Vous vous présentez à l'élection législative dans ma circonscription. A ce titre je souhaite vous interroger sur les sujets qui me préoccupent. Je suis membre de la Ligue Nationale Pour la Liberté des Vaccinations. Merci de me répondre auplus vite.
Qui sommesnous ?La Ligue Nationale Pour la Liberté des Vaccinations a été fondée le 8 juillet 1954 par le président Marcel Lemaire, et notre viceprésident fondateur était le Dr Arbeltier, médecin chef de l’hôpital de Coulommiers, député de SeineetMarne et viceprésident de l’Assemblée Nationale. Notre devise: Que la vaccination redevienne un acte médical librement consenti. Nos victoires: L’indemnisation par l’État des victimes de vaccinations obligatoires pratiquées dans un centre agréé (8 procès), puis quel que soit l’endroit où avaient été pratiquées ces vaccinations (5 procès). Le respect des certificats de contreindication, d’ailleurs prévus aux articles R.31118 à R.311118 du Code de la Santé Publique.
La loi n° 2007293 du 5 mars 2007 réformant la protection de l’enfance, publiée au J.O. du 6 mars 2007 a transformé le refus de vaccination en délit, alors qu’il était auparavant une simple contravention (art. 37). Parmi les motifs invoqués pour faire voter ce texte, figurait la possibilité de reconnaître par l’absence de vaccination à l’école, les enfants dont les parents pouvaient appartenir à une secte. Le ministre et le rapporteur, Madame Pécresse, se sont opposés à cet article par deux fois sans succès, en première lecture à l’Assemblée Nationale et, ensuite, sans plus de succès, cent un (101) sénateurs se sont également prononcés contre cet article. Devant la mauvaise foi du député qui a introduit cette aggravation, et lors d’une conférence publique qu’il animait à SainteColombe (Rhône) le 15 février 2007 à 19h – dans sa circonscription – le président de la Ligue Nationale Pour la Liberté des Vaccinations est allé à sa rencontre et lui a demandé publiquement :
« Peuton utiliser un acte médical comme la vaccination pour tester (débusquer, dépister) la dérive sectaire des parents ? Estce une stratégie efficace ? »
Profitant de la présence aux côtés du député d’un jeune homme ex « Témoin de Jéhovah » qui avait raconté son difficile parcours pour retrouver sa liberté , il a fait préciser par ce jeune homme que les enfants qui étaient dans les familles faisant partie des « Témoins de Jéhovah » étaient vaccinés. Car si les « Témoins » sont opposés aux transfusions sanguines, ils ne le sont pas aux vaccinations. Malgré un rappel de la question, le député a dévié sur la transfusion sanguine. Il n’a jamais répondu à la question qui lui était posée. Puis la Ligue a interrogé « l’Église de Scientologie » à Genève, pour connaître la position de cet organisme. Ce dernier a la même position ; s’il impose à ses adeptes de prendre soin de leur corps pour le maintenir en bonne santé, il n’a aucune opposition aux vaccinations.
Voilà donc deux « sectes », présentées par le président de la Commission contre les dérives sectaires comme les deux plus dangereuses en France, qui échapperaient à la détection par ce moyen. Le vrai motif du dépôt de cet amendement par ce député du Rhône, dont vous connaissez peutêtre le passé, seraitil la présence del’Institut Mérieux dans son département ?
Êtesvous favorable à l’abrogation de ces nouvelles sanctions pénales ?
Dans un état moderne comme la France, la persuasion doit être la règle. L’obligation ne serait acceptable que si la vaccination était absolument efficace et sans aucun risque, ce qui n’est pas le cas. Le BCG, autrefois vaccination mythique, est aujourd’hui complètement remis en cause. Vérité hier... La vaccination contre l’hépatite B dans la population générale est un bon exemple de couverture vaccinale réussie sans obligation : 26 millions de vaccinés en 24 mois. La loi Kouchner de 2002 impose d’ailleurs le consentement éclairé pour tout acte médical. La vaccination est bien un acte médical et, à ce titre, elle entre dans le champ d’application de cette loi.