FIP-dimanche 10 janvier 2010

Pc

Description

FIP-dimanche 10 janvier 2010

Sujets

• Philosophie et théologie

Informations

• Publié par: yfyhuwox
• Nombre de lectures: 79
• Langue: Français

Extrait

Dimanche 10 janvier 2010 - Baptême du Seigneur - Année C

« C’EST TOI MON FILS BIEN-AIME ; EN TOI J’AI MIS TOUT MON AMOUR. »

salité ; aujourd’hui, par leL’évangéliste Luc insiste beaucoup dans son évangilesur la prière.Ainsi, ilest leseul baptême,c’est Dieu lui- parmi les évangélistes, àsignaler que c’est au mo-même qui vient confirmer ment oùJésus étaiten prière que «le ciel s’ouvrit »cette identité. et que« l’Esprit-Saint descendit sur Jésus », sous la forme d’une colombe.La prière comme ouverture en- Sil’évangéliste, par sa tre la terre et le ciel, entre les hommes et Dieu. Etmanière de raconter, nous c’est par cette ouverture que passe la voix du Père at-fait assister à cet événement, testant que Jésus est « son fils bien-aimé ».nous n’en sommes pas de  simplesspectateurs.  Quiassiste au baptême ? Luc nous parle du peu- ple « en attente », de Jean qui baptise. C’est donc uneSon objectif n’est pas de nous faire admirer le ca- manifestation publique de Dieu,une deuxième épipha-ractère exceptionnel de l’homme Jésus pour nous main- nie - révélation de l’identité de Jésuscomme Fils detenir à distance, Il nous enseigne au contraire à travers Dieu - après celle de dimanche dernier faite aux magesles paroles de Jean Baptiste quesi nous acceptons venus d’Orient.d’être baptisés dans le même Espritque le Christ, si  nousacceptons de descendre dans les eaux qui sau-  C’estpour cela que la liturgie rapproche ces deuxvent,nous pourrons à sa suite devenir des créatures fêtes, alors que chronologiquement, une trentaine d’an-nouvellesnous entrerons alors dans ce peuple mes- ; nées séparent les deux épiphanies. Il faut les lire et lessianique, ardent à faire le bien, comme nous l’avons en- comprendre de manière complémentaire. Dimanchetendu dans l’épître de saint Paul à Tite. dernier, peuaprès la naissance,ce sont des hommes, des étrangersqui viennentadorer le Messie-Roi met- (Extrait des « fiches dominicales ») tant toute la vie du Fils de Dieu sous le signe de l’univer-

LA PREMIERE LECTURE  Tiréede l’Ancien Testament, la première lecture  Undes acquis les plus mar- témoigne de la longue et parfois difficile maturation de quants de la réforme liturgique Vati-l’homme qui, de génération en génération, apprend à can Il est que la Parole de Dieu soitaccueillir le dessein du Dieu éternel sur lui et sur l’uni- lue dans la langue des fidèles et vers. que, chaque dimanche et fête, soient proclamées trois lectures se-Aventure mouvementée, où le coeur de l’homme lon un cycle de trois annéesest mis à nu : coeur généreux, coeur pécheur. Aventure (A, B et C).dans laquelle le croyant d’aujourd’hui peut lire son pro-  precheminement vers l’envoyé du Père. Oui, vraiment,  leDieu des Juifs est un Dieu miséricordieux, lent à la La liturgie suit un itinéraire qui lui est propre :colère, plein de tendresse. Et il ne parle jamais pour ne  riendire sa Parole fait germer la terre, et elle ne lui re- - d’abord celui de la première Alliance (1ère lecture),quivient pas sans effet. aboutit à Jésus le Christ ; - puis celui de la Nouvelle Alliance, qui commence avecLecture du livre d’lsaïe 55, 10-11 les deux ou trois générations de l’Eglise du 1er siècleAinsi parle le Seigneur : (2e lecture)La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir  Atravers l’épaisseur de l’histoire qui le précède etfécondée et l’avoir fait germer, pour donner la semence qui le suit, c’est vers le Christ, Verbe fait chair, queau semeur et le pain à celui qui mange ; ainsi ma parole, conduit la liturgie de la Parole. En les plongeant dans laqui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans trame de l’histoire de l’Alliance entre Dieu et son peuple,résultat, sans avoir fait ce que je veux, la liturgie de la Parole nous fait comprendre quesans avoir accompli sa mission. Dieu se révèle dans un long et patient dialogue avec ses enfants. Car il ne peut y avoir d’alliance que propo- sée.