Mémoires d un chef de claque; souvenirs des théatres recueillis par Jules Lan
322 pages
Français

Mémoires d'un chef de claque; souvenirs des théatres recueillis par Jules Lan

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^ .^
^^l'-r
'«^^?M»w«^ .;•APURCHASED FOR THE
L/BR/\R^LI^IVERSITY or TOnO^TO
FROM THE
SPECIAL CUANiCANADA COUNCIL
roR
DRAMà
'rm,/:MÉMOIRES
CHEF DE CLAQUED'UNIMPHIME CFNTRIL"; —IR DES CriBMINS PB FIR. IMHIireniB CIUIX.
RUE BEROkHl, PARI?. — 2S0*J-Î.JO,MÉMOIRES
d'un
DE CLAQUEPHEF
THÉÂTRESSOUVENIRS DES
RECUEILLIS PAR
JULES LAN
qui nous délivrera des Grecs et des Romains.
PARIS
LIBRAIRIE NOUVELLE
BOVLF.VARD DES ITALIENS, ET RUE DES SAINTS-PÈRES, 2215,
1883
de traduction réservésDroits do reproduction etL-^PRÉFACE
remonte presqueL'origine de la claque à celle du
théâtre.
L'empereur Néron, ce tyran maniaque , se lit
histrion pour mieux parler à l'imagination d'un
Il descenditpeuple asservi. jusqu'à briguer les
applaudissements des spectateurs. Racine, dans Bii-
tannicus, fait le portrait de ce monstre, qui était
à la l'ois cruel et grotesque. Il excelle (dit-ilj
sa voix sur unA venir prodiguer théâtre
;
A réciter des chants qu'il veut qu'on idolâtre
;
momentsTandis que des soldats, de en moments,
Vont arracher pour lui des applaudissements.
Burrlius et Sénèque, placés de chaque côté de
la scène, donnaient le signal des applaudissements
:
dec'étaient de vrais chefs claque !2 MÉMOIRES d'un CHEF DE CLAQUE
Les ministres de Néron dictaient au peuple son
!devoir en lui criant : Plaudite, cives
à Rome.Cette formule devint traditionnelle Les
au écoutaient lesRomains assemblés théâtre,;
poètes et les applaudissaient avec transport et les;
poètes ne rougissaient pas de leur demander, avec
une noble audace, la digne récompense du fruit
de leurs veilles, par cette formule adoptée et d'au-
(Applaudissez,tres équivalentes : Plaudite, cives I
! là du nom de romainscitoyens De l'étymologie)
a donné aux claqueurs. On les appellequ'on
aussi les chevaliers du lustre, parce qu'ils se pla-
cent, ordinairement; au parterre, sous le lustre*.
Les claqueurs sont commandés par un chef et
un sous-chef. Le chef est choisi par le directeur
Dans grandes occasions, il desdu théâtre . les ay
chefs d'escouades dans le parterre C'estrépandus .
une vraie stratégie.
Les claqueurs ont souvent livré une bataille aux
cabaleurs et siffïeurs. Il manque un poète pour
achanter ces combats du parterre , comme on
».chanté « le combat des rats et des belettes
dansRabelais parle plusieurs fois des claqueurs
ses œuvres.
« Ne cherchons honneur ny applaudissements
,
mais la vérité seule. » — {Pantacjruel.)
1. Les romains de nos jours valent mieux que les grecs tri'
cheurs.

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