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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue FrançaiseCOURS :DOCTRINE 28 COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCEÉLÉMENTS DE RÉPONSESRéfé- Ques-ObservationsLEÇON : L’ÉGLISE : Nature et butsrences tionsLes livres de référence pour ce cours d’ecclésiologie (28, 29, 30) seront :Je bâtirai mon église (Bat) et Les ministères dans l’église (Min), de A. KuenPour faire connaissance avec un idéal d’église (IE), de R. DubarryFrères, je ne veux pas que vous ignoriez (Ham), de HammondLorsque Jésus mentionne pour la première fois l’église (Mt 16.18), il annonce qu’il la bâtira sur unecertaine « pierre ».1. Selon vous, quelle est cette pierre ? (Justifiez votre réponse)2. Selon l’interprétation qui vous semble la plus appropriée, quelles conséquences tirez-vous de cetteinterprétation ?Bat 1 1. Plusieurs interprétations ont été données de cette phrase. Certains pensent qu’il faut s’en tenir104- à l’interprétation la plus naturelle : la pierre = l’apôtre Pierre à qui Jésus s’adresse. D’autres, ne115 voyant aucune raison, sur la base du NT, de faire de l’apôtre la pierre fondatrice ou même la « pre-mière pierre » de l’édifice qu’est l’église, et voulant, par surcroît, éviter le genre de conclusionsque l’Église catholiques a tirées de ce texte, ont cherché à interpréter la phrase d’une autre maniè-re.- La pierre est Jésus-Christ lui-même. Pierre, en effet, affirme que J.C. est devenu la « pierreangulaire » (1 P 2.7; cf. Ep 2.20). La difficulté est que ...

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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue Française
COURS :
DOCTRINE 28 COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCE
ÉLÉMENTS DE RÉPONSES
Réfé- Ques-
ObservationsLEÇON : L’ÉGLISE : Nature et buts
rences tions
Les livres de référence pour ce cours d’ecclésiologie (28, 29, 30) seront :
Je bâtirai mon église (Bat) et Les ministères dans l’église (Min), de A. Kuen
Pour faire connaissance avec un idéal d’église (IE), de R. Dubarry
Frères, je ne veux pas que vous ignoriez (Ham), de Hammond
Lorsque Jésus mentionne pour la première fois l’église (Mt 16.18), il annonce qu’il la bâtira sur une
certaine « pierre ».
1. Selon vous, quelle est cette pierre ? (Justifiez votre réponse)
2. Selon l’interprétation qui vous semble la plus appropriée, quelles conséquences tirez-vous de cette
interprétation ?
Bat 1 1. Plusieurs interprétations ont été données de cette phrase. Certains pensent qu’il faut s’en tenir
104- à l’interprétation la plus naturelle : la pierre = l’apôtre Pierre à qui Jésus s’adresse. D’autres, ne
115 voyant aucune raison, sur la base du NT, de faire de l’apôtre la pierre fondatrice ou même la « pre-
mière pierre » de l’édifice qu’est l’église, et voulant, par surcroît, éviter le genre de conclusions
que l’Église catholiques a tirées de ce texte, ont cherché à interpréter la phrase d’une autre maniè-
re.
- La pierre est Jésus-Christ lui-même. Pierre, en effet, affirme que J.C. est devenu la « pierre
angulaire » (1 P 2.7; cf. Ep 2.20). La difficulté est que cette pierre ne convient pas au contex-
te, qu’elle est même forcée. Comment Jésus s’adresserait-il à Pierre en disant : « Tu es Pierre et
sur cette pierre (moi-même) je bâtirai mon église » ? D’autre part, dans l’image employée par
Jésus, celui-ci n’est pas du tout le fondement mais le « bâtisseur ».
- La pierre sur laquelle est fondée l’église est la confession de la messianité de Jésus que Pierre
vient de faire. L’idée est certes biblique, et une telle pensée a bien quelque chose à voir dans
le contexte, mais rien ne permet de la retenir, excepté la crainte qu’une place indue ne soit
donnée à Pierre.
- La pierre est Pierre. Il semble qu’il n’y ait pas d’échappatoire possible à l’interprétation la plus
évidente, compte tenu du contexte immédiat : « Tu es Pierre, et sur cette pierre (sur toi)... ».
D’ailleurs, le jeu de mot en grec (comme en araméen, la langue parlée par Jésus et ses dis-
ciples) est très bien rendu en français : le nom propre « Pierre » et le substantif « pierre » sont
presque identiques dans l’original, seul le genre les distingue. Cette interprétation est confir-
mée par l’apôtre Paul qui n’a aucune difficulté à voir dans les apôtres (et les prophètes) le fon-
dement de l’église (Ep 2.20). La promesse qui accompagne cette déclaration, Jésus l’étendra
d’ailleurs plus tard à l’ensemble des apôtres (Mt 18.18; Jn 20.23). Il va sans dire que rien dans
le texte ne justifie la doctrine romaine d’une succession apostolique à partir de Pierre.
Historiquement, le livre des Actes nous montre la réalisation de cette promesse dans le fait que
Pierre a joué un rôle de premier plan dans l’établissement de la première église, celle de
Jérusalem (Ac 2 à 12), ainsi que dans l’incorporation des Samaritains (Ac 8) et des premiers
païens (Ac 10). Par la suite, même durant l’époque néo-testamentaire, son rôle sera de plus
en plus effacé.
Notons bien que la promesse concernant « les portes du séjour des morts » (Mt 16.18) s’ap-
plique non à Pierre ou à ses hypothétiques successeurs, mais à l’église de tous les temps et de
tous les lieux.
D 77
E.R. 1Page 2
ÉLÉMENTS DE RÉPONSESCOURS : DOCTRINE 28
Réfé- Ques-
ObservationsLEÇON : L’ÉGLISE : Nature et buts
rences tions
2 À partir de quelques textes du NT (et à l’aide éventuellement d’une concordance), définir les butsHam
essentiels de l’église.189 s
Bat
Ces buts sont :11 s
1. Glorifier Dieu. Ceux qui ont « espéré en Christ » servent à « célébrer sa gloire » (Ep 1.12) ;
plus explicitement, dans Ep 3, Paul dit que c’est « par l’église » que les puissances célestes
connaissent « la sagesse infiniment variée de Dieu » (Ep 3.10; cf. 3.21). Quelle église ? L’église
universelle dans les textes cités, mais l’église locale, étant l’expression de l’église universelle, est
investie de la même tâche ici-bas. Ces textes et d’autres (Ap 19.6-8) nous montrent que l’égli-
se a une vocation éternelle : Dieu trouvera éternellement sa gloire et sa joie ! Dès ici-bas, l’une
des tâches essentielles de l’église est donc la louange.
2. Le livre des Actes nous montre que c’est par l’église, plus spécialement par ses membres
(l’église dispersée plutôt que l’église rassemblée) que se fait l’évangélisation du monde (cf Mt
28.20; Jn 15.16, adressé aux douze mais impliquant tous ceux qui viendraient après eux).
Même si ce n’est pas forcément l’église en tant que groupe qui évangélise, ceux et celles qui
accomplissent cette tâche le font pour et vers l’église, ayant conscience que c’est en tant que
« membres de Christ », de son corps qu’est l’église, qu’ils sont envoyés dans le monde.
3. Plus globalement peut-être, l’église est la colonne et l’appui de la vérité (1 Tm 3.15), c’est-
à-dire qu’elle est appelée par Dieu à témoigner de la vérité autant qu’à la conserver dans sa
pureté. Elle doit donc s’appliquer à toujours mieux connaître cette vérité dont la base est l’Écri-
ture.
3 « L’église est la communauté des croyants... En croyant on devient apte à la communauté et désireuxBat
de communauté » (E. Brunner).42-46
55-56
À l’aide de textes, d’expressions ou d’arguments bibliques, justifiez ces deux affirmations.123-
148
Le caractère biblique d’une telle affirmation est confirmé par :
1. Le sens du mot église (ekklesia) qui signifie un rassemblement de personnes appelées par Dieu,
et qui ont commencé à en faire partie à un moment déterminé de leur vie (Ep 2.11-18; 1 P 2.9s).
2. Le caractère de l’appel de Dieu. L’église est le résultat de l’appel de Dieu (Ep 4.1). Cet appel est,
d’une part, général, invitant tous les hommes à changer d’attitude face à Dieu, à croire en Christ,
et cela personnellement, individuellement (« Quiconque croit », Jn 3.16, etc.). Il divise de ce fait
les auditeurs en deux camps : ceux qui acceptent ce message et croient, et ceux qui le refusent
(2 Co 2.14-16). L’appel de Dieu est, d’autre part, efficace pour les premiers, entraînant un chan-
gement intérieur et un attachement personnel à Dieu. Seules les personnes ayant reçu l’appel de
Dieu croient, font partie de l’église que Dieu se forme.
3. Les noms donnés aux membres des églises :
- « ceux qui croyaient » (la première église, Ac 2.44)
- « les disciples » à Jérusalem (Ac 6.2; 9.1, 26), Lystre, Iconium et Antioche de Pisidie (Ac
14.21s), Corinthe (Ac 18.27), Éphèse (Ac 19.9). Cette appellation, très fréquente dans les
Actes, désigne quelqu’un qui apprend et qui veut apprendre à connaître les enseignements
du Maître et à vivre selon son idéal. Motivé personnellement, il s’est attaché à la personne du
Maître. Dans le cas de Jésus-Christ, cet attachement se fait par la foi.
- « les frères », terme qui, bien que pouvant désigner la fraternité humaine, au sens national
par exemple (Ac 13.26), est souvent employé dans un sens exclusif, distinguant les chrétiens
des « faux-frères » (2 Co 11.26) ou tout simplement des hommes en général (Ga 6.10).
D 77
- « les bien-aimés de Dieu » (Rm 1.7) dans l’adresse d’une lettre à une église, ou ceux qui ont E.R. 2Page 3
ÉLÉMENTS DE RÉPONSESCOURS : DOCTRINE 28
Réfé- Ques-
ObservationsLEÇON : L’ÉGLISE : Nature et buts
rences tions
été « choisis par Dieu », s’adressant aux membres d’une église (2 Th 2.13; 1 P 1.2).
- « les saints », c’est-à-dire non pas ceux qui mènent une vie supérieure, proche de la perfec-
tion, mais qui sont « mis à part », « consacrés », qui appartiennent à Dieu, qui lui sont liés d’une
mani&

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