4-1-Cours lycée - documents enseignants
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Chemins du religieux MANGER, c’est sacré ! Objectifs Rendre les élèves capables - d’analyser leur rapport à la nourriture, - de connaître quelques règles en matière nutritionnelle, - de comprendre la symbolique des aliments et du repas dans différentes traditions religieuses, - d’Expérimenter, en famille ou en groupe d’aumônerie, le plaisir de manger. Valeurs induites Respect du corps, équilibre de la personne, partage, joie, culture, ouverture aux autres… Références à l’Évangile et à la tradition chrétienne et catholique Qohélet 9, 7 « Va, mange avec joie ton pain et bois de bon cœur ton vin, car Dieu a déjà apprécié tes œuvres. » A la fin des temps, « Yahvé préparera pour tous les peuples un festin » extraordinaire (Is 25, 6 ; cf 65, 13), auquel participeront tous ceux qui ont faim, même s’ils n’ont pas d’argent. » (55, 1s) Genèse 18, 1-6 : le repas, signe de l’hospitalité d’Abraham. Psaume 34, 9 : « Goûtez et voyez, le Seigneur est bon ! » Matthieu 4, 4 : "Ce n'est pas de pain seul que vivra l'homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu." Matthieu 14, 19 ; 15, 36 : Jésus rassemble les siens dans la communauté de table. Matthieu 22, 1-14 : Jésus donne du Royaume des Cieux l’image d’un festin de noces auquel tous sont conviés sans discrimination, à la seule condition de s’y être préparé. Luc 7, 36-50 : Le repas chez Simon le pharisien Luc 15, 22-32 : le repas, signe de réjouissance au retour du fils prodigue. Luc 24, 30 ; ...

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Chemins du religieux MANGER, c’est sacré !ObjectifsRendre les élèves capables d’analyserleur rapport à la nourriture,  de connaîtrequelques règles en matière nutritionnelle, de comprendrela symbolique des aliments et du repas dans différentes traditions religieuses,  d’Expérimenter, en famille ou en groupe d’aumônerie, le plaisir de manger. Valeurs induitesRespect du corps, équilibre de la personne, partage, joie, culture, ouverture aux autres… Références à l’Évangile et à la tradition chrétienne et catholique Qohélet 9, 7« Va,mange avec joie ton pain et bois de bon cœur ton vin, car Dieu a déjà apprécié tes œuvres. » A la fin des temps, «Yahvé préparera pour tous les peuples un festin » extraordinaire (Is 25, 6 ; cf 65, 13), auquel participeront tous ceux qui ont faim, même s’ils n’ont pas d’argent. » (55, 1s) Genèse 18, 16 : le repas, signe de l’hospitalité d’Abraham. Psaume 34, 9 : « Goûtez et voyez, le Seigneur est bon ! » Matthieu 4, 4 : "Ce n'est pas de pain seul que vivra l'homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu." Matthieu 14, 19 ; 15, 36 : Jésus rassemble les siens dans la communauté de table. Matthieu 22, 114 : Jésus donne du Royaume des Cieux l’image d’un festin de noces auquel tous sont conviés sans discrimination, à la seule condition de s’y être préparé. Luc 7, 3650 : Le repas chez Simon le pharisien Luc 15, 2232 : le repas, signe de réjouissance au retour du fils prodigue. Luc 24, 30 ; Jean 21, 13 : au jour de Pâques, c’est au cours d’un repas que le Ressuscité apparaît aux siens. Jean 1, 14 : « Le Verbe s’est fait chair… » Jean 6, 51 « Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. » 1 Corinthiens 11, 26 : « Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. » Apocalypse 3, 20 « J’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi. » La Tradition chrétienne fait du repas de fête une parabole du paradis ! CATECHISME POUR ADULTES, Association épiscopale catéchétique, Paris, 1991, 450 p.Cf.«La multiplication des pains »:§ 175;«Des rites proprement chrétiens » :§ 365;« Le dernier repas »:§ 190191OrganisationCirconstances et/ou intérêt du thème A l’occasion du carême, du ramadan, de la Chandeleur, d’un repas pris en commun, d’une fête autour d’un repas… la réflexion autour de l’acte de manger, permet de passer de l’absorption d’aliments à la notion de convivialité et de partage. Supports pédagogiquesDocuments, questionnaires, textes, reproductions d’œuvres d’art illustrant un repas en commun… Techniques d’animationsEchange, discussion/débat, partage d’un repas ou d’un goûter… Durée 2ou 3 heures (selon le nombre de fiches utilisées). Certaines fiches peuvent être utilisées à d’autres moments de l’année. Références de documentsArticles : « La cuisine des religions », ACTUALITE RELIGIEUSE DANS LE MONDE, pp. 2239, 15 mai 1991. « Manger estil un acte spirituel ? », L’ACTUALITE RELIGIEUSE, pp. 2043, 15 janvier 1998. « Manger pour vivre », CROIRE AUJOURD’HUI, n°1 bis pp. 1317, février 1996 « Malbouffe, pourquoi c’est si bon », PHOSPHORE, mars 2005 Nom du rédacteur : GOEPFERT Patricia Tél. :03.89.68.40.57 Mail:goepfert.patricia@wanadoo.fr Titre du document : Manger, c’est sacré !page 1 / 7 Mise à jour le 23 août 2009 Copyright :Aumônerie de l’Enseignement Public 2, rue des Frères 67081 Strasbourg  Cedex 03.88.21.11.86
« Des ados bien dans leur peau » 60 MILLIONS DE CONSOMMATEURS n°118, octnov. 2004 Collectif :Théo, Droguet  Ardant/Fayard, Paris, 1989, « Les repas dans la Bible » pp. 277278 Le judaïsme pour débutants, éd. La Découverte, 1985 GRIGNON C. «La règle, la mode et le travail : la genèse sociale du modèle des repas français contemporains». Dans M. Aymard, C. Grignon et F. Sabban.Le temps de manger : alimentation, emploi du temps et rythmes sociaux.Paris : Éd. de la Maison des Sciences de l'Homme, p. 276323, 1993.  LE DIVELLEC Jacques, DE LA MORANDAIS Alain,A Table avec Moïse, Jésus et Mahomet,Ed. Solar, 202 p., 22€  LEMENOREL A., «Fonction symbolique, fonction sociale : l'aliment et la table à l'époque contemporaine». Dans M. Aurell, O. Dumoulin et F. Thelamon (dir.).La sociabilité à table : Commensalité et convivialité à travers les âges,Rouen, Publications de l'Université de Rouen, n°178, p. 359380, 1992.  SCHWARTZBROD Stéphanie,Saveurs sacrées, Ed. Actes Sud, 336 p., 19€  THELAMON F., «Sociabilité et conduites alimentaires». Dans M. Aurell, O. Dumoulin et F. Thelamon (dir.). La sociabilité à table : Commensalité et convivialité à travers les âges.Rouen, Publications de l'Université de Rouen, n°178, p. 915, 1992.  TRESIDDER Jack,1001 symboles – Guide illustré des symboles et de leur signification, Ed. France Loisirs, 2004, 373 p. OUAHNON Yves,Calendrier 2004 des 3 religions et des traditions gastronomiques, imprimé par GALAXY, 14, rue Saint Charles – 75015 Paris Sites internet :  GREENPEACE :http://www.greenpeace.fr/campagnes/ogm/dossiers/GuideOGM.pdf Les labels alimentaires de qualité :http://www.linternaute.com/femmes/cuisine/magazine/pratique/0411labels.shtmlhttp://www.ogm-info.com/alimentation.html OGM :  Alimentation des ados :http://www.cerin.org/recherche/articles/SYN1998AP1_ado.asp Nourritures symboliques :htt ://www.oldcook.com/nourritures_s mboli ues.htm#3Déroulement Étape N°1 : Dismoi ce que tu manges… Préliminaires: avant d’entamer le dossier, on peut lire :«Le rituel du repas »dans RELIGIOLOGIQUES, 17 (printemps 1998) NOURRITURE ET SACRÉ (p. 149157) Monique Morval, professeur au département de psychologie de l'Université de Montréal, sur le site internet :http://www.infotheque.info/ressource/559.htmlAppropriation du thème : Ces deux activités, au choix, permettent de rentrer dans le sujet à partir des préférences gustatives des élèves. Possibilité 1Proposer aux élèves de goûter,les yeux bandés, quelques aliments, de les reconnaître ou de reconnaître leur composition: fruits séchés, variante de petits gâteaux bio… (en lien avec le dossier « Ecologie » ou « Commerce équitable »). Possibilité 2 Apartir dudocument Jeune page 1, les élèves composeront leur menu favori en entourant les aliments qu’ils utiliseraient. Leur demander s’ils aiment cuisiner.Étape N°2 : Manger : danger ou santé ? Note :les paragraphes en italique sont des éléments de questionnements et de réponses à la disposition de l’animateur, ourles élèves.Document Jeune page 2 :répondre ensemble au questionnaire. 1) Estusatisfait de ce que tu manges à midi, à la cantine ou ailleurs ? 2) Quellecuisine exotique ou étrangère appréciestu ou aimeraistu goûter ? Le goût est une valeur essentiellement culturelle. Les Chinois apprécient les « œufs de cent ans » ou la viande de chien, qui, spontanément nous répugne. Mais ils font la grimace devant nos fromages fermentés, qui représentent à nos yeux des sommets de gastronomie. Notre cuisine ellemême comprend des plats qui demandent, pour être appréciés, une certaine éducation, ou du moins que l’on passe outre certains préjugés : cervelle, rognons, ris de veau, tête de veau, pieds de cochon, langue, tripes… Chaque culture a sa propre définition de ce qui est comestible et de ce qui ne l’est pas.3) Souhaiteraistuchanger quelque chose dans tes moments de repas ? Quoi ? (Manger plus naturel, moins vite, plus varié, manger dans un autre endroit, manger moins, davantage ?...) 4) Faistuattention à ce que tu manges ? Pourquoi ?Prudence quant à la composition des aliments (colorants, produits chimiques…), quantité des aliments absorbés…Nom du rédacteur : GOEPFERT Patricia Tél. :03.89.68.40.57 Mail:goepfert.patricia@wanadoo.fr Titre du document : Manger, c’est sacré !page 2 / 7 Mise à jour le 23 août 2009 Copyright :Aumônerie de l’Enseignement Public 2, rue des Frères 67081 Strasbourg  Cedex 03.88.21.11.86
5) Saistuquelles sont les recommandations des nutritionnistes en matière de repas ? Certains aliments ont été diabolisés au fil des ans : pain, pâtes, féculents, graisses accusés de faire grossir… œufs faisant augmenter le taux de cholestérol, fromage à pâte mole contaminé par la listériose ou la salmonélose… Certains aliments sont chargés de vertus quasi miraculeuses: Huile d’olives, poissons, régime méditerranéen… Il faudrait éviter les plats cuisinés tout prêts contenant beaucoup de sel et de conservateurs… Manger équilibré… notion de calories en fonction de la dépense d’énergie… Soigner le petitdéjeuner… Eviter les produits sucrés en dehors des repas, pour éviter la fatigue… = ce sont des habitudes à prendre et non des régimes à faire de manière ponctuelles ! A consommer chaque jour :Beaucoup de calcium: des produits laitiers, au moins 1 par repas L'adolescence est la période clé de l'édification du squelette. Entre 9 et 16 ans, une fille constitue 50 % de son capital osseux, un capital sur lequel elle devra compter toute sa vie. Assurer un apport adéquat de calcium à cette période constitue donc la meilleure prévention de l'ostéoporose. Les quantités requises pour acquérir un capital osseux satisfaisant sont en fait nettement supérieures à celles habituellement recommandées. Il faudrait 1,2 g de calcium par jour tout au long de l'adolescence et de 1,5 à 2 g par jour au cours des poussées de croissance. Or les quelques enquêtes disponibles en France montrent que les adolescents des deux sexes ne consomment pas suffisamment de produits laitiers et donc pas assez de calcium (60 à 80 % du calcium alimentaire est apporté par les produits laitiers).En pratique pour couvrir les besoins en calcium, les experts recommandent de consommer 1 produit laitier par repas. Des protéines animales: de la viande ou du poisson ou des œufs, au moins une fois par jour Les besoins protéiques sont également augmentés pendant la puberté. Ils sont, en règle générale, suffisants en quantité dès lors que les protéines représentent de 9 à 20 % de l'apport énergétique total. Mais il faut aussi tenir compte de la qualité des protéines ingérées. Les experts recommandent qu'au moins un quart d'entre elles soient d'origine animale. Une attention particulière devra être donnée aux apports de fer. Durant l’adolescence, les besoins en fer sont élevés et sont identiques à ceux des adultes : de l'ordre de 12 mg/j chez le garçon et de 18 mg/j chez la fille. Or, le statut en fer des adolescents n'est pas très bon : 6 à 25 % des jeunes filles seraient carencées en fer, et cette carence pourrait concerner jusqu'à 12 % des garçons. Le risque est particulièrement important au cours des poussées de croissance chez le garçon et après l'installation des règles chez la jeune fille (les pertes de fer sont alors accrues). Une alimentation variée, comprenant de la viande, du poisson et des œufs, est normalement suffisante pour apporter le fer nécessaire, d'autant plus que le fer est mieux absorbé durant l'adolescence. Des vitamines et des minéraux: une portion de crudités sous forme de légumes ou fruits deux à trois fois par jour et un plat de légumes cuits, une fois par jour Les besoins en vitamines et autres minéraux sont également plus importants pendant l'adolescence que durant l'enfance. Une alimentation diversifiée et suffisante sur le plan énergétique devrait également permettre a priori d'apporter ces éléments. Des féculents :des pommes de terre, des pâtes, du riz ou des légumes secs, une fois par jour de l'eau à volonté: 1 litre ½par jour A valoriser :4 repas par jour : petit déjeuner, repas de midi, goûter, repas du soir A éviter : abuser des sucreries, du sel, des boissons alcoolisées ou excitantes  grignoter ou sauter des repas : et, si cela arrive, ne pas se rattraper en mangeant plus au repas suivant, car l’organisme stocke la graisse supplémentaire.  supprimer des aliments sans raison médicale Aujourd'hui, le déséquilibre alimentaire chez les jeunes est devenu un problème de santé publique : augmentation de l'obésité, manque d'activité physique, surconsommation de produits riches en graisses et en sucre... 6) Régimes miracles, gélules, jeûnes, substitut de repas, aliments enrichis en vitamines, oligo éléments, produits bio... S'agitil d'une religion de la santé ? L’alimentation estelle devenue un médicament ? Attentionaux publicités mensongères : gélules d’ananas qui «mangent les graisses » ! Les aliments sont présentés comme des médicaments miracles nous permettant d’être en pleine forme. (Ex : l’eau, les produits laitiers…) Attentionaux régimes cidessous :  Régime végétarien: exclusion de la viande, volailles comprises. Le plus souvent, on admet les œufs, les laitages et le poisson. Mais le régime le plus suivi évite le poisson et conserve œufs et laitages.  Régime végétalien: suppression de tous les produits et sousproduits animaux : viande, poissons, œufs, lait, fromages. Ce régime, totalement dépourvu de protéines animales, peut faire naître des déficits multiples et dangereux, notamment chez les enfants et les adolescents : carences en fer (risque d’anémie), en zinc (vulnérabilité aux infections et aux radicaux libres, fonte de la masse musculaire, fragilité osseuse), en vitamine B12 (anémie, troubles neurologiques, atteintes de la peau et des muqueuses), en vitamine A Nom du rédacteur : GOEPFERT Patricia Tél. :03.89.68.40.57 Mail:goepfert.patricia@wanadoo.fr Titre du document : Manger, c’est sacré !page 3 / 7 Mise à jour le 23 août 2009 Copyright :Aumônerie de l’Enseignement Public 2, rue des Frères 67081 Strasbourg  Cedex 03.88.21.11.86
(problèmes de vision), en vitamine D (rachitisme, douleurs musculaires et osseuses), en calcium. macrobiotes…  "Mangez cru", affirment Susannah et Leslie Kenton, qui prétendent qu'un régime composé à 75% d'aliments crus "fait rajeunir les hommes et les femmes de dix ans... en quinze jours". Leur explication : "Les maladies dont hérite la société du monde occidental (...) sont essentiellement des maladies de dégénérescence : affections du coeur, hypertension, troubles circulatoires, cancer, diabète, obésité, hypoglycémie, désordres mentaux. Ce sont des maladies que nous avons contractées à cause de notre style de vie du XXè siècle". 7) Peuxtu donner les définitions des mots suivants ?  sousalimentation:Déficit de l’alimentation. Il s'agit d'une pathologie complexe où interfèrent plusieurs facteurs : sousalimentation, bien sûr, mais aussi maladies infectieuses, anomalies congénitales. On parle de sous alimentation à moins de 2000 calories, et de famine à moins de 1000 calories. malnutrition:Nutrition inadéquate qui est causée par une suralimentation, une sousalimentation ou un déséquilibre alimentaire. obésité:Trouble pondéral qui se manifeste par une surcharge graisseuse et un excès de poids. Parmi les effets sur la santé,on note le risque de développer certaines maladies, notamment les risques métaboliques (diabète), cardiovasculaires (insuffisance coronaire et infarctus du myocarde, hypertension artérielle), circulatoires (varices), respiratoires (apnées du sommeil) et rhumatologiques (arthrose). Chez l’homme, l’obésité accroît les risques de cancers de la prostate et du côlon. Chez la femme, les cancers du sein, du col de l’utérus et des ovaires sont nettement plus fréquents en cas d’obésité. anorexie:Trouble des conduites alimentaires consistant en un refus d'alimentation à la suite de lésions dans les centres de la satiété ou se développant dans un contexte psychologique perturbé. boulimie:État de faim quasi permanent, lié à un déséquilibre psychique ou à une lésion organique. Obésité, anorexie, boulimiesont des troubles de l’alimentation de plus en plus fréquents chez les adolescents qui témoignent de problèmes psychologiques mais aussi d’un rapport à l’alimentation faussé. Lire le texte : « De plus en plus d’adolescents obèses ou au régime ». Que nous démontre ce texte ?Ce bilan général des pratiques alimentaires des adolescents montre combien il est important de prendre en compte tout trouble de l’alimentation. Tout autant pour gérer le malaise psychologique qui l’accompagne que pour prévenir des pratiques dangereuses pour la santé, à court et long terme. Le problème dans l’alimentation est de savoir gérer ses envies. Distributeurs automatiques interdits dans le milieu scolaire ?... Lors des discussions parlementaires sur la loi de santé publique, le 30 juillet 2004, la version finale de l'article 30, consacrée à la prévention du surpoids infantile, précise : « Les distributeurs automatiques de boissons et produits alimentaires payants et accessibles aux élèves sont interdits dans les établissements scolaires à compter du 1 e r septembre 2005. » L'interdiction s'appliquera donc aussi aux distributeurs de fruits et de légumes. Et s'appuie notamment sur un avis très clair de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) du 23 janvier 2004, selon lequel « afin de ne pas générer des comportements favorisant le grignotage, la distribution de fruits à l'école devrait être renforcée dans le cadre de repas structurés (petit déjeuner, déjeuner, goûter). Qu’en pensestu ? 8)Pour toi, manger estil devenu un acte dangereux ? Quels sont les risques dans l’alimentation actuelle ? Fromages à la listéria, laits à la dioxine, maladie de la vache folle…Depuis une vingtaine d’années des crises alimentaires successives ont alarmé les consommateurs et incité les pouvoirs publics à mettre en œuvre de nouveaux dispositifs de contrôle de la sécurité alimentaire. Aujourd’hui, il semblerait que les risques alimentaires ont considérablement diminué. Malgré tout, subsiste le sentiment que ce qui arrive dans l’assiette est suspect. A l’autre bout de cette chaîne, la survie des exploitants agricoles est menacée par les effets pervers de l’agriculture intensive parfois développée à outrance, par les exigences économiques des autres acteurs – transformateurs ou distributeurs – et par celles de la compétition internationale qui imposent au commerce des règles qui ne vont pas toujours dans le sens de la qualité. Application du principe de précaution, renforcement des réglementations nationales, européennes et internationales de contrôle, évolution vers une «agriculture durable », recherche de qualité dans la filière agroalimentaire, responsabilité du consommateur sont les enjeux d’une alimentation saine. Connaistu les OGM ? Un OGM(Organisme Génétiquement Modifié) est défini par la réglementation européenne comme "un organisme dont le matériel génétique a été modifié d'une manière qui ne s'effectue pas naturellement par multiplication et/ou par recombinaison naturelle". Il s'agit des techniques de génie génétique qui permettent de transférer dans le patrimoine génétique d'un organisme un ou plusieurs gènes apportant une caractéristique nouvelle. Les techniques de génie génétique peuvent être appliquées aussi bien sur des organismes animaux ou végétaux que sur des micro-organismes. Les gènes introduits peuvent provenir de n’importe quel organisme : virus, Nom du rédacteur : GOEPFERT Patricia Tél. :03.89.68.40.57 Mail:goepfert.patricia@wanadoo.fr Titre du document : Manger, c’est sacré !page 4 / 7 Mise à jour le 23 août 2009 Copyright :Aumônerie de l’Enseignement Public 2, rue des Frères 67081 Strasbourg  Cedex 03.88.21.11.86
bactérie, levure, champignon, plante ou animal. Le génie génétique permet ainsi de modifier, supprimer ou introduire certains caractères. La transformation peut consister selon les cas à : - Apporter une fonction nouvelle - Inactiver ou augmenter une fonction déjà existante
Les OGM correspondent à des organismes ou parties d'organismes vivants qui sont capables de transférer ou de répliquer leur matériel génétique et peuvent ainsi se disséminer dans l'environnement ; par exemple dans le cas d'une plante, il s'agit aussi bien de la plante entière que des fruits, graines, pollens...
Utilisation des OGM en terme d’alimentation: Améliorer la qualité nutritionnelle des aliments en modifiant la composition des acides gras des graines oléagineuses, en modifiant les amidons pour permettre une meilleure digestibilité par les animaux. Améliorer la conservation des fruits en retardant leur flétrissement (tomate, melon). Le fruit est alors récolté à un stade plus avancé. En conséquence, il présente une meilleure qualité organoleptique notamment en ce qui concerne la composition en sucre, tout en permettant de répondre aux exigences de stabilité du fruit liées au transport et à la distribution ou à la transformation. Modifier la teneur en vitamine A du riz (Golden Rice) pour lutter contre la cécité des enfants liée à des problèmes de malnutrition (dont l'efficacité est fortement discutée). Réduire les allergies alimentaires en inhibant l’expression des protéines qui en sont responsables par des modifications génétiques appropriées (recherche sur le riz en cours). Modifier la composition en amidon de la pomme de terre pour la fabrication de purée, de fécule et de frites absorbant moins d’huile.Les avantages des OGM sont tentants… surtout pour les multinationales ! Mais connaît-on les risques sanitaires à long terme (allergies, augmentation des résistances aux antibiotiques…) ? Sans oublier les risques écologiques… A la différence des techniques traditionnelles d’amélioration des variétés agricoles, la transgénèse permet de franchir la barrière entre les espèces. Elle construit de nombreux organismes vivants, jusqu’à maintenant inconnus de la nature et de l’homme et qui sont disséminés dans notre environnement. Pour info :Les produits issus de l’agriculture biologique sont exempts d’OGM, tant dans l’alimentation humaine que dans l’alimentation animale.Greenpeace propose un guide d’aliments avec ou sans OGM : http://www.greenpeace.fr/campagnes/ogm/dossiers/GuideOGM.pdfNom du rédacteur : GOEPFERT Patricia Tél. :03.89.68.40.57 Mail:goepfert.patricia@wanadoo.fr Titre du document : Manger, c’est sacré !page 5 / 7 Mise à jour le 23 août 2009 Copyright :Aumônerie de l’Enseignement Public 2, rue des Frères 67081 Strasbourg  Cedex 03.88.21.11.86
Étape N°2 : Manger : un acte individuel, social et sacré Observer l’une ou l’autre œuvre d’art illustrant un repas en commun(Ex : « Le déjeuner sur l’herbe » de Monet ou « Le repas de noces à Yport » d’Alain Fourié, etc…).Quelle conception du repas y est évoquée ?Repas dans la nature, convivialité, possibilité de se parler, de se détendre… Puis répondre aux questions 9 et 10 :Document Jeune page 39) Manger estil un acte important pour toi ? Mangestu plutôt parce que c’est un besoin vital, par habitude ou par envie ? … ou pour une autre raison ? C’est important pour la santé car les performances de notre corps et de notre cerveau dépendent de l’apport nutritionnel. A l’occasion d’un repas, on partage plus que la nourriture… on échange des paroles qu’on n’aurait jamais dites… l’ambiance se détend… on ose la confidence… C’est important pour notre équilibre relationnel, à cause des liens que nous tissons. Le repas pris en commun procure de la joie… pour ceux qui le préparent et pour les convives. Manger ensemble, c’est passer un moment fort et oublier les soucis de la vie. Ex : pausegoûter pour la détente. Manger, c’est l’acte social par excellence. 10) A ton avis, quelles sont les conditions à réunir pour bien manger ? Prendre le temps, être entre amis, avoir du plaisir, soigner la convivialité, organiser joliment la table, discuter avec ceux qui sont à table, manger des aliments qu’on aime, de qualité et préparé avec soin, partager un moment de bonheur… sans pour autant que les aliments soient forcément très onéreux… Les restaurants qui marchent bien, aujourd’hui, sont ceux qui misent sur la convivialité. Mais alors, la cuisine ne seraitelle que le support à un moment où l’on vit autre chose ? Preuve que non : la gastronomie et le souvenir qu’on garde d’un bon repas… « Diététique, convivialité, gastronomie… »… ces mots disent combien l’acte de se nourrir distingue l’homme des animaux. Lire la citation de Guy Martin. Estu d’accord avec ce chefcuisinier ? D’où vient ce lien entre religions et nourriture ? De tout temps et en tout lieu, pour communiquer avec les dieux, l’homme pense qu’il n’y a rien de mieux qu’un repas sacré. Les chasseurs (de la préhistoire) se sentaient revitalisés, bien plus que dans un sens corporel, par l’acte habituel de se nourrir, qui avait un sens qu’on qualifierait aujourd’hui de « mystique ». A travers l’assimilation physique de la chair de l’animal on acquérait aussi sa force, sa vitalité et ses capacités, réelles ou imaginaires. Le «nourrissage » humain, l’allaitement incluent non seulement la nourriture physique mais aussi l'alimentation de l'esprit. C'est peutêtre pourquoi la nutrition s'est entourée de rituels et de mystère. L'idée de nourriture soustend en fait l'idée de sacrifice. Les sacrifices, communions, fêtes et fastes ont, de tout temps, suggéré l'interdépendance des humains, des dieux et de la nature. Le repas est d'ailleurs parfois une occasion de prière, non seulement pour rendre grâces, mais en tant que rite de communion. RECHERCHE SYMBOLIQUE: Disposer sur la table un pain. En chercher le sens symbolique. Compléter avec les informations sur ledocument Jeune page 3.Manger le pain. Cidessous, les réponses à l’exercice « avec le mot pain… » : On ditgagner son painlorsqu’on a un travail rémunéré. C’est pain bénitlorsque quelque chose est excellent. Manger son pain blanc,c’est profiter de ses meilleures choses. Faire perdre le goût du pain à quelqu’un,c’est le battre ou le tuer. Ça ne mange pas de painsignifie que ce n’est pas grand chose. Avoir du pain sur la planche,c’est avoir beaucoup de travail en perspective. Ne pas manger de ce pain làest une manière de refuser une proposition que l’on considère mauvaise ou malhonnête. Long comme un jour sans painsignifie que c’est interminable ! Se vendre comme des petits painsdésigne quelque chose qui se vend très bien. Acheter quelque chose une bouchée de pain,c’est acheter quelque chose peu cher ; on retrouve cette idée dansne pas valoir une miche. Etre dans le pétrindésigne aujourd’hui quelqu’un qui a beaucoup d’ennuis. C’est un sens figuré de l’expression puisque dans les temps anciens, à l’époque où le boulanger était appelé talemelier, (du nom du tamis qu’il utilisait pour affiner sa farine), celui qui pétrissait la pâte s’appelait le geindre. Il était réellement dans le pétrin pour mélanger la pâte avec ses pieds !  Le pain dérobé réveille l’appétitest un proverbe qui signifie qu’une chose interdite paraît toujours meilleure et attise l’envie.  Savoir de quel côté son pain est beurré,c’est connaître ses atouts et ses intérêts dans une affaire.  “De mauvais grain jamais de bon pain”,est un proverbe de meunier.
Nom du rédacteur : GOEPFERT Patricia Tél. :03.89.68.40.57 Mail:goepfert.patricia@wanadoo.fr Titre du document : Manger, c’est sacré !page 6 / 7 Mise à jour le 23 août 2009 Copyright :Aumônerie de l’Enseignement Public 2, rue des Frères 67081 Strasbourg  Cedex 03.88.21.11.86
… Et pour la petite histoire : Honoré, jeune homme dissipé dit un jour à sa nourrice qu’il voulait devenir prêtre… elle était en train de faire son pain et s’exclama “et quand ma pelle aura à nouveau des feuilles, tu seras évêque !”. Elle se moquait… mais la pelle se mit à reverdir. En souvenir de ce prodige, un boulanger parisien offrit 9arpents de terre pour construire une chapelle à Saint-Honoré, désormais Saint Patron des boulangers ! Distribuerles documents Jeunes pages 4 et 5,si l’on veut faire découvrir la symbolique de l’agneau et la pratique du jeûne.  Lemême travail de recherche symbolique peut se faire avec un autre aliment: lait, miel, chocolat, œuf, etc…
Étape N°3 : Voyage dans les traditions religieuses monothéistes Inviter un élève musulman ou juif à parler de ses pratiques alimentaires. En guise de document, distribuer aux élèves lesDocuments Jeunes pages 6, 7 et/ou 8.On peut compléter ce voyage avec d’autres rites alimentaires tels ceux qui suivent : Dans lebouddhisme, le commun des mortels peut manger de tout, par contre il existe des interdits pour les moines. Hindouisme: interdit de la viande en raison du respect de la vie animale (les vaches sont des dieux). Certains pense aussi que l’interdit est lié à un souci écologique : mettre fin à un abattage excessif d’animaux, et aussi de forêts, car les bouses de vache servent de combustible et évitent l’abattage des arbres. Shintoïsme :Au Japon, le cru règne en maître. On le considère comme le moyen le plus approprié pour assimiler la vie. Les restaurants chics ont leurs viviers. Les employés y pêchent des crevettes. Le cuisinier les décortique sur le champ. La crevette palpite dans l’assiette. Le shintoïsme est une religion de la vie, de la fécondité. La gourmandise passait autrefois pour un vilain défaut. Le christianisme l’a érigée en péché capital avec l’orgueil, l’avarice, l’envie, la luxure, la colère, la paresse. Qu’en pensestu ? La gourmandise estelle un acte positif ou négatif ? Le catéchisme universel: les moralistes catholiques estiment que la gourmandise, si elle est un acte isolé, n’est pas un faute grave. C’est l’habitude qui peut devenir grave si elle compromettait la santé. La gourmandise est souvent présentée comme un défaut, un vice. Le gourmand passe pour être celui qui mange avec excès. Alors que la gourmandise est d’abord plaisir, émotion. Et pas seulement parce que « manger, c’est bon ». On peut manger du cantal et du saucisson et trouver cela extraordinaire. Ce qui compte, c’est le partage d’un moment de bonheur. Le boulanger Lionel Poilâne, disparu en octobre 2002, souhaitait voir ce mot qui résumait son art de vivre débarrassé de l'injuste» opprobre chrétienne. Il avait écrit à cette fin une supplique au pape que sa fille Apollonia remettra directement à Jean Paul II lors d'une audience privée au Vatican. Loin de prétendre vouloir réduire la liste des péchés capitaux, ils suggéraient de substituer au nom de «gourmandise», synonyme pour eux de partage, de convivialité et d'épanouissement, le terme de «gloutonnerie», voire d'intempérance ou de goinfrerie.
Proverbe Africain Si le puissant mange un caméléon, on dit que c'est pour se soigner, c'est un médicament. Si le pauvre en mange, on l'accuse de gourmandise. Terminer ces temps de réflexion par un repas, un goûter ou une dégustation…Document élèveDocuments Jeunes : pages 1 à 8 Thèmes liésLa faim dans le monde, les pays en voie de développement, Le carnaval, le carême, le jeûne, la santé, les animaux, les fêtes, l’écologie, la découverte et la dégustation de produits du commerce équitable…
Nom du rédacteur : GOEPFERT Patricia Tél. :03.89.68.40.57 Mail:goepfert.patricia@wanadoo.fr Titre du document : Manger, c’est sacré !page 7 / 7 Mise à jour le 23 août 2009 Copyright :Aumônerie de l’Enseignement Public 2, rue des Frères 67081 Strasbourg  Cedex 03.88.21.11.86
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