique de gestion des conflits d’intérêt, la labellisation des actions de DPC, ou les modalités de saisine des structures fédératives par la HAS. Elle peut également jouer un rôle dans la réflexion sur les coopérations entre les différentes spécialités et entre les différentes professions de santé. Tout ceci s’inscrit dans une nouvelle économie de la connaissance tournée vers la qualité du soin. Jérôme GRALL - Chirurgien urologue, Point médical de Dijon L’Association Français d’Urologie a, il y a un peu plus de vingt ans, modifié profondément sa structure et ses modes de fonctionnement. Elle représente environ 90 % des urologues exerçant en France et se met à leur service pour tout ce qui concerne la formation continue, l’information scientifique, l’élaboration de recommandations de bonne pratique. Elle est aidée dans ce but par son organisation en Comités thématiques, les uns scientifiques (d’organe ou de pathologie), les autres transversaux (formation continue, pratiques professionnelles). La constitution plus récente de plusieurs Organismes Agréés émanant de l’AFU (formation continue, EPP et accréditation) est une suite logique de l’activité permanente de l’Association : on peut dire qu’un Collège de Bonnes Pratiques est ainsi naturellement constitué. Mais la complexité et la multitude des tâches à accomplir, tant pour l’AFU que pour chacun de ses membres, rend nécessaire la recherche d’une organisation unifiée, supprimant les redondances et mettant en valeur le cœur même du système : entourer et orienter le professionnel dans sa pratique quotidienne sans l’en détourner. Jean-François THEBAUT - Président, Conseil national professionnel de cardiologie Le Conseil national professionnel de cardiologie regroupe à parité six membres hospitaliers, dont un représentant du CNU , des hôpitaux généraux et des enseignants, désignés par la Société Française de Cardiologie (SFC) et six membres libéraux dont un représentant du CNO, du CNCF et de l’UFCV, désignés par le Syndicat National des Spécialistes des Maladie du Cœur et des Vaisseaux (SNSMCV). Ce Conseil a pour objectif de mener une action synergique pour la promotion de la qualité de l’exercice professionnel : Formation Médicale Continue (FMC), Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP), accréditation, avec la mise en œuvre de son entité Cardiorisq en cours d’agrément auprès de la HAS. Il ne se substitue en aucune façon aux structures déjà existantes qui conservent, pour l’instant, leur agrément et leur caractère opérationnel notamment pour la FMC et l’EPP. La démarche de création de ce Conseil a mûri depuis plusieurs années, ainsi existait-il déjà le CNFMC de cardiologie, sur le constat que pour être efficace, cette structure fédérative avait besoin d’un double leadership : scientifique qui ne peut être assuré à l’évidence que par la société savante, et professionnel pour lequel le syndicat a naturellement la légitimité, d’où la présidence alternante avec le président de la SFC, actuellement Pascal GUERET. Modérateur : Jean-Michel CHABOT - Conseiller médical du Directeur, Haute Autorité de Santé Mis en ligne le 25 janv. 2009

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 20
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français

Extrait

Simplifier la politique d’amélioration : quel rôle pour les Collèges de Bonnes Pratiques ?
Ensemble, améliorons la qualité en santé
Bertrand DUREUIL
Anesthésiste-réanimateur – SAMU, CHU de Rouen
Collège Français des Anesthésistes-Réanimateurs : triple OA
• SFAR • Collège des Enseignants
Gouvernance scientifique Gouvernance professionnelle
• OA pour l’EPP : janvier 2006 • OA pour accréditation : juin 2007 • OA pour FMC : juillet 2007
• SNARF • SNPHAR • SMARNU
3
Organisation de la labellisation de la FMC
CFAR n’organise pas directement actions FMC (indirectement par SFAR : composante scientifique)
CFAR "accrédite" formations délivrées par des organisateurs extérieurs (numéro à saisir sur le compte FMC-CFAR du Médecin)
19/12/2008
xxxxxxxxxxxxx
4
AVANTAGES « Modèle » CFAR
Indépendance scientifique Lecture jury représentatif différents modes exercice (PU, PH, libéral) Fiche intervenant : objectifs pédagogiques + Conflits intérêt sujet traité
Transparence financement CFAR non financé par industrie Regard extérieur Partenariat multiple "exigé" Demandes informations complémentaires si besoin
5
AVANTAGES "modèles" CFAR
Évaluation globale de l’ensemble des formations des AR (entre 100 et 120 dossiers/an, 20 000 J formation)
Rendu vers organismes affiliés : orientations thématiques, programmes EPP, gestion risques
Coût de gestion très bas
6
Évaluation des Pratiques Professionnelles : un dossier professionnel géré par le CFAR
Référentiels adaptés et méthodes par thème (production scientifique de la SFAR+++)
Contrat engagement
Document de synthèse de démarche d’EPP à enrichir au fur et à mesure
Demande validation par le CFAR
7
EPP et validation CFAR
Envoi électronique du dossier d’EPP au CFAR à partir du Dossier Personnel
Analyse par deux anesthésistes réanimateurs experts
EPP validé : envoi du certificat
Simplicité, réactivité, faibles coûts de gestion
8
Développement professionnel continu
“Intégrer amélioration des connaissances et évaluation des pratiques”
Légitimité des structures fédératives - Proximité avec les professionnels - Connaissance des besoins - Crédibilité des actions - Savoir-faire et réactivité
9
Est ce que les structures fédératives peuvent gérer le développement professionnel continu?
Yeswecan!!!
10
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents