Chronique d histoire régionale  ; n°46 ; vol.10, pg 117-139
24 pages
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Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1924 - Volume 10 - Numéro 46 - Pages 117-139
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Publié le 01 janvier 1924
Nombre de lectures 19
Langue Français
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Chronique d'histoire régionale
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 10. N°46, 1924. pp. 117-139.
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Chronique d'histoire régionale. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 10. N°46, 1924. pp. 117-139.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1924_num_10_46_2307CHRONIQUE D'HISTOIRE RÉGIONALE
ARTOTS ET BOULONNAIS
Commission départementale des Monuments historiques
du Pas-de-Calais.
Les volumes sous presse de cette société n'ont pas. encore paru, sauf
la suivante publication (hors cadre) :
G. Sangnieb : Blangermont, essai d'histoire générale, économique et
sociale d'un village du comté de SainPPol. Calais, 1923, vin-196 pages.
Monographie remarquable, très fouillée et consciencieusement étudiée,
d'un village minuscule, mais qui avait eu la chance de garder des archi
ves fort complètes (malheureusement détruites à Arras durant la guerre).
L'auteur a su en tirer un excellent parti. Au point de vue qui nous oc
cupe, l'histoire de Blangermont est fort courte, car ce village était une
annexe de Linzeux. Mais, détail curieux, la seigneurie ayant été donnée
aux jésuites de Béthune en 1637-1642, dès lors, et jusqu'à la Révolution,
la terre de Blangermont suivit les destinées du collège de Béthune. Par
une dérogation assez piquante à l'adage antique : Sous la crosse- il fait
bon- vivre, les Jésuites, très bons administrateurs, qui firent prospérer
leur domaine et l'arrondirent continuellement, furent beaucoup moins
paternels et bienfaisants envers leurs vassaux que ne l'avaient été les
seigneurs laïques, leurs prédécesseurs. — L'église, peu intéressante, est
soigneusement décrite, avec son mobilier.
Bulletin historique de la Société des antiquaires de la Morinie.
Tome XIV, livr. 261-262. Saint-Omer, 1922-1923
Abbé Léman : Note sur les origines de Guillaume Fillastre, évêque de
Tournai, p. 7-8. M. L. précise quelques points des origines de cet érudit
prélat.
E. Platiau : Identification de pierres tumulaires, p. 13. Epitaphes de
religieux de l'abbaye de Clairmavais : Dom Cornil Thuyn et dom Edmond -
Ghys, * 1724.
J. de Pas : Confrérie du Saint- Sacrement à Saint-Sépulcre, p. 14. — -
Fondée en 1551 par bulle de Jules III.
J\ Decboos : Les cimetières urbains de Saint-Omer, leur suppression,
p. 19-37. Interdits en 1786 après treize ans de contestations.
Abbé Delamotte : Les prétentions du second évêque de Boulogne à
l'archevêché de Thérouanne, p. 38-44. Tentative de Claude Dormy en vue
d'obtenir pour son siège episcopal la primauté sur ceux de Saint-Omer et
d'Ypres, tous trois détachés, en 1559, de l'ancien évêché de Thérouanne.
B.oulogne avait des droits anciens et sérieux à la suprématie, mais la
politique l'empêcha de lés faire reconnaître. Toutefois, je ne crois pas, REVUE D'HISTOIRE DE L'ÉGLISE DE FRANCE 118
comme M. D.^ que Claude Dormy prétendît au titre d'archevêque; c'était
plutôt une suzeraineté féodale qu'il revendiquait.
D,r Lanselle : Note sur un livre d'heures du xvi* siècle actuellement
conservé au British Museum, p. 54. Le calendrier de ce livre d'heures se
rapporte à Saint-Omer.
J. de Pas : Sur le lieu d'origine de saint Orner et de ses compagnons
Bertin et Momelin, p. 61-64. On avait toujours cru, et les Bollandistes
avaient imprimé, que ces trois saints étaient natifs de Constance, en
Allemagne. MM. Br. Krusch et Levison ont établi, dans les Monumenta
Germaniae historica (Passiones Vitaeque Sactorum aevi Merovingici, t. V,
p. 729 à 786), qu'il y a lieu de les restituer à Coutances, dans le Cotentin.
Les bords du lac de Constance n'ont été christianisés qu'au vin" siècle,
soit cent ans environ après l'époque de nos saints.
Abbé Delamotte : Mobilier de la chapelle de la prison de Saint-Omer,
p. 64. Plusieurs tableaux curieux et de valeur réelle; autel, console,
bénitier, etc.
Abbé Delamotte : Le Jansénisme à Saint-Omer au xvine siècle, p. 65-
67. Ce diocèse fut très peu agité par les querelles de ce parti ; cependant
sa situation entre Boulogne (dont l'évêque Pierre de Langle fut un des
quatre appelants), et Ypres, berceau de la doctrine janséniste, lui va
lut quelques contre-coups des agitations de ces évêchés voisins. On ne
voit pas sans surprise, dans cet article, l'évêque Louis- Alphonse- de Val-
belle (mort en 1708) taxé de bienveillance envers les Jansénistes. Avant
de venir à Saint-Omer, il avait remplacé sur le siège d'Alet le célèbre
Pavillon, et les écrivains jansénistes n'ont pas assez d'anathèmes contre
lui, tandis que les orthodoxes couvrent de louanges son œuvre, qui con
sista à détruire tout ce qu'avait fait son prédécesseur. Il est vrai que
Valbelle était gallican et en mauvais termes avec les Jésuites, comme le
furent d'ailleurs ses successeurs à Saint-Omer; sauf M. de Brunes de
Montlouet. Mais cela suffit-il pour les faire suspecter de tendances jan
sénistes? .
E. Rodiebe.
FLANDRE
NORD
Annales du Comité flamand de France.
Tome XXXIII, année 1922.
Abbé Charles de Ceooq : Histoire du collège de Bergues-Saint-Winoc
(1600-1923). Bergues fut longtemps le chef -lieu de la Flandre maritime.
A ses écoles latines illustrées au xvie siècle par le grammairien Despau- .
tère succéda en 1600 un collège de Jésuites, le plus ancien de la région.
Depuis lors, et parmi les vicissitudes que l'on peut penser : guerres et
sièges, expulsions, spoliations, incendies, l'institution n'a cessé d'exister
ou de renaître sous des dénominations et des directions diverses. On ne
possédait sur elle que des notices très incomplètes. Infidèle pour un
temps à sa muse familière, le poète de « Ma Flandre » a entrepris de CHRONIQUE D'HISTOIRE RÉGIONALE 119
décrire l'organisation, la vie et l'influence de ce « petit collège bien fl
amand » sous le régime de la Société de Jésus, de l'Université, des prêtres
de" l'administration diocésaine de Cambrai de la Société de Saint-Bertin,
et de Lille. Il a su le faire avec autant de science que de talent. Son
gros livre, de 431 pages, a été composé à la lumière des documents or
iginaux et témoigne d'une solide érudition. C'est une œuvre définitive dont
la leeture est aussi agréable qu'instructive.
Bulletin du Comité flamand de France. Année 1922.
C. Looten : Les Conférences de Courtrai, p. 101-112. Après le traité
de 1678, par lequel Louis XIV rendait à Charles II la ville de Courtrai,
des conférences se tinrent pendant plus de deux ans « pour décider des
arrangements territoriaux ». Une série de lettres inédites du commiss
aire français, le baron de Vuorden, fournit des détails intéressants ou
piquants sur ce qui se passa dans les coulisses de ces réunions et sur les
personnages qui y furent mêlés.
Année 1923.
Marguerite Leblanc : Les Filles de Notre-Dame et les Ursulines de
Tourcoing au xvnie siècle, p. 128-142. Les Pilles de Notre-Dame ou Filles
de Saint-François de Sales, fondées par Jeanne-Catherine Conrart, pa
rente du fameux académicien au « silence prudent », ouvrirent une mai
son d'enseignement à Tourcoing en 1698. Après la mort de leur fondat
rice (1734), elles embrassèrent la règle des Ursulines et poursuivirent
leur œuvre jusqu'à la Révolution. Etude très documentée.
Ed^ Vansteenbebghe : Les réunions du Tiers-Etat à l'assemblée bail-
lïagère de Bailleul (30 mars-15 avril 1789) d'après les notes d'un témoin,
p. 143-154. Souligne en particulier le côté religieux de la séance d'ouvert
ure.
C. Looten : Un joural flamand à Bergues en 1795, p. 195-203. Le
fondateur et rédacteur de cette feuille, Jean- Antoine Cauche, ex-jésuite
marié, prêtre assermenté, révolutionnaire farouche et violent, n'en re
vient pas moins à plusieurs reprises sur les effets désastreux de la poli
tique anti-religieuse de la Convention. Dans un curieux « Dialogue entre
Dimanche et Décadi », il demande la suppression de l'almanach déca
daire. *
Emile Gave

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