Notes de lecture - article ; n°1 ; vol.110, pg 425-432
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Bulletin de correspondance hellénique - Année 1986 - Volume 110 - Numéro 1 - Pages 425-432
I. Dans le décret des Tèniotes IG XII 5, 860 en l'honneur du banquier L. Aufidius Bassus, on restituera, 1. 39, en combinant ce que donnent le marbre de Cambridge et le double du Musée de Tènos, ὄ[τι] δικαίαν, qui est, dans la langue tardive, l'équivalent du grec classique ὄτι δικαιοτάτην. II.Dans le compte délien de 156/5, ID, 1417, B, II, 1. 118-122, le garant du fermier Φιλοκράτης Εύρήμονος Σαλαμίνιος n'est pas, comme l'a écrit J. Pouilloux, Études déliennes, p. 405 et n. 32, un étranger originaire d'une Apollonia inconnue, mais un Athénien du dème Apollonis. Les rapports entre la nationalité des fermiers des domaines sacrés et leurs garants sous la seconde domination attique. III. La tentative faite par Mme Le Dinahet pour localiser les fermes qu'Apollon délien possédait à Rhénée à partir de l'enregistrement annuel des loyers se heurte à des objections insurmontables. État présent de notre collection des états de lieux décennaux des fermes sacrées de Délos et de Rhénée sous l'Indépendance. Réflexions sur l'emplacement et l'origine du nom de la ferme de Rhénée dite Charônéia.
Στό ψήφισμα τών Τηνίων IG XII 5, 860, προς τιμή του τραπεζίτη L. Aufidius Bassus, θά αποκαταστήσουμε στό στ. 39, σέ συνδυασμό μέ τό μάρμαρο του Cambridge καί μέ τό δμοιό του στό Μουσείο της Τήνου « δ[τι] δικαίαν » πού σημαίνει στην ύστερη γλώσσα τό αντίστοιχο του ελληνικού κλασικού δ ρ ου « δτι δικαιοτάτην ». Π. Στην απόδοση δαπανών της Δήλου του 156-5, ID, 1417, Β, II, στ. 118-122, ό εγγυητής του γαιοκτήμονα Φιλοκράτη Εύρήμονος Σαλαμινίου δέν είναι, δπως τό έγραψε 6 J. Pouilloux, Études déliennes, σελ. 405 καί σημ. 32, ένας ξένος πού κατάγεται άπό μιαν άγνωστη Απολλωνία, αλλά ένας Αθηναίος άπό τό δήμο Άπολλωνίς. Οι σχέσεις μεταξύ της υπηκοότητας τών γαιοκτημόνων καί τών εγγυητών τους τήν εποχή της δεύτερης αττικής κατοχής. III. Ή απόπειρα της κυρίας Le Dinahet (Les Cyclades [1983], σελ. 135-141) νά εντοπίσει τά αγροκτήματα της Ρήνειας πού ανήκαν στον Απόλλωνα, μέ βάση τήν ετήσια καταγραφή τών ενοικίων, προσκρούει σέ ανυπέρβλητες αντιρρήσεις. Σημερινή κατάσταση της συλλογής μας τών ελέγχων της δεκαετίας τών ιερών κτημάτων της Δήλου καί της Ρήνειας στην περίοδο της Ανεξαρτησίας. Σκέψεις πάνω στή θέση καί τήν προέλευση του ονόματος του αγροκτήματος Χαρώνεια στή Ρήνεια.
8 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1986
Nombre de lectures 31
Langue Catalan

Extrait

Jacques Tréheux
Notes de lecture
In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 110, livraison 1, 1986. pp. 425-432.
Citer ce document / Cite this document :
Tréheux Jacques. Notes de lecture. In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 110, livraison 1, 1986. pp. 425-432.
doi : 10.3406/bch.1986.1808
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bch_0007-4217_1986_num_110_1_1808Résumé
I. Dans le décret des Tèniotes IG XII 5, 860 en l'honneur du banquier L. Aufidius Bassus, on restituera,
1. 39, en combinant ce que donnent le marbre de Cambridge et le double du Musée de Tènos, [τι]
δικαίαν, qui est, dans la langue tardive, l'équivalent du grec classique τι δικαιοτάτην. II.Dans le compte
délien de 156/5, ID, 1417, B, II, 1. 118-122, le garant du fermier Φιλοκράτης Εύρήμονος Σαλαμίνιος
n'est pas, comme l'a écrit J. Pouilloux, Études déliennes, p. 405 et n. 32, un étranger originaire d'une
Apollonia inconnue, mais un Athénien du dème Apollonis. Les rapports entre la nationalité des fermiers
des domaines sacrés et leurs garants sous la seconde domination attique. III. La tentative faite par
Mme Le Dinahet pour localiser les fermes qu'Apollon délien possédait à Rhénée à partir de
l'enregistrement annuel des loyers se heurte à des objections insurmontables. État présent de notre
collection des états de lieux décennaux des fermes sacrées de Délos et de Rhénée sous
l'Indépendance. Réflexions sur l'emplacement et l'origine du nom de la ferme de dite
Charônéia.
περίληψη
Ι. Στό ψήφισμα τν Τηνίων IG XII 5, 860, προς τιμή του τραπεζίτη L. Aufidius Bassus, θά
ποκαταστήσουμε στό στ. 39, σέ συνδυασμό μέ τό μάρμαρο το Cambridge καί μέ τό μοιό του στό
Μουσεο τς Τήνου « [τι] δικαίαν » πού σημαίνει στήν στερη γλώσσα τό ντίστοιχο το λληνικο κλασικο ρου
« τι δικαιοτάτην ». II. Στήν πόδοση δαπανν της Δήλου το 156-5, ID, 1417, Β, II, στ. 118-122, γγυητής
του γαιοκτήμονα Φιλοκράτη Ερήμονος Σαλαμινίου δέν εναι, πως τό γραψε J. Pouilloux, Études
déliennes, σελ. 405 καί σημ. 32, νας ξένος πού κατάγεται πό μιαν γνωστη πολλωνία, λλά νας Αθηναος
πό τό δμο Άπολλωνίς. Ο σχέσεις μεταξύ τς πηκοότητας τν γαιοκτημόνων καί τν γγυητν τους τήν ποχή τς
δεύτερης ττικς κατοχς. III. Ή πόπειρα τς κυρίας Le Dinahet (Les Cyclades [1983], σελ. 135-141) νά
ντοπίσει τά γροκτήματα τς Ρήνειας πού νήκαν στόν πόλλωνα, μέ βάση τήν τήσια καταγραφή τών
νοικίων, προσκρούει σέ νυπέρβλητες ντιρρήσεις. Σημερινή κατάσταση τς συλλογής μας τν λέγχων της
δεκαετίας τών ιερών κτημάτων τς Δήλου καί τς Ρήνειας στήν περίοδο της νεξαρτησίας. Σκέψεις πάνω
στή θέση καί τήν προέλευση το νόματος το αγροκτήματος Χαρώνεια στή Ρήνεια.DE LECTURE NOTES
rendu d'un I. double, par Dans les identifié la Tèniotes ZPE 36 par en (1979), lui l'honneur au aux Musée p. du 145 de banquier Tènos, à 149, Roland du L. décret Aufidius Etienne bien Bassus connu a publié (ier IG un siècle XII fragment 5, avant 860,
J.-C.) et conservé à Cambridge1. A cette occasion, R. É. a résolu, sans rien modifier
au texte, la difficulté que présentait la 1. 21, en écrivant έκτων τόκων (intérêts au
denier six) en place du εκ των τόκων du Corpus, qui avait provoqué chez les précédents
éditeurs des exégèses diversement insuffisantes2. C'est un gain essentiel. En revanche,
on est surpris de voir, un peu plus bas, la restitution buter sur un obstacle mineur.
Aux 1. 39-40, en combinant ce que donnent le marbre de Cambridge et le double
de Tènos, R. É. a rétabli le texte suivant :
εν τε τοις άλλοις πασιν Ο. .δικαίαν και ευσεβή γνώμην έχων κ.τ.λ.
Il commente : « On lit nettement sur le nouveau fragment δικαίαν : l'adjectif
se rapporte donc à γνώμην. Avant δικαίαν on a la place pour deux ou trois lettres :
un omicron semble sûr après πασιν ; on pourrait proposer δ[τι], mais la construction
de la phrase paraît peu claire après cette conjonction. Je préfère donc ne pas donner
de restitution »3.
La solution de ce petit problème est bien simple. Il faut évidemment écrire
ο[τι] qu'on rapportera à δικαίαν sans obscurcir la construction. A basse époque,
Οτι δικαίαν est l'équivalent de οτι δικαιοτάτην de la langue classique. Le Thésaurus
d'H. Estienne cite de nombreux exemples du tour4. "Οτι porte naturellement aussi
sur ευσεβή et l'on traduira : « Et, dans toutes les autres circonstances, exprimant
l'avis le plus juste et le plus pieux, etc. ».
II. Il faut savoir beaucoup de gré à J. Pouilloux d'avoir rassemblé dans le
supplément I au Bulletin de correspondance hellénique (Études déliennes, 1973) les
(1) Cf. J. et L. Robert, Bull (1980), 351.
(2) R. Bogaert s'est aussitôt rallié à la solution de R. Etienne.
(3) L.c, p. 149.
(4) S.v. δτι, col. 2333. JACQUES TRÉHEUX [BCII 110 426
mentions des Salaminiens de Chypre signalés dans les inscriptions de Délos5. Les
listes de ce genre, ordonnées par villes ou ethnies et dressées par des spécialistes,
facilitent grandement l'élaboration de l'index délien et lui épargnent bien des faux
pas6. Naturellement, elles ne sont pas elles-mêmes à l'abri de menues défaillances
qui comptent peu au regard des services qu'elles rendent.
En 156/5, un Salaminien de Chypre établi à Délos depuis cinq ans au moins,
Φιλοκράτης Εύρήμονος Σαλαμίνιος, renouvelle pour cinq ans le bail d'une partie de
ferme7 et de diverses dépendances : του [Σω]σ[ιμαχείου ?] το άνω μέρος και το
προσευρεθεν γεωρίδιον και το . . υγ. .υτ. . . .τ[δ προσ]ον τώι νεωριδίωι, δ έμισθώσατο εις έτη
πέντε τα μ[ετα] Καλλί[στρατον άρχ]οντα Φιλοκράτης (Ε)ύρήμονος (Σ)αλαμίνιος δραχμών. . . .
Η+Η τον [ένιαυτόν έκαστον · έγγυ]ητής Άσκληπιάδης Νικόδημου Άπολ[λωνιε]ύς8.
J. Pouilloux commente : « En cette occasion, Philocratès prend comme garant
de son bail un étranger comme lui : Asclèpiadès, fils de Nicodèmos, d'Apollonia »
et ajoute en note : « II est évidemment impossible de déterminer de quelle Apollonia
Asclèpiadès était originaire »9.
Il est d'autant plus impossible de déterminer de quelle Apollonia Asclèpiadès
était originaire qu'il n'était originaire d'aucune. Car, à une seule exception possible
près, que m'a rappelée J. Bousquet et qui ne saurait être ici en cause10, l'ethnique
de toutes les Apollonia, si nombreuses, du monde grec est 'Απολλωνιάτης et jamais
'Απόλλων ιεύς11. Άπολλωνιεύς est, comme on sait, le dèmotique d'un dème attique
créé en 200 avant J.-C. pour meubler avec douze autres la tribu Attalis et baptisé
du nom de l'épouse d'Attale Ier, Apollonis12. Le dème est bien vivant vers 150 et
(5) P. 398-413.
(6) P. Roussel, « Les Athéniens mentionnés dans les inscriptions de Délos », BCH 32 (1908), p. 303-444 ;
J. Hatzfeld, « Les Italiens résidant à Délos dans les de l'île », BCH 36 (1912), p. 5-218 ;
M. Lacroix, « Les étrangers à Délos », Mélanges Glotz (1932), p. 501-525. L. Robert a mis à jour la prosopo-
graphie des Massaliètes, notamment à Délos, J. Savants (1968), p. 197-204.
(7) J. Pouilloux, Le, p. 405 : « un immeuble, ou plutôt une partie d'immeuble ». Dans la citation qui
suit, τδ άνω μέρος s'oppose clairement à το κάτω [μέρος] de l'article suivant (1. 122-123) que J. H. Kent,
Hesperia 17 (1948), p. 286, n. 149 a complété en écrivant του [Σωσιμαχ]είου. Sosimachéia, ferme de Délos,
est à l'origine désignée par un pluriel [IG XI 2, 156, B, 1. 16) et semble donc bien avoir été constituée de deux
ou plusieurs parties. Mais, même si l'on récuse la restitution de Kent, installée sur des repères fragiles, le
contexte montre qu'il s'agit d'une ferme et non d'un immeuble, le chapitre des locations étant ordonné :
domaines (χώρια et κήποι de la 1. 78 à la 1. 142, immeubles ensuite). Le νεωρίδιον (logement pour remiser une
barque) n'implique pas nécessairement que cette partie de la ferme ait longé la mer (τό άνω peut se référer,
autant qu'à l'altitude, à l'éloignement du rivage). Le sens de προσευρεθεν reste incertain : peut-être faut-il
entendre que l'existence d'un νεωρίδιον, non consignée dans le précédent contrat, a été relevée par les administ
rateurs qui ont dressé l'état des lieux intégré au nouveau.
(8) ID, 1417, B, II, 1. 118-122.
(9) L.e, p. 405 etn. 32.
(10) Celle d'une Apollonia mentionnée par T. Live, XXVIII, 8, 8 à la frontière de la Locride et de l'Étolie,
ville à laquelle L. Lerat, Le

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