Médicaments des villes, médicaments des champs. Réglementation stricte, contre pragmatisme - article ; n°334 ; vol.90, pg 211-220

Olivier Lafont

Description

Revue d'histoire de la pharmacie - Année 2002 - Volume 90 - Numéro 334 - Pages 211-220
Medicines for towns and medicines for countrysides
In France, before the Revolution, strict regulations always coexisted with pragmatic solutions. It was particularly the case for medicines.
The regulations of the communities of apothecaries, in towns, ruled the conditions of the preparation and of the distribution of medicines to people. The application of these regulations was very strict and many conflicts occured between apothecaries, grocers and surgeons. But, all that concerned people living in towns. What was it for countrysides ? No medicine doctors, no apothecaries, a few surgeons ! How could it be possible to cure countrymen ? King's medicines, charitable ladies, ecclesiastics and pedlars were the solutions. Many books were redacted, during the XVIIth and the XVIIIth centuries, in order to help charitable persons to prepare easily non-expensive but efficient medicines for poor people.
En France, avant la Révolution, des règles strictes coexistaient toujours avec des solutions pragmatiques. C'était le cas pour les médicaments. Les statuts des communautés d'apothicaires régissaient dans les villes les conditions de préparation et de distribution des médicaments. L'application de ces règles était fort stricte et de nombreux conflits opposèrent les apothicaires aux épiciers et aux chirurgiens. Cela ne concernait toutefois que les villes. Qu'en était-il dans les campagnes ? Pas de médecin, pas d'apothicaire, peu de chirurgiens ! Comment soigner les habitants des campagnes ? La solution a été apportée par le recours aux médicaments du Roi, aux dames charitables, aux ecclésiastiques et aux colporteurs.
De nombreux ouvrages ont été rédigés, au cours du XVIIe et du XVIIIe siècle, afin d'aider les personnes charitables à préparer aisément des remèdes efficaces, mais peu coûteux, pour soigner les pauvres gens.
10 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

• Publié par: REVUE_D-HISTOIRE_DE_LA_PHARMACIE
• Publié le: 01 janvier 2002
• Nombre de lectures: 8
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Olivier Lafont

Médicaments des villes, médicaments des champs.

Réglementation stricte, contre pragmatisme

In: Revue d'histoire de la pharmacie, 90e année, N. 334, 2002. pp. 211-220.

Abstract

Medicines for towns and medicines for countrysides

In France, before the Revolution, strict regulations always coexisted with pragmatic solutions. It was particularly the case for

medicines.

The regulations of the communities of apothecaries, in towns, ruled the conditions of the preparation and of the distribution of

medicines to people. The application of these regulations was very strict and many conflicts occured between apothecaries,

grocers and surgeons. But, all that concerned people living in towns. What was it for countrysides ? No medicine doctors, no

apothecaries, a few surgeons ! How could it be possible to cure countrymen ? King's medicines, charitable ladies, ecclesiastics

and pedlars were the solutions. Many books were redacted, during the XVIIth and the XVIIIth centuries, in order to help charitable

persons to prepare easily non-expensive but efficient medicines for poor people.

Résumé

En France, avant la Révolution, des règles strictes coexistaient toujours avec des solutions pragmatiques. C'était le cas pour les

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distribution des médicaments. L'application de ces règles était fort stricte et de nombreux conflits opposèrent les apothicaires aux

épiciers et aux chirurgiens. Cela ne concernait toutefois que les villes. Qu'en était-il dans les campagnes ? Pas de médecin, pas

d'apothicaire, peu de chirurgiens ! Comment soigner les habitants des campagnes ? La solution a été apportée par le recours

aux médicaments du Roi, aux dames charitables, aux ecclésiastiques et aux colporteurs.

De nombreux ouvrages ont été rédigés, au cours du XVIIe et du XVIIIe siècle, afin d'aider les personnes charitables à préparer

aisément des remèdes efficaces, mais peu coûteux, pour soigner les pauvres gens.

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Lafont Olivier. Médicaments des villes, médicaments des champs. Réglementation stricte, contre pragmatisme. In: Revue

d'histoire de la pharmacie, 90e année, N. 334, 2002. pp. 211-220.

doi : 10.3406/pharm.2002.5357

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pharm_0035-2349_2002_num_90_334_5357