Agence de santé Public Health publique du Canada Agency of Canada
Citation suggérée :Agence de santé publique du Canada.Lignes directrices pour la prévention et le contrôle de la maladie invasive due au streptocoque du groupe A. RMTC 2006;32S2:1-28.
Cette publication a été produite par la Section des publications scientifiques et des services multimédias de la Direction des communications. Pour obtenir des exemplaires supplémentaires ou pour vous abonner au Relevé des maladies transmissibles au Canada, veuillez communiquer avec le Centre des services aux membres, Association médicale canadienne, 1867 promenade Alta Vista, Ottawa (Ontario) Canada K1G 3Y6.Tél. : (613) 731-8610 Poste 2307 ou 888-855-2555 ou par télécopieur : (613) 236-8864.
On peut aussi avoir accès électroniquement à cette publication par Internet en utilisant un explorateur Web, à http://www.phac-aspc.gc.ca/pphb-dgspsp/publicat/ ccdr-rmtc
1: Définition de cas pour la surveillance nationale de la maladie invasive à SGA . . . . . . . . . . . . . . . 2: Définition de cas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .............. .. . . . . . . 3: Définition des contacts étroits . . . . . . . . . . . . . . . . . . ............................. . . 4:Facteursdéclenchantlaprisedemesuresloirosnds’éoculodsegrappesdecasauseind’uneorganisation.5 5: Recommandations relatives à la prise en charge des contacts . . . . . . . . . . . ........ . . .8.. . . . 6: Régimes chimioprophylactiques recommandés pour les contacts étroits. . . . . . . . ..31........
Annexes : 1: Personnes qui ont participé à l’élaboration et à la révision des lignes directrices . . . . . . . . . . . . . 2: Services de laboratoire pour les enqurlsécessilosdonlameeidaavnievisudueatêse streptocoque du groupe A . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ............................. . 2 3: Luttecontre l’infection invasive due aux streptocoques du groupe A dans les hôpitaux . . . . . . . . . .
i
Lignes directrices pour la prévention et le contrôle de la maladie invasive due au streptocoque du groupe A
ii
Lignes directrices pour la prévention et le contrôle de la maladie invasive due au streptocoque du
1.0 Introduction 3.0 Surveillance de la maladie Avant l’arrivée des antimicrobSitenesp,toinvasive à SGA au Canada r coccus pyogeneosavnitnoitAéGtSaàieSvGiAs)ep(Arguoeeucundfc’oiqoLstleptreclara-ualidàeédseutenam unecausecourantedemorbidité.L’introductiontdioenlaobligatoiredanstouteslesprovincesettousles dpéécnliicnillcionnesettandt’aduetrl’eisncaindteibnicoetidqeuleasamaelnatdriaeînàéSuGntAerritoires(PT)auCanada.Laplupartd’entreeux comptent sur la surveillance passive pour l’identifica-tcoeupteanudlaonnt,godnesaaonbnseérevsé7u0n.eDraénssulregseanncneédeesl’8in0f,eticotinodnescas.ChaquePTamisenplacedesprocé-dures pour la notification rapide des cas aux aàuSgGmAepnatrattoiountdaapnpsalreenmteonddees,advei(r1-m6u)médc.enihsgynécieintslseeqemêeunu’noitatnesérpalteeidladénssa rapports aux responsables compétents de la santé ÀcausedelagravitédelamaladieinvasiveàSGApeutbdliuquedanslesPT.Lelecteurdevraitsereporter risqueaccrud’infectionchezlescontactsétroitsdaeusxcadséfinitionsdecasadoptéesdansleurPTrespectif sporadiques,nousavonsformuléceslignesdirectrpiocuerslaprésentationderapportsàl’échellelocale. à la suite d’un exercice de concertation afin de fouSr.nipryogeneesst une coccobactérie à Gram positif, qui se auxresponsablesdelasantépubliqueetauxclinicpireénssenteenpairesouenchaînesdetaillepetiteà pduesblriqeunseedigensecamsedn’tisnfseucrtliaonpriinsveaesinvcehàarSgGeAeentsdaenlteméuorysenn(7)e. La maladie invasive à SGA est confirmée par des épreuves de laboratoire effectuées sur des cporonctaecstssuéstdroeitcso.nOcnerttraotuiovneràall’aalninsteexdee1s.participanétcshaauntillonsprovenantdesitesnormalementstériles. Les laboratoires locaux de microbiologie effectuent de 2.0 Objectifssensibilité aux antibiotiques à des finsépreuves de cliniques, alors que le Centre national pour le streptocoque (CNS) procède à des épreuves de Ceslignesdirectricesvisentàfaciliterlesenquêtseesnesnibilitéàdesfinsdesurveillanceseulement. santé publique et la prise en charge de la maladieCertains laboratoires provinciaux de santé publique et invasive à SGA au Canada. Elles traitent des poinltasboratoires de référence universitaires peuvent réalis suivants : certaines analyses moléculaires pour appuyer des sur des enquêteséclosions; toutefois, le CNS est le seulsurveillance et présentation de rapports laboratoire au Canada à effectuer le typage de la protéine M et le séquençage dumesures prises en santé publique lors de laegmèmndes isolats survenue de cas deS. pyogenpeosur la surveillance systématique. Le sérotypage, le séquençage moléculaire et les épreuvechimioprophylaxie des contacts étroits lutsetentcoettamalernieidalveàvasiSGledeseqnêuéilcédetsnà,erlermindancsteniborciminediasnAectracatàerisérétuaaxtnneisibilpésemédi-oi danslesétablissementsdesoinsdelonguedlougriqeuoessoetàorienterlaieenchargecliniquedesca (ESLD) et les services de garde d’enfants t des c pr s l de détails sur e eriotarobaledsecviersslepsunrtif2uonexeL’ancts.ontauqtêseusorsdesenfournislsnoitseuqsexausvetilareobarealsedvrcietoir pourS. pyogen(eas des éclosions de maladie invasive à SGAnnexe 2) . lutte contre l’infection invasive à SGA (annexe 3).
1
Lignes directrices pour la prévention et le contrôle de la maladie invasive due au streptocoque du groupe A
SeulslescasconfirmésdemaladieinvasiveàSGLAeCNSoffredesservicesdelaboratoirederéférence sontàdéclarationobligatoireàl’échellenationalep.ourleSGAassociéàunemaladieinvasive.Parmiles Actuellement, certains PT communiquent chaque2 195 isolats de sang, de tissu cérébral ou de liquide mois les données pour chaque cas avec certainescéphalorachidien (LCR) soumis entre 1993 et 1999, variables de base au Registre national des maladlieineMlepledeprotéitedtnfisuosvunetaiétiépytàs déclarationobligatoire,etd’autrestransmettentMde1s(28%),suividessérotypesM28(9%),M12 donnéesagrégéesselonl’âge,lesexeetlemois(d8e%),M3(8%)etM4(6(1%3).)Sauf en 2000-2001, l’épisode. M1 était toujours le sérotype le plus souvent identifié entre 1992 et 2004-(2103-106).5Le CNS étudie égale-4.0 Épidémiologie de lament la sensibilité aux antibiotiques des isolats de maladie invasive à SGAsSi.tepsyoagnealn.yeSssenutneaintseré%p,1115,2-000240sénesusledetoevortnanlosipstaleur17s8 au Canadarésistance à l’érythromycine, et 2 % étaient résistants à la clindamycine. Aucun isolat n’affichait de C’estenjanvier2000quel’infectioninvasiveàSrGvéaAsnisctoamncyeci(nà16l).eapicénliilena,culhromaphénicolouàla est devenue une maladie à déclaration obligatoire à l’échelle nationale. L’année la plus récente pour Les données cliniques sur les cas d’infection invasive laquelledesdonnéesnationalescomplètesontétàéSGAnesontpasrecueilliesàl’échellenationale.Les publiéesest2001.L’incidencegénéraledelamaldaodnineéesdel’étudedel’OntariosurleSGAfournis-en 2001 s’établissait à 2,7 pour 100 000 habitantsseL.eiedaleautrntd’pi’érlsuogolmidéiesnersestnemeng tauxd’incidencelesplusélevésontétésignaléscmhaelzadieinvasive.Lescasdétectésen1992et1993au les adultes dumsovisnideyde0e1s0e0c0t0è,y)s(5,3poure60anseunecarcanceeillsurvmesde enfantsde<1an(4,8pour100000)etdesenfanptospduleationprésentaientleplussouventletableau 1 à 4 ans (3,6 pour 100(08)tcoisnedna:tniefiquesdusievDénnoclisnesstdesuispelaouau0)0 . préliminairespourlesannéessubséquentesmettmeontus(48%),bactériémiesansfoyerseptique(14%) en évidence une légère variation dans l’incidencet pneumonie (11(17%).)Treize pour cent des cas ont générale : 2,8 pour 100 000 en 2002, 3,2 pour 10é0té classés comme un syndrome de choc toxique à 000en2003et2,6pour100000en2004(donnésetsreptocoque(SCTS),et6%souffraientd’unefasciite inédites, Agence de santé publique du Canada). nécrosante (FN). Le taux général de létalité (TL) DestauxélevésdemaladieinvasiveàSGAontétséé’téalieevnatitplàus13éle%v,émsacihselezsleTsLppaotiuerncthsasqouueffrsaynntdrdoemSeCTS détectéschezlesAutochtonesvivantdansl’Arcti(q8u1e%),deFN(45%)etdepneumonie(33%).Dans canadienparl’entremisedusystèmedeSurveillal’necnesemble,44(14%)descasontétéclasséscomme circumpolaireinternationale(enpopulation).Entrdeesinfectionsnosocomiales,dont14quiavaientété 2000 et 2002, aucun cas de maladie invasive à SGA n’aétésignaléchezlesnon-AutochtonesdesirnisfeqcuteésdedamnaslaudnieEiSnLvDaspiovueràpSerGsAonéntaeistâétgréoeitse.mLeent territoires, du Nord du Québec ou du Nord du associé à plusieurs pathologies sous-jacentes, notam-Labrador. En revanche, chez les Autochtones du NordduCanada,letauxd’incidencedelamaladidemiaebntèlt’ei,nlfeesctimoanlaàdViIeHs,pleulcmaonncaeirr,elsesetcla’radbiuospadt’hailecso,oll.e s’élevait à 9,0 pour 100 000 en 2000 (7 cas), à 3,0 pour100000en2001(2cas)età5,0pour10000Pa0rmilesisolatsdontonconnaissaitlesérotype,les en 2002 (4 c(a9-s11))seénnodsednoleS.pluserxuonbmtrnepaapenaiuxtarosépety(1Ms)%4221M,4,7(a%i)r,eMs4(6,p5r%é)l,iMm2i8n(,6%2e)Mt3 pour2003,letauxdemaladieinvasiveàSGAser(a5it,8%(1)7). Des résultats plus récents du système de égalementplusélevéchezlesAutochtones(2,6psouruvreillanceaccruedel’Ontariopourlapériode1992 100 000) que chez les non-Autochtones (1,9 pour 100 000) (7 cas dans l'ense(1m2)cel9bfontre)se.à199nc’ienidioatelndguaetnemtrosnuri