Visite académique - La revue du praticien 2001 - 1687 ; 51 : la visite médicale académique

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Mis en ligne le 01 juin 2006 (Academic detailing, outreach visit) Date de l'étude : juin 2006Les points clésOÙ mettre en oeuvre ?Dans le secteur libéral.de QUOI s’agit-il ?Transmettre des messages éducatifs, préventifs, de dépistage ou de prise en charge des patients, en vue d’améliorer les pratiques, par un contact individuel, essentiellement lors d’un échange au cabinet médical, 6 à 8 fois/an.QUI peut le faire ?Un individu ou une équipe ou une maison médicale. OÙ mettre en oeuvre ?Dans le secteur libéral. de QUOI s’agit-il ?Transmettre des messages éducatifs, préventifs, de dépistage ou de prise en charge des patients, en vue d’améliorer les pratiques, par un contact individuel, essentiellement lors d’un échange au cabinet médical, 6 à 8 fois/an. Documents complémentaires La revue du praticien - MG novembre 2005 : 1240 :visite médicale académique programme Infoproximed ( 329,48 Ko) La revue du praticien 2001 - 1687 ; 51 : la visite médicale académique ( 129,17 Ko) La revue du praticien - MG novembre 2005 : 1240 :visite médicale académique programme Infoproximed ( 329,48 Ko) La revue du praticien 2001 - 1687 ; 51 : la visite médicale académique ( 129,17 Ko) Mis en ligne le 01 juin 2006

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Méthodologie Médecine

AU SOMMAIRE

La « visite académique » J.-M. Chabot

Limitation de l’ouverture de la bouche. Orientation diagnostique P. Levy, B. Laure, A. Picard, B. Bonin, D. Goga

H ertension artérielle dey lp’adulte.Épidémiologie, étiologie, physiopathologie, diagnostic,évolution, pronostic. Traitement de l’hypertension artérielle essentielle B. Chamontin

Infections aiguës naso-sinusiennes Éaryngitelogoehipd ,tées de l’enfant. iagnostic, traitement J.-M. Klossek, J.-P. Fontanel

Syndrome néphritique aigu. Physiopathologie et diagnostic P. Meier, J. Rossert

Invagination intestinale aiguë du nourrisson. Physiopathologie, diagnostic, traitement d’urgence

À PARAÎTRE

DANS LES PROCHAINS NUMÉROS

Cataracte A. Abenhaïm, M. Assouline

Insuffisance aortique M.-É. Lopes, L. Hittinger

Agranulocytose médicamenteuse A. Najman

Retard de croissance staturo-pondérale M.-H. Odièvre, M. Odièvre

RÉFÉRENCES UNIVERSITAIRES

La « visite académique »

Cudreiteauilsien gf.o rCmetutlea teixopnr.eEssni ofani te,slt,’ esxeplroens spilouns ieoruirgsi ncaollla eègmueésri ccaainnaed ieesntsaectaadmeémriic-cains interrogés, quasiment intraduisible.

En motàmot,detailingcorrespondàl’activitéd’un représentant de commerce qui présente son produit, ses qualités et ses indications ;academicrenvoieàl’actionédu-cative, institutionnelle, officielle. Ainsi, l’academic detailingdéfinit une action officielleéducative, visantàla pré-sentation d’un produit, de manière que celui qui reçoit la présentation adopte le produit et l’utilise.

En fait, l’academic detailingest sans doute l’une des méthodes les plus appropriées pour obtenir des modifications du comportement professionnel des médecins.Àce titre, il apparaissait déjàdans le travail de Dave Daviset al.publiéen 1995 dans le Journal of the American Medical Association(JAMA)1. Dans ce travail, près de 160 expérimentations et programmes de formation médicale continue (FMC) avaient étéréanalysés un peuàla manière d’une revue systématique d’essais contrôlés. La quasi-inefficacitédes techniques de transmission passive de connaissances yétait démontrée. En revanche, les auteurs avaient constatéque les méthodes qui permet-tent aux médecins de trouver des réponses aux difficultés qu’ilséprouvent, fondées sur des résolutions de problèmes professionnels et prenant en compte les facteurs individuels de motivation, sont les plus susceptibles d’être efficaces en termes d’ap-prentissage et de modification du comportement.

Les auteurs avaientégalement mis enévidence que plus les«messages» étaient déli-vrés sous des formes variées et complémentaires (y compris relayés par la presse grand public et par les malades eux-mêmes) plus les médecinsétaient réceptifs. Voilàdonc l’academic detailingreconnu au premier rang des méthodes grâce aux-quelles la FMC pourrait trouver les moyens de son efficacité. Les laboratoires phar-maceutiques ne s’y sont pas trompés, eux qui entretiennentàgrand frais deséquipes nombreuses de visiteurs médicaux (voir encadré). Certes, leur action est orientée en fonction des finalités propres aux firmes de l’industrie biomédicale, mais la tech-nique reste globalement la même et l’efficacitéest vraisemblablement comparable. D’ailleurs l’academic detailingne constitue pas une découverte toute récente. L’ar-ticle princeps, décrivant les principes réunis dans la méthode, avaitétépubliédès 1990 dans le JAMA2. Les deux auteurs (l’un docteur en médecine, l’autre docteur en

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