Offre locale et engagement de l État. Les enseignements technique et primaire supérieur à Nancy et les conditions de leur évolution sous la Troisième République - article ; n°1 ; vol.66, pg 47-83
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Offre locale et engagement de l'État. Les enseignements technique et primaire supérieur à Nancy et les conditions de leur évolution sous la Troisième République - article ; n°1 ; vol.66, pg 47-83

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Description

Histoire de l'éducation - Année 1995 - Volume 66 - Numéro 1 - Pages 47-83
The author examines the institutional, material and financial conditions of the development of a rather new supply of schooling within the limits of a big country town. That development is supervised and partly paid for by the State during the Third Republic whereas it had long been ruled by local initiative and funding. In Nancy, that evolution relies on a permanent group of schools which adapt themselves to the deep changes of their general conditions -from scarcity to the growth of the total number of children - by diversifying their courses, developing in particular their workshops and their vocational training, by opening their doors to apprentices and by developing their links with upper technical teaching. After the first world war, the local budget deficit, combined with the schools investment needs, and the greater consistency of the help of the State enable it to make up the school system again, in spite of that local distinctiveness. On the other hand, the incentive approach adopted by the State does not enable it to influence efficiently the structure and the contents of the compulsory vocational classes constituted from 1920.
Bezogen aufeine große Provinzstadt untersucht der Autor die institutionellen, materiellen und finanziellen Rahmenbedingungen für die Herausbildung eines relativ neuen Schulangebots, das lange Zeit von ortlichen Initiativen und Finanzierungsmöglichkeiten abhängig gewesen war, dessen Lenkung und teilweise auch Finanzierung im Laufe der III. Republik aber immer mehr zur Aufgabe des Staates wird. In Nancy laßt sich diese Entwicklung an einem festen Kern von Schulen festmachen, welche sich an die tiefgreifenden Veränderungen ihrer Existenzgrundlagen, insbesondere die steigenden Schülerzahlen, durch Erweiterung ihres Lehrangebotes anpassen. Insbesondere wird dies durch Ausbau der schuleigenen Werkstdtten und der Fachausbildungsangebote, Offnung fiir die Lehrlingsaus- bildung und Intensivierung der Zusammenarbeit mit den hoheren technischen Anstalten erreicht. Nach dem ersten Weltkrieg gelingt es dem Staat auf Grund der Finanzengpässe der Kommunen und des Investitionsbedarfs der Schulen einerseits und einer kohärenteren Schulpolitik andererseits, trotz der örtlichen Besonderheiten in die Schulversorgung ordnend einzugreifen. Trotz dieser Initiativen ist er allerdings nicht in der Lage, wirkungsvoll auf die Lehrformen und -inhalte der seit 1920 eingerichteten schulischen Beruf saus- bildung Einfluß zu nehmen.
L'auteur examine, dans le cadre d'une grande ville de province, les conditions institutionnelles, matérielles et financières du développement d'une offre scolaire relativement nouvelle. Longtemps déterminé par les initiatives et financements locaux, ce développement est encadré et partiellement pris en charge par l'Etat au cours de la Troisième République. Cette évolution s'appuie, à Nancy, sur un noyau stable d'écoles, qui s'adaptent au changement profond de leurs conditions générales d'existence (de la rareté des élèves à la croissance des effectifs) en diversifiant leur offre, notamment en développant leurs ateliers et leurs formations industrielles, en s'ouvrant au public des apprentis et en développant leurs liens avec l'enseignement technique supérieur. Après la Première Guerre mondiale, l'impasse financière locale, conjuguée aux besoins d'investissements des établissements, et la cohérence plus grande de l'action de l'État permettent à ce dernier de recomposer le dispositif scolaire, en dépit du particularisme local. En revanche, la démarche incitative adoptée par l'État ne lui permet pas d'influer efficacement sur les formes et les contenus des cours professionnels obligatoires mis en place à partir de 1920.
37 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1995
Nombre de lectures 9
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

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