F. Ström. Loki, ein mythologisches Problem  ; n°2 ; vol.154, pg 244-245
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Revue de l'histoire des religions - Année 1958 - Volume 154 - Numéro 2 - Pages 244-245
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Publié le 01 janvier 1958
Nombre de lectures 23
Langue Français

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Lucien Gerschel
F. Ström. Loki, ein mythologisches Problem
In: Revue de l'histoire des religions, tome 154 n°2, 1958. pp. 244-245.
Citer ce document / Cite this document :
Gerschel Lucien. F. Ström. Loki, ein mythologisches Problem. In: Revue de l'histoire des religions, tome 154 n°2, 1958. pp. 244-
245.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1958_num_154_2_8876244 REVUE DE L'HISTOIRE DES RELIGIONS
missionnaire, tandis que la Stricte Observance connaît, sur le plan
international, un étonnant renouveau de vie.
La seconde partie de l'ouvrage présente quelques aspects de la
vie cistercienne, de sa spiritualité, de sa culture. Tâche difficile que de
concilier le dur travail manuel des champs avec le culte de l'office
divin. L'architecture cistercienne porte les marques de la pauvreté,1
de la simplicité, de la solitude et du silence, caractères qui s'adouciront
à l'âge gothique. Suit une intéressante étude de la contribution des
Cisterciens à l'essor de l'agriculture, de l'industrie et du commerce :
mise en valeur des terres ingrates, extraction de, charbon et'de miner
ais, conduisent lentement à la prospérité collective ; la seule excuse
demeure une charité sans limites pour les étrangers et les pauvres.
Les deux derniers chapitres présentent à grands traits l'institution des
frères convers et celle des moniales cisterciennes, elles aussi scindées
en deux groupes, Commune et Stricte Observances.
L'ouvrage s'achève -par de volumineux appendices — près de
80 pages : textes anciens de législation cistercienne, statistiques
historiques, notes bibliographiques, index onomastique et cartes.
L'unité du livre souffre peut-être de ces deux parties très distinctes,
surtout la seconde, avec son « corollaire » sur les frères convers et les
moniales. En tout cas, l'ouvrage doit rendre de grands services. Il reste
désirable de voir bientôt un Cistercien de la Stricte Observance
présenter une histoire comparable des moines blancs. Elle permettrait
d'établir une comparaison avec le livre du P. Lekai, et d'entendre
plus nettement les deux sons de cloche.
Pierre Flament.
Folke Strôm. — Loki, ein mythologisches Problem, Gôteborgs
Universitets Ârsskrift, ' vol. LXII 8, 1956, in-8°, 147 p., 15 cou
ronnes suédoises. — Le livre de M. S. est un travail parfaitement
académique ; son auteur s'y montre consciencieux, scrupuleux, larg
ement informé; et pourtant, on est navré de le dire, cette nouvelle
étude sur Loki n'enrichit absolument pas nos connaissances en la
matière. Qu'il nous soit permis, pour donner une idée de la méthode
de M. S. de recourir à une comparaison qui n'est pas, hélas ! une cari
cature : supposons qu'un érudit français, pour étudier Tacite, ne
l'aborde qu'à travers les traductions françaises antérieures à- celle
de Burnouf, enregistrant l'opinion commune, notant les divergences
et recueillant au passage telle interprétation hardie ou saugrenue ;
on conçoit qu'une telle entreprise ne mènerait nulle part ; c'est
malheureusement, mutatis mutandis, ce que fait M. S. à propos de
Loki. Certes, il cite dans sa préface l'admirable Loki de M. Dumézil ;
simple coup de chapeau, car il n'apparaît pas qu'il en ait tiré quelque
profit. Certes, les pages 10 à 49 sont consacrées à la revue des sources.
Mais, dans la suite, M. S., à propos de chaque question qu'il soulève,
ne s'occupe plus de Loki, mais seulement de ce qu'on a pu en dire NOTICES BIBLIOGRAPHIQUES 245
au xixe et au xxe siècle ; il ne recourt pas à l'examen des textes, à
des recherches personnelles, mais se livre à une consultation courtoise
de Messieurs ses prédécesseurs ; p. 53 : la majorité des chercheurs
combat telle opinion qui, en revanche, est ardemment soutenue par
un tel ; mais il ne peut naturellement être apporté aucune preuve
dans un sens ni dans l'autre ; p. 126 : tel mythe est expliqué par
l'exégèse habituelle de la façon suivante... et p. 127 : Un tel prend
une place exceptionnelle parmi les chercheurs ; il a, en effet, remarqué
que, etc.
De la sorte, on peut recueillir au passage toutes les scories de la
recherche passée et en faire un aggloméré de bon goût ; aggloméré
est le mot propre, car M. S. a une prédilection pour les Verbindungen,
Verkniïpfungen et autres Assoziierungen et Zusammenhânge ; ainsi
tout est possible et tout est dans tout ; p. 65-66, Freyja — Hel ;
p. 85, Loki est une hypostase d'Odin ; on trouve aussi des relents
de mythologie naturaliste avec, à l'appui, un comparatisme hors de
propos : que viennent faire ici Ougarit et Ras šamra (p. 99-110),
Шаг, Tammuz, Mot, etc. ?
Nous n'insisterons pas ; il est des livres aux idées folles, mais
dont la vigueur d'expression séduit et qu'on lit, bien qu'ils irritent,
avec l'espoir de trouver, entre deux pages, un éclair de génie : celui-ci
est morne, et sans idées ; il est des livres absurdes, mais où, en bas
des pages, s'accumulent des trésors d'érudition : si on ne les lit pas,
du moins on les consulte ; or, ce livre-ci ne comporte ni index, ni
liste des principaux ouvrages cités, ni même de table analytique des
matières. Rien ne vient pallier son insigne faiblesse : qu'il repose en
paix dans l'ombre des bibliothèques !
Lucien Gerschel.
Helmut Straube. — Der Tierverkleidungen der afrikanischen
Naturvolker (Studien zur Kulturkunde, XIII), Franz Steiner Verlag,
Wiesbaden, 1955, 205 p. — Le point de départ de ce travail riche en
aperçus nouveaux, est le revêtement rituel des peaux d'animaux.
Dans les premiers trois chapitres, l'auteur décrit le revêtement d'une
peau de bête fauve (généralement un félidé) dans les initiations de
puberté, dans les cérémonies des Sociétés secrètes et dans les actes
cultuels du roi. L'auteur estime que ces trois groupes de rituels,
présentant tant de similarité, sont génétiquement solidaires. Un
mythe d'origine leur sert de justification : au début du Temps, un
Être divin thériomorphe avait été mis à mort par les hommes ; mais
en revêtant sa peau, les hommes se sont assimilé ses qualités divines :
en somme, le Dieu ressuscita en eux. L'initiation, les cérémonies des
Sociétés secrètes, la chasse rituelle du roi, réactualisent cet événement
primordial. Selon l'auteur, il existe même une parfaite continuité
entre la chasse rituelle et l'abattage cérémoniel des animaux
domestiques (pp. 60 sq.).

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