LE DÉVELOPPEMENT INTÉGRAL DANS L’INTERSUBJECTIVITÉ MONDIALISATION ET   CULTURE AFRICAINE.    Une tentative d’inclusion de l’Action blondélienne
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LE DÉVELOPPEMENT INTÉGRAL DANS L’INTERSUBJECTIVITÉ MONDIALISATION ET CULTURE AFRICAINE. Une tentative d’inclusion de l’Action blondélienne

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MÉMOIRE DE FIN DE CYCLE PHILOSOPHIQUE ( Licence )

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Publié le 13 juillet 2012
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Langue Français

Extrait

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GRAND SÉMINAIRE DE PHILOSOPHIE « Mgr BUSIMBA » BUHIMBA-GOMA B.P. 50 GOMA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
LE DÉVELOPPEMENT INTÉGRAL DANS L’INTERSUBJECTIVITÉ MONDIALISATION ET CULTURE AFRICAINE.  Une tentative d’inclusion de l’Action blondélienne
 Mémoire de Fin de Cycle de Philosophie                                                     Présenté par : Guy Modeste SOMPOUGDOU                                                 Directeur : Abbé Félicien MWUMVANEZA
                    Année académique 2011-2012
ÉPIGRAPHES
 « DANS LES ACTES DE LA VOLONTÉ, LORSQUE NOUS SONGEONS À LA PRÉSENCE DE CET UNIQUE NÉCESSAIRE, IL FAUT DE NOTRE PART UN PLUS GRAND RESPECT QUE SI NOUS FAISONS USAGE DE L’ENTENDEMENT PAR LA RÉFLEXION. » (Maurice BLONDEL,l’Action, Essai d’une critique de la vie et d’une science pratique, PUF, Paris, 1973, p. 340).
 «Il est temps que nous mettions sur pied une véritable science et un véritable art de la promotion de la matière grise : sa production, son rayonnement, son ancrage social, son impact sur les mentalités et ses capacités d’invention de l’avenir.» (Kä MANA, p. 211).
 «[…], si peu élevé que soit le degré de culture où l’homme est parvenu, toujours il a une superstition, parce que toujours, il découvre, dans son action, comme un reliquat dont il ne trouve pas l’emploi.» (Maurice B.,Op. Cit., p. 310).
 « f au v a is e mL a i ’u n d o r t u n e p é s i d e r n d i v i d u d ou v e n t s lu s a n s l e f a i t d ’ ê t re n é au s e i n d ’ u n e c u l t u re p o lit iq u e d é c om p os é e e t c o r rom pu e , qu e d a n s c e l u i d ’ ê t re n é d an s un p a y s p au v re e n re s s o u rc e s m at é r i e lle s .» (J. RAWLS,Le droit des gens, Esprit p., Paris, 1996, 51).
 «Le développement ne se réduit pas à la simple croissance économique. Pour être authentique, il doit être intégral, c’est-à-dire promouvoir tout homme et tout l’homme.» ( Paul VI,Populorum Progressio, n° 14, p. 23)                                  
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DÉDICACE
 Nous dédions dans la plus grande humilité cette monographie philosophique à notre très cher père Augustin SOMPOUGDOU. Vous nous avez montré Dieu en nous disant que Lui seul suffit. Nous vous remercions car vous ne vous êtes pas trompé de chemin. Pour tous les sacrifices effectués dans l’optique de nous imbiber dans la foi, de nous munir d’une éducation civile et religieuse voire nous soigner convenablement, nous en somme reconnaissant.  Très chère mère Rose OUEDRAOGO, vous avez toujours été là pour nous en nous manifestant un brillant modèle de labeur, de persévérance et d’amour. Tout a trouvé solution devant vos efforts et incessantes prières pour le bien-être de tous les vôtres, votre confiance en Dieu et votre ouverture aux autres nous stimulent à nous remettre en Celui qui peut tout. Recevez notre gratitude envers votre sollicitude maternelle.  A nos Supérieurs de la Société de l’Apostolat Catholique, à nos frères et sœurs de la famille, aux amis, bienfaiteurs, familiers et condisciples, nous vous offrons en hommage cette monographie.  A tous ceux et celles qui s’attellent pour ériger une civilisation juste, de fraternité où la dignité de l’homme est valorisée et son développement intégral fleurir, que Dieu nous bénisse. Amen !
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 REMERCIEMENTS
           S’il est vrai que le philosophe est père et fils de son temps, il est vrai aussi qu’il est ce qu’il est grâce au maître de ce temps. Voilà qu’au terme de ce cycle philosophique au Grand Séminaire Mgr Busimba de Goma en R.D. Congo, nous devons de prime à bord ce flambeau triomphant à Dieu, Maître du temps, de l’histoire et source de tout bien pour ses multiples largesses, entre autre celle de la vie, de la famille biologique et spirituelle, de l’éducation acquise, etc.  Je tiens à remercier chaleureusement mes parents et amis qui, par leurs conseils, soutiens et encouragements m’ont aidé dans ce parcours. Notamment, je pense aux M. SOMPOUGDOU Jean et sa femme Aline, Pierre Claver et sa femme Elizabeth ainsi à Mlle Irène SOMPOUGDOU. Je désire aussi remercier cordialement mes sœurs Mmes OUEDRAOGO Scolastique, KEDEM Marie Eudoxie, KIENTEGA Noélie, SIMPORE Rachel, KABORE Roseline, KIENTEGA Gisèle et NAMA Bibiane avec les membres de leur famille respective ainsi qu’à mon parrain KABRE Jean Pierre et tous les familiers. Je pense aussi à OUEDRAOGO Serge, à GANSAORE Hyppolite, à KABRE Abel, Pierre, Innocent et Dominique, à la Sœur Juliette KOMPAORE sic, aux neveux et nièces Natacha, Abel, Yannick, Alice Claudia, Marie Paul, Ange Auguste Paterne et les autres, à la communauté chrétienne de Kindi, à tous les amis de Kindi, de Ouagadougou, de Yamoussoukro, de Grand-Béréby et de Yopougon, aux Sœurs Pallottines, aux Sœurs de la Providence, aux Sœurs Filles de cœur de Marie, aux confrères séminaristes Arsène Aymard TANO, Simon SAFARI et les autres ainsi qu’à toute la communauté diocésaine de Koudougou et généralement à tous ceux et toutes celles que je n’ai pas pu citer mais qui de prêt ou de loin m’ont manifesté leur rescousse.  Nous sommes reconnaissants aussi envers tous nos Supérieurs de la SAC. D’une manière particulière, je tiens à remercier le Père Recteur Provincial Christ Roi de Varsovie Joseph LASAK, le Père Recteur Régional de la Sainte Famille du Rwanda-Congo-Belgique Romuald UZABUMWANA, le Père Supérieur Délégué Notre Dame de la Paix de Côte d’Ivoire Adam PACULA, les Pères Stanislas SKUZA, Zénon BAZAN, Félix SOMPOUGDOU, DIBI Pierre, Théodore BAHISHA, Janvier GASORE, Jean Pierre NSABIMANA, Gérard KAMEGERI, le
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Diacre Cezary CZERWIŃSKI et le Frère Zbigniew KLOS. Bref, que tous mes
formateurs et professeurs trouvent ici l'expression de ma profonde gratitude.
 Je reste aussi redevable au Professeur Abbé Félicien MWUMVANEZA qui,
avec disponibilité et compétence a mis son temps en exergue pour la réussite de
cette œuvre. Je n’oubli pas non plus Monsieur l’Abbé Recteur du Grand Séminaire,
Jérôme MAGHULU et tous les Formateurs qui y résident.
                                                                 
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SIGLES ET ABRÉVIATIONS
Art. Cit. : article cité Cf. : confer Coll. : collection D.D.B. : Desclée de Brouwer Dir. : sous la direction de, directeur Ed. : édition F.C.K. : Facultés Catholiques de Kinshasa Html ou Htm : Hyper Text Murkup Langage : langage qui permet de décrire les  pages web. Http : Hyper Text Transfer Protocol : protocole de communication entre  un serveur web et l’utilisateur. Ibid ou Ibidem : au même endroit, mais pas à la même page. Id ou idem : au même ouvrage et à la même page. i.e : c’est-à-dire. J. Ph. C : Journées Philosophiques de Canisius. N.E.P.A.D : Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique. Op. Cit : Opus Citatus en latin, qui signifie dans l’œuvre citée. P.U.F : Presse Universitaire de France. R.P.A. : Revue Philosophique Africaine.  R.P.K. : Revue Philosophique de Kinshasa. T : tome. Trad. : traduction. Vol. : volume. XXX : auteurs variés.
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1.1.État de la question
INTRODUCTION GÉNÉRALE
La mondialisation est un concept polysémique et protéiforme, un phénomène réel et incontournable dans la vie de nos sociétés contemporaines. Sa logique en profite aux peuples qui ont su occuper leurs loisirs pour les rendre créatifs et ingénieux par la performance au détriment de ceux manifestant une incompétence dans les valeurs cognitives et psychomoteurs. Ainsi, cette affirmation critique de Jean-Chrysostome Akenda reste valide lorsqu’il stipule que « les peuples incapables de la performance et de la concurrence économique et financière s’excluent au nom même de leur incapacité de la société mondiale […]. Ils ne peuvent même pas décider sur leur propre sort et leur destin »1. Dès lors, ayant saisi la nécessité pour l’Afrique d’émerger de concert avec les autres nations, quitte à être marginalisée, nous avons d’abord sondé les écrits de nos prédécesseurs qui ont abordé ce problème sociétal avec lucidité, avant d’ajouter notre contribution. Parmi eux, nous pouvons nommer d’abord Emmanuel Kant et Pierre Khalfa sur la civilisation cosmopolite et les avantages de la mondialisation. Ensuite, Maurice Blondel, Njoh-Mouelle Ebénézer, Nkombe Oleko et Isaïe Nzeyimana sur l’ouverture pour le développement dans l’action par la philosophie. En outre, Jean Paul II et Jean Chrysostome Akenda sur le développement humain dans la modération du capitalisme, vu le progrès et l’angoisse que génère concomitamment le développement de l’avènement technétronique. Aussi, Kä Mana, Jeffrey Herbst, Yves Kounoungous et Dénis Goulet sur les injustices perdurantes de la mondialisation sur l’Afrique. En plus, Paulin Manwelo et Joseph Ki-Zerbo sur la
1Jean-Chrysostome AKENDA,La problématique de l’universalisme éthique à l’ère de la mondialisation, RPK, Vol. XIX, n°35-36, 2005, p. 14.
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nécessité d’une transformation culturelle africaine. Enfin, Marguerite Anne Peeters sur les aberrations choquantes que réverbère la nouvelle éthique mondiale dans nos sociétés, etc. Cette atmosphère sélective a stimulé notre élan réflexif pour postuler une assignation à l’action qui répond aux versatilités de notre ère marquée par les prouesses et les affres de cette tendance globaliste dont l’Afrique semble payer le prix.
1.2.Problématique
Comme berceau de l’humanité, l’Afrique est la première pulsion de la science. Elle est une donnée géographique et historique considérable. Elle regorge une kyrielle de richesses, de langues, de cultures, d’idées d’unité et de nécessité. Etant donné que l’homme est un être assoiffé du bonheur qui, pour autant est insatiable, et que nombre de voies sont prises diversement comme celle de la religion par sa voie de foi, celle de la science par la raison et celle du mysticisme grêlée par la magie ou la sorcellerie pour étinceler cette soif, nous pensons que la pratique des deux premières peuvent nous aider à abonder vers le bien-être de cet étant réflexif qu’est l’homme. Cependant, notre ère se veut ingénieuse, oligopole, thuriféraire et mégapolitaine, elle tend vers une uniformisation en dépit de ses diverses cultures considérées comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui peuplent la planète. Dès lors, notre monographie met en exergue l’impact consécutif de la mondialisation dans la techno-science pour la confronter avec le sens humain et humanisant de la culture africaine dans son essence sociale. Elle est de même une tentative de stimulus pour une révolution cognitiveillico presto dans l’imaginaire, un déploiement d’intelligence pour le surpassement de la logique de l’insignifiance, une conversion morale et mentale, spirituelle et intellectuelle du peuple vers le développement intégral. C’est pourquoi à travers cette dialectique culturelle, nous envisageons un intérêt métamorphique, d’innovation, d’imitation, d’ouverture, de choix raisonnable et justifié dans un co-développement intégral, solidaire,ex aequoet humanisant à l’échelle planétaire. Etant un ensemble lié de manières de penser, de sentir et d’agir plus ou moins formalisées qui, étant apprises et partagées par une pluralité de personnes, servent, d’une manière à la fois objective et symbolique, à constituer ces personnes en une
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collectivité particulière et distincte2. Une culture qui n’est pas flexible au développement de l’être dans sa globalité, qui n’est pas susceptible d’entrer en concurrence avec les autres pour se perfectionner sans se laisser phagocyter, qui ne peut pasipso factose transformer pour le profit des autres se sentira opprimer dans la mondialisation. A ce titre, le Professeur Okolo écrit : « La mondialisation est un élargissement progressif des contacts et le renforcement des liens d’influence et de dépendance entre individus, groupes sociaux et étatiques, avec comme résultat l’uniformisation des contacts et des pensées. »3Ce qui nous rappelle que l’Afrique a une dette vers cet effort d’intégration, mais une intégration non aliénante qui dénonce la paupérisation, qui favorise le culturalisme comme l’affirme Joseph Ki-Zerbo en ces termes : « Oui au modernisme technique mais surtout oui à la personnalité africaine. Oui à la science universelle, mais oui aussi à la conscience africaine. »4 De ce fait, la thèse que nous soutenons est celle selon laquelle dans la mondialisation, l’Afrique ne peut se développer sans adopter les systèmes d’inventivité des peuples émergents, tout en développant sa civilisation en lambeaux humanitaires.
1.3.Hypothèses
Sans ignorer la déchéance des valeurs morales causée par la désinvolture à l’égard de cette conduite normative dans l’action de l’homme, nous croyons à la réforme de l’action culturelle pour un développement adéquat en Afrique. C’est justement pour cette raison que dans notre travail, Maurice Blondel en vertu de sa pensée fonctionnelle et invitatoire à l’action devient un détenteur de lumière, une réverbération de la science pratique qui peut éclairer l’Afrique vers son décollage dans l’ascension des autres nations émergentes. Car, intégrer maintenant l’action, 2Cf. Guy ROCHER, « Introduction à la sociologie en générale »,L’Action sociale, Seuil, Paris, 1968, p. 111.
3Valeurs et mondialisation, dans les enjeux de la mondialisation pourOkonda OKOLO, « Cultures, l’Afrique », inJ. PH. C., avril 1998, p. 66.
4Joseph KI-ZERBO,L’Histoire de l’Afrique Noire d’Hier à Demain, Hatier, Paris, 1978, p. 644.
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l’innovation et mettre en exergue la compétence culturelle susmentionnée est un atout que nous tracerons par le biais de cette mosaïque, une piste de réussite pour notre incorporation dans la mondialisation que nous avons consenti et sommes d’ailleurs contraints d’adhérer, quitte à être marginalisés. De nos jours, les marchandises, les personnes et les capitaux circulent de plus en plus vite avec aisance. Les contrôles étatiques ont quasiment disparu sauf la résistance justifiée en Afrique. L’information circule à la vitesse de la lumière, ce qui change profondément l’instruction commerciale, l’éthique, la politique et les libertés individuelles et collectives. Les économies nationales sont aujourd’hui largement dépendantes les unes des autres. Il devient ardu de réguler sa propre économie sans prendre en compte ou affecter celle de ses partenaires. En clair, le monde est devenu un village planétaire, un écoumène oligopolistique où on partage aussi rapidement les conditions de solidarité suite aux divers événements. Tous ces progrès, vicissitudes et inquiétudes se répercutent négativement en Afrique, du fait que nous sommes les seuls consommateurs à ne pas faire consommer de façon étendue les autres, et que la stagflation y est plausible à grande échelle. Face à tout cela, Blondel frappe à notre conscience comme on frappe à une porte : « La substance de l’homme c’est l’action, il est ce qu’il fait. »5à cette fastidieuse problématique du bien-Alors, être, du développement intégral de l’homme dans sa corporéité comme dans sa spiritualité, cette panoplie de questions s’impose à nous : quel est l’impact de la mondialisation sur l’Afrique et sa culture en miniature ? La monoculture et l’uniformisation qu’elle vise ne sont-elles pas un retour à la tour de Babel ? Le Nord ne crée-t-il pas une fracture polyvalente par cette tendance au Sud ? Avec ses normes subreptices et ésotérico-grégaires, ne met-elle pas en exergue un despotisme éclairé, camouflé sous une apparente fraternité ? Faut-il démolir, transformer ou conserver notre culture ? L’action n’est-elle pas une nécessité indubitable pour l’Afrique qui est en quête d’un décollage développemental ? Quelles éthiques pour un monde en mutation ? Ne devrons-nous pas réinventer l’Afrique ? Telles sont les questions que ce problème soulève et qui seront la base de notre zététique qui, d’ailleurs est scindée en trois grands chapitres.
5Maurice BLONDEL, d’une critique de la vie et d’une science pratique,L’Action, EssaiPUF, Paris, 1973, p. 197.
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1.4.Choix et intérêt du sujet
Plusieurs pays d’Afrique ont fêté récemment leur cinquantenaire d’indépendance, ce qui sous-entend qu’ils doivent être dorénavant dans une phase de liberté, de démocratie qui suscite un décollage socio-politico-économique vers le développement intégral, vers un archipel autarcique. Cependant, une bonne partie du continent gît toujours dans les hécatombes du sous-développement tandis que l’humanité mène un combat sans merci dans une idéologie mondialiste vers la conquête du bien-être social à travers l’émergence de la science, de la technologie, de l’économie, de la culture et du savoir dans une atmosphère de démocratie. D’aucuns se demandent si cette évolution est véritablement accompagnée par une éthique qui valorise la personne humaine. Nous nous sommes posés aussi des questions, jusqu’à insister sur les rapports de la culture africaine avec le développement intégral de l’humanité à l’ère de la mondialisation qui est supposée contribuer à l’amélioration des niveaux de vie de tous les citoyens du monde. Dès lors, il est nécessaire pour nous de savoir si le manque de créativité, d’innovation, de compétence technologique, de scientificité, d’économique et autres n’est-il pas lié à notre culture ? Car, celle-ci est l’identité d’un peuple, le réservoir de la cohabitation, du développement et de la puissance d’une société. En clair, la culture africaine est à la base de ce qu’est l’Afrique dans notre ère, puisque l’expérience nous montre qu’après la démystification de la raison hellène, l’analogie des substances génétiques des hommes ainsi que les humiliations cosmologique, biologique et psychanalytique infligées à l’homme moderne, sans survoler les autres tendances hégémoniques, ce n’est primordialement que la culture qui nous distingue des autres. Cette culture doit être révisée pour la perfectionner en vue d’agrandir sa capacité pratique. Sinon, qu’est ce qui justifie ce grand retard du continent par rapport aux autres même si nous venons à peine d’intégrer le réseau des échanges internationaux au XVIème siècle ? Est-elle réellement oisive, dilettante, sans sens, aliénée, sournoise, statique ou pauvre ? Une chose est claire, chaque culture contient un tableau de valeurs, mais concomitamment elle ignore bien d’autres. D’où le sujet de notre travail :Le développement intégral de l’Afrique dans l’intersubjectivité mondialisation et culture africaine. Une tentative d’inclusion de l’Action blondélienne. 
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