REPUBLIQUE DE BULGARIE MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES LE VICE ...

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REPUBLIQUE DE BULGARIE MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES LE VICEMINISTRE Intervention de M. Ivan PETKOV, Viceministre des affaires étrangères, chef de la délégation bulgare Monsieur le Ministre des Affaires étrangères de la République française, Mesdames et Messieurs les Ministres, Chers collègues, Mesdames et Messieurs, J’ai l’honneur de représenter mon pays, la République de Bulgarie, à cette importante manifestation qui traduit la ferme volonté de la Communauté internationale à faire face au défi  extrêmement dangereux pour l’avenir de nos sociétés  que constitue le trafic des stupéfiants. Je voudrais remercier notre hôte, le Gouvernement français, d’avoir réuni les conditions qui ont permis des débats substantiels sur les modalités d’interaction dans la lutte contre la drogue. Ainsi, contribution estelle faite au renforcement de la coopération internationale dans ce domaine. La Bulgarie a accordé son plein soutien à la nouvelle administration constituée en Afghanistan après la suppression du régime des Talibans. Notre pays contribue pour le renforcement du gouvernement afghan en lui apportant une donation humanitaire et une aide militaire, par la reprise de l’activité de notre ambassade à Kaboul. Dans ce contexte, nous faisons partie des Forces internationales de sécurité /ISAF/. Au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU, où la Bulgarie est actuellement membre nonpermanent, nous avons toujours contribué à ce qu’il y ait des discussions de fond concernant la lutte contre la production de drogue en Afghanistan et contre son trafic, surtout à destination des pays européens. La Bulgarie soutient les efforts sincères de l’administration afghane et sa décision de créer une direction spéciale chargée de l’éradication du pavot d’opium et de l’élaboration d’un vaste programme de mesures contre la drogue, en collaboration avec certains pays industrialisés. Toutefois, l’année 2002 a été marquée par la tendance négative d’accroissement de la production d’opium à environ 3400 tonnes, les raisons à cela étant le fait que la démocratisation en Afghanistan n’a pas résolu le lourd problème de la pauvreté, et que l’insuffisance de l’assistance internationale n’a pas permis de supplanter le pavot par des cultures d’alimentation. Cette importante Conférence, organisée à Paris à l’initiative du Gouvernement français, a pour la première fois résolument attiré l’attention de la Communauté internationale sur les problèmes liés à la route de la drogue après sa sortie du territoire