POST-HUMANISME - L UTOPIE FINALE
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POST-HUMANISME - L'UTOPIE FINALE

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Les débuts du XXIe siècle marquent l’arrivée d’une nouvelle philosophie : le post-humanisme, qui promet comme les religions antiques l’immortalité de l’homme futur. Une nouvelle arnaque pseudo-scientifique voit ainsi le jour. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, l’artiste, maintenant chaman cybernétique aidé en cela par les bio-généticiens et informaticiens, proposent une vision de l’homme qui implique sa disparition physique et envisage sa sortie du biologique en numérisant le cerveau pour le télécharger vers le cyberespace idyllique. Le matérialisme s’effondre, le corps s’anéantie dans l’immatérialité du post-humanisme, la philosophie du pur esprit/octet supportant la nouvelle mais dernière utopie de l’Homme désincarné.

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Publié le 09 décembre 2013
Nombre de lectures 82
Licence : En savoir +
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 10 Mo

Extrait

POSTHUMANISTE : LUTOPIE FINALEdans livoire une femme merveilleuse quil veut pourPygmalion sculpte te. Claude PaquetdeonnevieàunecorhéeartqureuniusDsueeidunsdaetcmteapétpnOtueriovàlavietuetstatierhdoreaodnnntveerntApdnioopéiL.esu lima i AuXXIesiècle,pourlapremièrefoisdanslhistoiredelhumanité,lartistegnationdelartisteetquencesensilcautionneledésirdetlhomme puisensuitelescientifique,maintenantchamanscybernétiques,proposentdatteindreladaéritté.euMveanitsscerettehistoiredémontreégalemenquela unevisiondelhommequiimpliquesadisparitionphysiqueetenvisagentsatechnologieretslfémipniviràlexpressiondesfantasmesmasculins sortiedubiologiqueverslecyberespaceidyllique.Lematérialismeenverslecopn.seffondre, le corps sanéantie dans limmatérialité du post-humanisme, la Au niveau rel ie philosophiedupuresprit/octetsupportantlanouvellemaisdernièredinspirationjuiivge,uréx,digcéeesnttrdealnesIIIleeeltilvereVIdeesièlaclecarpéraètisoJn.CSefuerapJpeazriarîat idéalisationdelHommedésincarné,lutopieultimedelaracehumaine.unêtre(Golem)artificielcrééparlhommedanslaglaiseet,qquisanime CORPS UTOPIQUE.gigeaamàlârecacréessaroldepitaérohlrapteatinsacléestfioèiertiassePoures.premlaler-eigi.esurapqutimaecogiitificleprauenmmedunêtrear on La finitude du corps versus limmortalité de lâme ou de lesprit est au cur Il en est ainsi dans la tradition chrétienne de la création dun petit garçon par des concepts du corps utopique. Ce fantasme de lhomme créateur traverse Simon le magicien à qui il aurait donné non seulement un corps mais aussi toutes les époques depuis la préhistoire et lAntiquité. « La créature une âme. Détail dune importance considérable puisque de tout temps, Dieu artificielleapparaîtdanslalégendedeTalosoùunautomategéantdelaitondéteaitile.eseuletuniquedépositaireetdispensateurdelâmecommeprincipe v surveillelescôtesdelaCrête.EtauIIIesiècleavantJ.C,unelégende bouddhiste relate quil existait «au Royaume de Roma... des moteurs Lapparition de la machine entraîna toute une révolution de la créature porteursdesprits»ainsiquedeshommes-mécaniquesutiliséscommeartificielle.Dorénavant,ellesincarneradanslaréalitématérielle.Les instruments de défense. » (Eastham, Interculture, cahier 145, 2003) explorateurs du mouvement automate de la vie toucheront à toutes les composantes du monde vivant, de lanimal à landroïde mécanisé; nous En ce sens, le cyborg nest pas une invention récente du 3e millénaire mais lavons vu dans le corps disséqué et le corps automate couvrant la période bienlaboutissementtechnologiquedundelaRenaissanceauXIXesiècle. thème récurrent depuis la nuit des Temps, chaque époque cherchant à faire revivre, à a actualiserdu«connuantérieur.»CommedPearldaixs-uniteeu,funaensa,utrMeaértypeShseelrlaefyraénccrhiiteeunn1c8o1n6telorsquunejeunefemme les statuettes du Paléolithique étaient danticipation scientifique dans lequel il ne sagit métaphores de dieu, les créatures plus de reproduire par le mouvement mécanique la artificielles sont métaphores de lhomme. us de connaître les Sibienquelonestpassédelacroyancesréeaclriettésdedseêltaresvimeaiesllee-ncmoêremep.lCestdoncàun en une statuette sacrée possédant lesprit kenstein incombe cette dundieuàlidéedunestatuecrééeparlmoéurddeecinr,eslpeonDsrabiFlriaténscientif,iqquue.Lacréature lhomme et porteuse dhumanité. (Breton, artificielle du docteur démontre que la profanation À limage de lhomme : du golem aux du corps mystique par la biologie est le chemin créations virtuelles, 1995) obligé vers lavènement du rêve messianique de la science sacralisée. La science quitte donc le La première créature «vivante» née de es c s limagination humaine (autre que Dieu mécanique des automates pour sattaquer à la biologie d orp .
lui-même diront avec raison les athées) est Galatée : un jeune homme nommé
Suivra en 1896Lîle du Docteur Moreaude H.G. Wells qui met en vedette des créatures hybrides comme le hyène-porc, le cheval-rhinocéros ainsi que
des créatures mi-homme, mi-animal qui brise la symbolique de lhumain et Capek, invente une nouvelle entité, un être artificiel au sens biologique et qui finalement sont entraînées vers leur extinction en se dévorant chimique : le robot construit sur le modèle de lhomme. Dans sa pièce RUR mutuellement. Ces transgressions sont prémonitoires des manipulations pour désigner lusineRossun Universal Robot, le savant Rossum crée des génétiques futures telles que proposées par le groupeSymbioticaentités humanoïdes chez qui le savant Rossun a supprimé toutes les activités dAustralie. normales dun humain pour ne garder que celles indispensables à son travail. Inspiré par luvre de Capek, lauteur de science-fiction Isaac Asimov Au début du XXe siècle, les récits de science-fiction prennent de lampleur. tentera de donner une image plus positive des robots à condition quils soient Dès les origines du genre, on trouve des messages dalerte sur les dangers programmés à respecter les humains. Par la suite, la naissance de créatures des nouvelles technologies. Mais, dans lensemble, jusque dans les années artificielles et de super héros aux pouvoirs fabuleux formeront la trame et la 40-50, la science-fiction est caractérisée par un certain optimisme vis-à-vis richesse dhistoires inouïes. de lavenir et une confiance dans les possibilités des sciences et des techniques. Puis arriva lexplosion de la bombe atomique de Hiroshima en En 1945, le mathématicien John Van Neumann crée une machine août 1945 qui ébranle les convictions optimistes, la science peut créer des «intelligente» qui sera la base de lordinateur moderne. Mais dans lesprit armes de destruction massive qui mettent en péril lavenir même de des promoteurs de linformatique le but à atteindre est bel et bien de lhumanité. fabriquer une réplique artificielle de lhomme intelligent.
Les années 60 introduisent une rupture asse est le mathématicien Norbert Wiener qui, en 1948, fait la importante, avec lémergence dune science-fiction q ynthèse de tous ces projets en créant la cybernétique dont interroge la notion de progrès, questionne la société d st issue le cyborg, mélange de Golem, dautomate, de consommation et sempare des premiers message rankenstein, de robot et dordinateur. Autrement dit, il dalerte écologique. Le film américain Soleil Ve vient à Wiener davoir enfin conceptualisé en une entité réalisé par Richard Fleischer en 1973 dépeint ainsi u lus de deux siècles de désir/recherche artistique, magico-avenir lourd de menaces. ligieuse, mécanique, automatique, biologique et formatique. Dans les années 80, la science-fiction sintéresse au progrès technologiques récents de linformatique et d a cybernétique, du greckubernetessignifiant «pilote» dun la génétique, et à la façon dont les individus se avire, vise à suppléer aux imperfections humaines par la emparent. Cest le courant dit « cyberpunk » qui intègr réation de machines correctrices, capables de contrôler, de les messages dalerte écologique de la génératio révoir et de gouverner. précédente, tout en plaçant une certaine confiance dan les technologies émergentes, perçues comme de Rompant avec la traditionnelle dichotomie humain-moyens dacquérir de nouvelles formes de liberté. achine, Wiener propose une approche «humano-écanique» de la société. (...) Quil soit question de Au début du XXIe siècle, les auteurs contemporains o mplacer un membre amputé ou de calculer ou de traiter de pour la plupart fait le deuil de la capacité de lhum machines intelligentes constituent pour lui des prothèses, difficultés, liées aux changements climatiques par exemple. Ce discours, qui des prolongements des membres, des greffes dinstruments. Insistant sur les commence tout juste à émerger dans lopinion publique, est très présent dans dangers potentiels de cette situation, Wiener considère lhumanité comme les ouvrages de science-fiction. Il sagit non plus dalerter les lecteurs sur les entièrement dépendante de ses prothèses. » (Céline Lafontaine, lEmpire dangers et les risques, mais plutôt de proposer des exemples dadaptation, en cybernétique, 2004, p.58 rédigeant des fictions prospectives sociales et politiques. A ce sujet, le cinéma contemporain sest emparé du corps expérimental de la En 1922, la science-fiction devient réalité quand un écrivain tchèque, Karel science et de la médecine pour mieux lui faire franchir les limites de la mort.
Avec des cyber-films tels queRobocop,Terminator, les cyber-théoriciens une ré-genèse de lhumain. Avatar et métempsycose. vectorisation, mettent en oeuvre les récits célébrant la fusion bio-mécanique dans un universdedésarroioùrègnelabsencedeperspectiveshistoriquesLuvredeOrlanesttaxédeperformancechirurgicale.Eneffetles typiquement terrestres. Ces rêveries scientistes sont présentées comme un chirurgiens doivent opérer de manière à reconstruire sur le visage de lartiste saut évolutif considérable qui donnera naissance à des formes de vie bien un portrait-robot digitalisé composé du front de laJoconde, les yeux de la supérieure à la nôtre.Psycbéede Gerome, le nez de ladéesse Dianede lÉcole de Fontainebleau, la bouche deLEuropede Boucher et le menton de laVénusde Botticelli; en Lhomme est ainsi confronté à sa condition intime de mortelle et cest parce somme une sorte de work-in-progress dart charnel destiné à transformer un quil désespère de pouvoir changer de condition que lhomme rêve de visage banal en un collage de traits célèbres. En créant des hybrides changer de nature, de quitter le monde biologique comme le lui enseignent troublants entre son visage et ceux des canons de la beauté, Orlan aspire à lartiste et le scientifique des nouvelles technologies des mondes virtuelles. une trans-figuration profane, remake de la transfiguration du corps du Christ Une rage de surhumanité se dresse contre le naturel. en entité mystique. Ce parcours initiatique est un meurtre de lidentité naturel, sacrifice nécessaire à une renaissance de lautre artificielle. Les artistes deSurvival Research Laboratorysont depuis les années 1980 les créateurs cyberpunk qui ont inventé les spectacles mécaniques à grand Cette recherche didentité passe par le travestissement, vouloir être autre, de déploiement, de véritables psychodrames motorisés dune puissance passer dune identité à une autre, se démente. Véritable cirque mécanique, lhumain y est absent, remplacé par transformer à défaut de changer la des machines de tôles et des robots métallisés qui paradent selon une société et forcer ces institutions à chorégraphie programmée par ordinateur qui laisse entrevoir un reconnaître le changement. Elle sen conditionnement électronique des masses comme si lhomme était prêt à prend en premier lieu à lÉglise en se accepter toutes les servitudes possibles tellement son désir de transcender déclarant sainte Orlan tout en fusionnant son corps physique est puissant. des pulsions divines aux désirs érotiques. Ensuite, elle dénonce le mercantilisme de Lhumain veut sarracher à lhumain, il veut lImpossible. Ainsi dans lart en se déguisant en putain dans des Terminator 3 dart contemporain. Finalement, salons, landroïde TX est la quintessence du post-humain. Pur esprit, TX sincarne dans un elle confronte le désir de changement corps futuriste recomposé à partir dorganes morts, identitaire aux nouvelles technologies forme quasi identique à cette sublimation mystique par des opérations-performances radicales dans le but avouer de mettre en que les érudits anciens appelaient la métempsycose demeure les pouvoirs publics dofficialiser cette identité par lobtention de à savoir la migration de lesprit, de lâme dun lensemble des papiers, numéros et formalités nécessaires; en somme corps à lautre. Nous vivons une ère de lextrême reconnaître le post-humain. (Philippe Vergne, En corps ! in lArt au corps, où nos désirs se radicalisent : lhomme du XXIe 1996, p.33) siècle ne veut plus mourir. Vaincre la mort est lobsession principale de la culture cyber. Pour les Avec Orlan, la monstruosité devient le canon postmoderne de la beauté qui jeunes daujourdhui la vieillesse est une maladie dont il faut soit guérir par consiste à combattre tout ce qui est naturel où lidéal est devenu totalement les drogues et les thérapies génétiques ou en fuyant carrément la sphère bio contre-nature; ce dernier remplaçant la contre-culture des années 1950-1970. responsable de la décrépitude des espèces. De la contre-culture à la contre-nature, beau titre de livre nest-ce pas ?
CORPS DESIGN.En ligne directe avec le Paléolithique, luvre dart contemporain symbolise bel et bien une sorte de totem personnel apportant le «salut»et pour laquelle Des performances comme laboratoire expérimental, nous passons au bloc lartiste, à limage de Pygmalion et sa statue, voue un culte de Rédemption. opératoire. La décréation du corps nest pas quune désincarnation mais Par la mise en scène du corps, lart se démocratise. Le corps/accessoire est aussi une réinvention, une réincarnation, une multiplication, une
pris en main, véritable chantier de construction, par une formidable industrie Dans le même registre, lactrice Cindy Jackson a subi à ce jour plus de vingt du design corporel déifiée à grand renfort de publicité et de marketing. Du opérations pour ressembler à lactrice Brigitte Bardot et un autre Jackson tatouage à la liposuccion en passant par le piercing et le rasage pubien, le prénommé Michael a quant à lui transgressé sa naturalité jusquà la corps devient une marque griffée, porteur de sens, dune appartenance à soi. monstruosité. Ces deux «phénomènes de foire» nous révèlent cependant Le corps ainsi magnifié acquiert toute la symbolique du talisman qui protège lémergence dun attrait populaire pour les produits de beauté et la chirurgie lidentité tout en laffirmant et, de fait, échappe à lindistinction, à esthétique. On arrive à une superficialité tangible dans le culte de limage lanonymat. dans un univers spectaculaire où lon préfère la copie à loriginal, le simulacre à la réalité. Nous vivons à lère des «oeuvres de pacotille» du CORPS CONSTRUIT.comme le prêt-à-porter. Nous sommes ébahis parfaire-valoir, de faire-voir, ce kaléidoscope de couleurs, de formes synthétiques et à la fois, hébété par Le corps difforme force la science à sinterroger sur le corps normal. Au le peu de signification de nos «créations. » XVIIIesiècleunesciencedelaphysionomieetdelamensurationducorps humain et de ses parties se met en place. Les études de disproportions Nous assistons à la victoire de la conception mécaniste du corps perméable cherchant à fixer les types de laideur se doublent détudes sur les proportions à toutes expériences techno-pharmacologiques. Tous les organes à idéales, à en dégager les caractéristiques jusquà les amplifier par les lexception du cerveau et du système nerveux central ont déjà leur clone produits cosmétiques, la mode, les exercices et même la chirurgie. Et ce artificiel. Cette réduction du corps à une mécanique va de pair à une phénomène na fait que samplifier au cours des siècles. transformation des organes en marchandises ; à quand la bourse des organes ? La chirurgie esthétique répond à une blessure narcissique de la personne insatisfaite et qui demande réparation. Il sagit de rendre le corps, surtout le Le corps a toujours incarné une certaine vérité de soi face au monde. Il en visage, conforme aux normes idéologiques de la beauté dont nous était ainsi des pratiques de marques corporelles qui agissaient comme connaissons maintenant linouïe cruauté. Sous les bandages, derrière les révélateur de lidentité, du caractère. Les années 1980 ont vu émerger nont ecchymoses et les points de suture, se profile une identité nouvelle, parfois pas laffirmation de sa personnalité mais plutôt la gestion de son apparence monstrueuse quil faudra bien affronter. Des shows télévisuels programment et même, la simulation de son identité. dorénavant le remodelage des corps comme construction symbolique et culturelle de lépoque. Le corps naturel mit en disgrâce disparaît sous la mise« De la séduction considérée comme lun des beaux-arts » en scène de lartifice. tre rime désormais avec paraître. (Baudrillard)
Dores et déjà, artistes ou adeptes du culte du muscle, prônent la transformation du corps grâce à lutilisation de lélectronique, des nouveaux designs et des nouveaux matériaux. Natasha Vita-More, une artiste body-builder, considère le corps comme un nouveau terrain dexpérimentation pour la mode : « Jaimerais renforcer la puissance de mes jambes pour marcher dans la montagne, posséder une voile épidermique protecteur qui me protégerait de dangers particuliers à cet environnement, pouvoi rafraîchir ma température interne et bénéficie dune ouïe et dune vision amplifiées, expliqu Spirale.org.
Quels seront donc les canons de la beauté postmoderne ? Cest simple ! «Cest lexigence folle dune perfection physique jadis inaccessible» mais maintenant à portée de main grâce à la pharmacopée, aux prothèses et aux images de synthèse couplées aux logiciels de visualisation. Cette technique de transformation informatique sappelle le morphing, un détournement sans précédent du naturel vers lartificiel ». audrillard, De la séduction, Paris, 1979)
s naturels vers le produit de consommation avec le spot publicitaire, détournement des procédés publicitaires vers la
propagande de soi, détournement du corps vers le rejet sacrificiel avec le du cybersexe où chaque participant, en prime, peut se présenter, narcissisme body art, détournement des cycles de la vie vers la jeunesse perpétuelle avec oblige, sous son jour le meilleur. Dorénavant le corps virtuel construit le postmodernisme et finalement, nous le verrons, détournement de la vie deviendra simulacre. biologique vers le factice cybernétique avec le post-humanisme. CORPS NARCISSIQUE. u corps construit physiquement, nous passons au orps construit artificiellement. McLuhan dans la La vision de lartiste devient fantasme de son univers personnel en fusion ariée mécanique le monde. Le phénomène de la musique du monde ou «world music»entrevoyait voilà plusieurs avec écennies létrange fusion du sexe et de la est une bonne analogie de cette fusion. Dans ce nouveau courant musical, on echnologie. ne parle plus que déchantillonnage et de séquençage, de sons, remixages de musiques diverses répertoriées à travers le monde. Cest le copier/coller des uparavant, au début du XXe siècle, Marinetti, père logiciels informatiques appliqué à lart en général. Cest le «cut off» en u futurisme, prophétise le mécano-érotisme que littérature tel que proposé par le beatnik Burroughs où sont juxtaposés des eprésente Picabia dansParade amoureuse(1917), bouts de phrases éparses glanés ici et là dans les quotidiens et placés sur une ortrait dune valve de moteur évoquant la trame musicale. En peinture, cest le remixage sur la toile déléments opulationsexuelle,thématiquequelesdadaïsteslorignatrnoiqduuectsiodnudebvoidayndaertfracîochmemoeuldeevsiasncgèreosu.Claestmlerèdreedeetsfeunsisocnusl,pdtuerle, ronisèrent avec leur mise en scène de rut et a orgasme mécanisé dune race automate vidée de convergence : fusion danse/vidéo/théâtre par exemple. oute existence spirituelle. AvecFornicationLe nom disme post-moderne est la grand automobilea(1419riMaeètpoel),tircédnoéLeddoostpotjesuele,dnomudneyotic n accident de voiture comme un accouplement ; idée -m erne eprise par Ballard dansCrashleneefmrelluesrrceeaitioitqunàesrndcnsoncèiqaieuumeltleêtrmenteelletinucnoevtu amour fétiche qui ne peut se réaliser hors de lalcôvemécaniquedelautomobile.Ainsinaîtletriangle«amoureux»post-smoimnimmeu,mailldeeurscodnofitorêtt,redeusécurité,en modernedusexe,delatechnologieetdelamort.chez-nous.Nousnesonplpesunocommadmee mmes u s «Aujourdhui,lesremarquesprémonitoiresdeMcLuhansur«limagetpouuisriquteesnoduésampabrucloaunrtonsdalnesmuonndesouenk mêlée,largementrépandue,dusexe,delaexotisqueflairantleprixleplb technologie et de la mort», les thèmes de la us as comme technologieérotisée,dusexeassistéparlesdmaonnsden.iTmopusorlteesalretqeufaelctsWsaellretMroaurtdvnetcuseer machines, de laccouplement avec la les rayons du grand supermarché mondi l de lhumanité. Le monde est en technologie et des désirs charnels déviant s lde a pour aboutir à des orgies de destruction hight- o tech, se retrouvent tous enchevêtrés dans la cyberculture.»(Dery,Vitessevirtuelle,cLhiadnesnotint,élepetrhséoântrnee,llleatséuliétvliseiomnêemtelechemineenmgeénnté.raÀl,tnraovuesrschleercchinoénsmta,oulsa p.196)desscriptsquirépondentauxquestsioarntnsementsdenotreépoqueetd  es Nous savons que larrivée du sida a modifié modèles susceptibles dêtre intégrer dans le processus de construction de considérablement les relations sexuelles, notre identité. Nous nous retrouvons devant le supermarché de tous les cestdailleursàlamêmeépoquequelesjeuxpmouslstiibplleiés.esSienbiceantéqguoerlieesshdistooiurteessdsoarutjeos,urtoduhcuhiapnrtotdouujcotruircsesdedeplsuesnsprsèessaounxt sexuels, les «chat» érotiques connaissent une e t popularité toujours croissante dans lunivers préoccupations personnelles et intimes. (Chalvon-Demersay cité in
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