Members of the Department of Oriental history : Handbook of Oriental History - article ; n°2 ; vol.48, pg 649-678
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Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient - Année 1957 - Volume 48 - Numéro 2 - Pages 649-678
30 pages

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Publié le 01 janvier 1957
Nombre de lectures 40
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Louis-Charles Damais
Members of the Department of Oriental history : Handbook of
Oriental History
In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 48 N°2, 1957. pp. 649-678.
Citer ce document / Cite this document :
Damais Louis-Charles. Members of the Department of Oriental history : Handbook of Oriental History. In: Bulletin de l'Ecole
française d'Extrême-Orient. Tome 48 N°2, 1957. pp. 649-678.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/befeo_0336-1519_1957_num_48_2_1445BIBLIOGRAPHIE 649
'AGE AU UEU I)K LIRE
28 i du dernier alinéa Po'-hshi P'o-lu-she (= P'o-lou-che)
5 87я Saka 30 897 Saka
№ IX № LX 30 9
32 2 /l С, a vannes Chavannes
6 de la traduction 53 slhiráňga , sthiraňga
2 5 56 sthiraňga slhirâiiga
58 sthiraňga 9
60 6 45 65 i
61 6 Tu en Yuen (= Yuan)
On aurait aussi aimé que les traductions en indonésien soient plus précises,
mais on se heurte aussitôt, il est vrai, aux difficultés d'interprétation que présentent
des textes pas toujours clairs et il n'était évidemment pas possible de traiter dans
un ouvrage comme celui-ci tous les aspects des problèmes soulevés.
Nous terminerons en souhaitant que les prochains fascicules de cette première
histoire originale de l'Indonésie écrite par un Indonésien ne se fassent pas trop
attendre.
L.-C. Damais,
Djakarta, juin-juillet 1965.
Handbook of Oriental History by Members of the Department of Oriental History,
School of and African Studies, University of London. Edited by С. Н.
Philips, London, Office of the Royal Historical Society, 1961, vin 4™ 265 p.
On ne saurait trop louer l'idée qui a présidé à l'élaboration de ce Manuel d'Histoire
orientale, car tout chercheur est heureux d'avoir sous la mam un répertoire facile
à manier lui permettant de retrouver sans trop de perte de temps différentes
données : chiffres, dates ou noms qui lui échappent ou dont il veut vérifier l'ortho
graphe ou encore l'exactitude. Un manuel bien fait peut donc rendre des services
inappréciables non seulement aux étudiants, mais encore aux chercheurs plus
avancés.
Le domaine survolé par ce manuel est bien vaste et l'on comprend que différents
auteurs se soient partagé la tâche.
Le volume est divisé en cinq sections : I. Le Proche et Moyen Orient par Bernard
Lewis; II. L'Inde et le Pakistan par C.H. Philips; III. L Asie du Sud-Est et l'Archipel
par D.G.E. Hall tous les trois professeurs à l'Université de Londres. Viennent
ensuite : IV. La Chine par O.P. N.B. Van der Sprenkel et V. Le Japon par W.G. Beasly,
tous deux lecteurs à l'Ecole des Etudes Orientales et Africaines de Londres.
Nous n'étudierons ici de la Section III (p. 97-162) que les passages consacrées
à l'Indonésie et à la Malaisie, en nous permettant seulement quelques remarques
sur les autres pays.
Disons tout d'abord que le titre manque quelque peu de clarté, car l'Archipel
fait partie de l'Asie du Sud-Est et nous ne voyons pas la nécessité de le citer à
part. D'ailleurs, si l'on prend ce mot dans son sens géographique, il devrait com
prendre les Philippines ^. Or, ce pays n'est mentionné nulle part. Si. par contre,
on a voulu exprimer l'état actuel des choses, pourquoi ne pas employer le mot Indo
nésie qui est un concept politique précis? '2'.
(*) Dans son Descriptive Dictionary dont nous reparlerons plus loin, Crawfurd comprend bien les
Philippines dans le terme к Asiatic Archipelago я .
(2> On pourrait nous dire qu'il y a le Bornéo du Nord et une partie de l'île de Timor qui ne 650 BIBLIOGRAPHIE
Ceci ne serait qu'un détail si dans le texte on avait fait une distinction précise
entre les habitants de la Péninsule malaise et ceux de l'Indonésie. Mais lorsque
l'auteur emploie l'expression к the Malays?), il semble qu'il pense uniquement
aux habitants de la Péninsule alors que, si l'on ne précise pas de concept politique,
cette expression peut s'appliquer aussi bien aux habitants de Soumatra et même
du reste de l'Archipel indonésien. Et enfin, le rôle joué dans le passé par Sou
matra, Java et Bali — pour ne citer que les trois îles principales — est suffisamment
important pour qu'on le fasse ressortir dans un manuel de ce genre.
Etant donné que cet ouvrage sera utilisé en premier heu par des étudiants et le
public cultivé non spécialiste, il nous semble qu'on ne saurait être trop prudent
dans les affirmations que l'on peut être amené à faire par souci de simplification,
afin de ne pas risquer de faire se cristalliser dans l'esprit des lecteurs qui ne sont
pas en mesure de procéder eux-même à des vérifications des notions soit erronées,
soit non encore prouvées, ou qui, dans un ouvrage plus étendu, auraient dû être
présentées avec beaucoup plus de nuances. Ceci vaut surtout pour les étudiants
dont la spécialité est autre et qui ne consulteront certains passages qu'à titre de
référence.
Nous regrettons de devoir constater, pour la région qui nous intéresse ici, que
nombre d'affirmations sont présentées sans la moindre restriction alors que le
moins que l'on puisse en dire est qu'elles sont fort hypothétiques ou, dans certains
cas, entièrement fausses.
Nous allons maintenant étudier le texte paragraphe par paragraphe.
Le Premier chapitre est intitulé « La romanisation des mots birmans, siamois et malais n.
A la page 99, après trois paragraphes sur la transcription du birman et du thaï
landais^1' l'auteur poursuit (p. 99, dernière ligne) :
et Les langues de l'Indochine étaient toutes, dans leur forme originale, monos
yllabiques : d'où l'intonation qui est partie intégrante du sens des mots.»
Cette courte phrase est déjà inexacte et tellement imprécise que l'on ne saurait
l'accepter. Tout d'abord qu'entend l'auteur par «• Indo-China » ? Il semble que
ce soit ce qui était jusqu'à ces dernières années dénommé officiellement «Indo
chine française», mais к Indochine» étant aussi un concept géographique, il aurait
fallu au moins prévenir le lecteur.
En tous cas, déclarer tout simplement que toutes les langues de «l'Indochine»
étaient à l'origine monosyllabiques, est faire une déclaration bien à la légère mais
aussi bien lourde de conséquences...
A quelle époque se rapporte d'ailleurs l'expression «in their original forms»?
Car il est à craindre que nous ne devions jamais connaître cette «forme originale»
des langues de l'Indochine (ou d'ailleurs...). Et la seconde partie de cette remarque
«hence intonation is part of the meaning of the words», aurait à tout le moins
font pas partie de l'Indonésie au sens politique de ce mot et c'est exact. La réponse sera que dans
la section que nous étudions ici, on ne peut découvrir la moindre référence à ces régions.
W Bien qu'il ne s'agisse pas de notre spécialité, il y a lieu de faire remarquer que le chapitre
s'ouvre par une phrase étonnante : «There is no exact and scientific system, especially in the case
of Burmese and Siamese». Si l'auteur veut dire qu'il n'y a pas de tel système dans l'usage courant,
c'est exact, mais ce n'est pas ce que cette phrase signifie. Or trouve-t-il le système de transcription
exposé par M. Cœdès dans BEFEO, XXXI ni exact, ni scientifique? Il est vrai que ce système et les
autres del'EFEO qui sont mentionnés à la page 10З sont critiqués parce qu'ils «make formidable
demands upon the ordinary English reader called upon to tackle the bewildering variety of dia-
crital signs employed in modern French transliteration. я Die Kunst ist schwer... BIBLIOGRAPHIE 651
besoin d'être étayée par quelques arguments, car nous ne croyons pas qu'il soit
prouvé que l'intonation est une conséquence du monosyllabisme.
Enfin, nous supposons que le khmèr, le cham et toutes les langues « monta
gnardes 33 qui leur sont apparentées font partie des langues de l'Indochine? Nous
ne savons si l'auteur voudrait prétendre que dans leur forme originale ces langues
étaient monosyllabiques, mais il est en tout cas certain qu'elles ne connaissent
pas de tons.
Quel intérêt y a-t-il à sacrifier à ce point l'exactitude à la brièveté?
L'auteur poursuit : «Sauf dans des ouvrages de linguistique cependant, aucun
signe tonal n

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