Il reviendra avec son cœur immense, avec son cœur de flamme, son âme de pauvre et son sourire. Il reviendra ! Et le Cœur Immaculé de Marie triomphera !
L’ ÉGLISE EFFONDRÉE DANDS«tsannfeuxarétnomaemajuandSecretdu13osrgnilulneet g1r9a1n7d,eNviolltereà- honoréesrécitation quotidienne du chapelet, la re- la : commandation par la hiérarchie de la dévotion répara-moitié en ruine des premiers samedis du mois, la consécration trice». Haïti nous offre le spectacle d’une cité entièrement en ruine, cent ans après. de la Russie au Cœur Immaculé de Marie par le Les deux événements doivent être mis en relation, Saint-Père et les évêques en communion avec lui. car la vision du 13 juillet 1917 était accompagnée de Puisquela hiérarchie n’a tenu aucun compte de la demandes de la Très Sainte Vierge qui n’ont pas été vision du 13 juillet 1917, le Bon Dieu continue à nous
FÉV. 2010 avertir de la perte des âmes qui tombent en enfer ici-bas, déjà ! en attente de l’ autre, éternel ! par des “ signes des temps , événements qui accomplissent aux yeux du monde entier la vision prophétique confiée en grand secret à trois petits enfants. «Pour beaucoup de Haïtiens, ce séisme est une punition de Dieu, un châtiment. “Ceci correspond aux croyances des gens ici, à leur culture,explique le Père Michel, un Français vivant à Haïti depuis vingt-cinq ans, dont le sermon a conclu la Messe. y voient une Ils sanction pour un peuple qui a mal agi par rapport à ses convictions religieuses.Mais dans un sens général, sans préciser de quel mal il s’agit. «Lui avoue ne pas partager cette conception et préfère parler de solidarité. Dimanche, il a surtout évoqué “la force à puiser dans Dieu pour relever ce défi, grâce à l’entraide et à la solidarité. » (LA CROIX du mardi 19 janvier) Il n’y a pire châtiment que cet aveuglement du clergé. Cependant, nous le savons par la même vision du 13 juillet 1917, ce qui limite les dégâts causés par le «glaive fulgurant» de l’Ange du Ciel, c’est la main de la Très Sainte Vierge Marie qui s’interpose. Jusques à quand ? Dans la vision du 13 juillet 1917 se dresse aussi «une grande Croix», que le Saint-Père atteint après avoir traversé la «grande ville à moitié en ruine». À Port-au-Prince, la cathédrale, l’ église Saint- Antoine-de-Padoue, l’église du Sacré-Cœur se sont effondrées, entièrement détruites. Mais au milieu des ruines, une grande croix demeure debout. Évidemment, ce n’est pas cette photo que publie LA CROIX... sans croix ! Elle aurait pourtant été de circonstance : «À l’ombre de la cathédrale dévastée par le séisme du 12 janvier, plusieurs milliers de catholiques, dont le président haïtien René Préval et son épouse, ont assisté samedi dans la ferveur aux obsèques de Mgr Serge Miot, archevêque de Port-au-Prince. Son évêque auxiliaire, Joseph Lafontant, a rappelé durant l’homélie la devise du défunt : “Non pas se faire servir, mais servir,et son engagement auprès des pauvres. Il a rappelé les paroles de Jésus : “TENEZ-VOUSPRÊTS,CARC’ESTÀL’HEUREOÙ VOUSNEVOUSYATTNERDZEPAS,QUELE FILSDE L’HOMMEAIVRDNE. il a ajouté : Puis “Le Créateur nous invite à participer à la création d’un nouveau pays, d’un Haïtien nouveau, d’un monde nouveau. » À la bonne heure ! GAUDIUMETSPES! cata- Du clysme va naître un homme (Haïtien) nouveau pour un monde nouveau ! construit par les Américains Ce n’est pas là le langage de l’Évangile. Du temps de Notre -Seigneur Jésus- Christ, il y avait aussi des catastrophes. L’ une d’ elles marqua les esprits des contemporains : «EHBIEN! Jésus, disaitCESDIX-HUITPERESSONN QUELATOURDE SILOÉATUÉESDANSSACHUTE,PEN-
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SEZ-VOUSQUELEURDETTEFUTPLUSGRANDEQUE CELLEDETOUSLESHOMMESQUITNIBETAH JÉRUSA-LEM? NON,JEVOUSLEDIS;MAISSIVOUSNEVOULEZ PASVOUSREPRTIEN,VOUSPÉRIREZTOUSDEMÊME. » Telle est la vérité révélée depuis vingt siècles. Or, que nous soyons nous- mêmes dans le cas d’Haïti, c’est évident : il suffit de lire Frédéric Pons ; sous le titre “HAÏTI,ENTOUTELUCIDITÉ, il analyse en détail le processus d’autodestruction de l’ancienne perle des Caraïbes : «La nature est cruelle, mais les Haïtiens portent eux-mêmes une grande part de responsabilité dans le marasme total de leur pays. »
En cause : « de la démocratieL’ usage» dont le journaliste se demande gravement s’il «peut ruiner un pays et ses habitants. » Réponse : «Oui, sûrement, dans le cas d’Haïti. » (VALEURSESLLUECTA 21 jan- du vier 2010)
Le BULLETIND’ANDRÉ NOËL un pacte conclu suspecte avec le diable dans la nuit du 14 au 15 août 1791. La preuve ? la république Dominicaine, mitoyenne, a été épargnée... Curieux raisonnement. La république voisine serait donc protégée par le Bon Dieu en récompense de sa vertu... démocratique ?
À dire vrai, nous sommes tous dans le cas d’ Haïti depuis 1789. Et l’ Église elle-même depuis 1965. François d’Orcival, en éditorial du même numéro de VALEURSALLESCTUE du 21 janvier, sous le titre “LE DRAME DESSANS- ÉTAT plus de deux en, rappelle qu’ siècles d’indépendance (1804), Haïti a été le théâtre de quelque cent quatre-vingts coups d’État. Et qu’«il n’y avait donc (?) qu’un État et un gouvernement virtuels quand le malheur a frappé». À partir de combien de coups d’État, celui-ci devient-il “virtuel ? Il précise que «l’anarchie s’est ajoutée au chaos de la nature ? Il aurait». Et d’où est venue l’anarchie dû rappeler que le pape Jean-PaulII y a largement contribué. Débarquant à Haïti en 1983, il a déclaré : « !Il faut que ça change ici» Trois ans plus tard, en 1986, «ça changeait» : un soulèvement mettait fin au régime de Jean- Claude Duvalier, qui avait succédé à son père, François Duvalier, en 1971.
Haïti connut alors ce que Pons appelle «de rares parenthèses démocratiques, en général précédées ou suivies par undéchouquage général (le“net-“ toyage la machette des partisans du régime précé- à dentau terme de près de trente ans de). En 1988, dictature Duvalier (1957-1986), on crut à des lende-mains meilleurs[pour un pays si catholique, après la visite d’un si grand Pape !]. Manigat, surnommé Leslie “Hippo pour sa forte stature, fut démocratiquement élu. L’armée avait protégé la transition démocra-tique et son chef, le général Henry Namphy, avait augmenté de 40 % la solde des militaires. Devenu “Chouchou pour ses soldats, il s’emparait alors de la “chaise bourrée (le fauteuil présidentiel). Connus