La seconde naissance du chrétien
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On dit parfois qu’il n’y a pas de mauvaise question. C’est souvent vrai, mais les récits de la vie de Jésus – ce qu’on appelle les Évangiles – nous montrent que ce n’est pas toujours le cas : Jésus a souvent dû répondre à des mauvaises questions, des questions mal intentionnées, des questions formulées dans le but de le piéger. Mais la question avec laquelle nous avons commencé notre lecture n’était pas une mauvaise question. Nicodème n’était pas là pour piéger Jésus. Nicodème ne comprenait simplement pas ce que Jésus était en train de lui dire. V.9 : « Nicodème reprit la parole et lui dit : ‘Comment cela peut-il se faire ?’ ». Comment cela est-il possible ? Qu’est-ce que ça veut
dire ce que Jésus est en train de raconter ? Nous avons vu la semaine dernière le début de l’entretien entre Jésus et Nicodème. Nicodème, un chef des Juifs, un membre de l’élite religieuse de la nation, vient trouver Jésus pour lui dire ce qu’il sait. On voit ça au v.2 : « Maître, nous savons que tu es un enseignant envoyé par Dieu ». Mais Jésus le coupe avant que Nicodème puisse lui faire le discours qu’il a préparé. Il lui répond au v.3 :
« à moins de naître de nouveau, personne ne peut voir le royaume de Dieu ». Nicodème ne comprend pas ce que Jésus vient de le dire et cela se voit dans sa réaction au v.4 : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? » Jésus clarifie alors sa réponse au v.5 : « à moins de naître d'eau et d'Esprit, on ne peut entrer dans le royaume de Dieu ». Il ne s’agit pas d’une
naissance physique mais d’une naissance spirituelle, d’une naissance par l’Esprit de Dieu. Voici donc ce que Jésus dit à Nicodème : pour entrer dans le royaume de Dieu, même le meilleur des hommes doit naître à nouveau par l’Esprit de Dieu. C’est là que Nicodème reprend la parole et qu’il pose la bonne question avec laquelle nous avons commencé notre lecture au v.9 : « Comment cela peut-il se faire ? ». Jésus ne va pas répondre tout de suite, et il ne va pas répondre directement. La réponse à cette
question « comment est-il possible de naître nouveau ? », nous y reviendrons en conclusion de cet exposé. Mais avant cela, nous allons observer et essayer de comprendre comment Jésus répond à
Nicodème. En substance, voici l’enseignement de Jésus dans ce passage : Nicodème devrait savoir, Nicodème devrait recevoir, et Nicodème devrait croire.

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Publié le 06 octobre 2011
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Langue Français

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Comment cela peut-il se faire ? Lecture de l’Evangile selon Saint-Jean, chapitre 3, versets 9 à 16: Nicodème reprit la parole et lui dit : « Comment cela peut-il se faire ? ». Jésus lui répondit : « Tu es l'enseignant d'Israël et tu ne sais pas cela ! En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage. Si vous ne croyez pas quand je vous parle des réalités terrestres, comment croirez-vous si je vous parle des réalités célestes ? Personne n'est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel. Et tout comme Moïse a élevé le serpent dans le désert, il faut aussi que le Fils de l'homme soit élevé afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu'il ait la vie éternelle. En effet, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils 1 unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. Introduction (v.9)On dit parfois qu’il n’y a pas de mauvaise question. C’est souvent vrai, mais les récits de la vie de Jésus – ce qu’on appelle les Évangiles – nous montrent que ce n’est pas toujours le cas: Jésus a souvent dû répondre à des mauvaises questions, des questions mal intentionnées, des questions formulées dans le but de le piéger. Mais la question avec laquelle nous avons commencé notre lecture n’était pas une mauvaise question. Nicodème n’était pas là pour piéger Jésus. Nicodème ne comprenait simplement pas ce que Jésus était en train de lui dire. V.9 : «Nicodème reprit la parole et lui dit : ‘Comment cela peut-il se faire ?’». Comment cela est-il possible ? Qu’est-ce que ça veut dire ce que Jésus est en train de raconter ? Nous avons vu la semaine dernière le début de l’entretien entre Jésus et Nicodème. Nicodème, un chef des Juifs, un membre de l’élite religieuse de la nation, vient trouver Jésus pour lui dire ce qu’il sait. On voit ça au v.2: «Maître, nous savons que tu es un enseignant envoyé par Dieu». Mais Jésus le coupe avant que Nicodème puisse lui faire le discours qu’il a préparé. Il lui répond au v.3 : «à moins de naître de nouveau, personne ne peut voir le royaume de Dieu». Nicodème ne comprend pas ce que Jésus vient de le dire et cela se voit dans sa réaction au v.4 : «Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ?» Jésus clarifie alors sa réponse au v.5: «à moins de naître d'eau et d'Esprit, on ne peut entrer dans le royaume de Dieu». Il ne s’agit pas d’une naissance physique mais d’une naissance spirituelle, d’une naissance par l’Esprit de Dieu. Voici donc ce que Jésus dit à Nicodème : pour entrer dans le royaume de Dieu, même le meilleur des hommes doit naître à nouveau par l’Esprit de Dieu. C’est là que Nicodème reprend la parole et qu’il pose la bonne question avec laquelle nous avons commencé notre lecture au v.9 : «Comment cela peut-il se faire ?». Jésus ne va pas répondre tout de suite, et il ne va pas répondre directement. La réponse à cette question «comment est-il possible de naître nouveau ? », nous y reviendrons en conclusion de cet exposé. Mais avant cela, nous allons observer et essayer de comprendre comment Jésus répond à Nicodème. En substance, voici l’enseignement de Jésus dans ce passage: (1) Nicodème devrait savoir, (2) Nicodème devrait recevoir, et (3) Nicodème devrait croire. I. Nicodème devrait savoir (v.10) La première réaction de Jésus à la question très importante de savoir comment une nouvelle naissance spirituelle est possible, c’est de s’étonner de l’ignorance de Nicodème. V.10:lui« Jésus répondit : ‘Tu es l'enseignant d'Israël et tu ne sais pas cela !’». Nicodème devrait savoir. Pourquoi ? Comment Nicodème aurait pu savoir qu’il fallait qu’il naisse d’eau et d’esprit, qu’il devait renaître spirituellement ? Il n’y a qu’une seule réponse possible lorsqu’on voit la manière dont Jésus répond à Nicodème. Nicodème devrait savoir parce qu’il est l’enseignant d’Israël. Nicodème devrait savoir parce qu’en Israël il avait un rôle d’explication et d’interprétation de la Bible. Nicodème devrait savoir parce que c’était un homme religieux, un savant, un théologien qui connaissait sa Bible. Autrement dit, Nicodème devrait savoir parce que l’enseignement de Jésus n’est pas nouveau mais qu’il se trouvait déjà dans l’Ancien Testament. Lorsque Jésus dit au v.5 qu’« à moins de naître d'eau et d'Esprit, on 1 La Bible, versionSegond 21, Société Biblique de Genève, 2007, Psaume 3.
2008 Pierre-Sovann CHAUNY (www.chaunyps.fr) : ce texte est mis à disposition sous la licence libreCreative Commons-BY-SABY : Paternité.Vous devez citer le nom de l'auteur original. SA : Partage des Conditions Initiales à l'Identique.vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vous n'avez le droit de distribuer la création qui en résulte que sous un contrat Si identique à celui-ci. En outre, à chaque réutilisation ou distribution, vous devez faire apparaître clairement aux autres les conditions contractuelles de mise à disposition de cette création. Chacune de ces conditions peut être levée si vous obtenez l'autorisation du titulaire des droits.
ne peut entrer dans le royaume de Dieu», l’expression «naître d’eau et d’esprit» peut nous paraître énigmatique. Visiblement, Nicodème trouvait aussi cela bien énigmatique. Mais Nicodème aurait dû savoir, car l’idée d’eau et d’esprit revient dans plusieurs passages de l’Ancien Testament. Par exemple on trouve cette idée en Ésaïe 44. Mais le passage le plus important qui montre que Nicodème devrait savoir ce dont parle Jésus, c’est la prophétie qu’on trouve en Ezéchiel 36.24-27 : Je vous aspergerai d'eau pure et vous serez purifiés. Je vous purifierai de toutes vos impuretés et de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau. Je retirerai de votre corps le cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair. C'est mon Esprit que je mettrai en vous. Ainsi, je vous ferai suivre mes prescriptions, garder et respecter mes règles. Ici Dieu promet premièrement de purifier le cœur des hommes comme avec de l’eau, en le purifiant tellement qu’on peut parler d’un nouveau cœur, d’un cœur de chair au lieu d’un cœur de pierre et deuxièmement que cette transformation radicale s’opérera en plaçant en nous un esprit nouveau, l’Esprit même de Dieu. Nous avons là, annoncé des siècles avant l’entretien entre Jésus et Nicodème, la nécessité d’une nouvelle naissance spirituelle, d’un changement radical par l’Esprit de Dieu. Nicodème aurait dû comprendre. Nicodème aurait dû savoir. Mais il lisait l’Ancien Testament avec une compréhension qui n’était pas assez profonde. Même lui, le meilleur des hommes, l’enseignant d’Israël, ne comprenait pas alors qu’il aurait dû savoir. Mais ce n’est pas tout ce que dit Jésus : II. Nicodème devrait recevoir (v.11-13) V.11 :«En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage». Nicodème devrait recevoir le témoignage de ce que Jésus a vu. Remarquez bien, ici Jésus s’adresse à Nicodème. Il lui dit : «je te le dis». Mais ce que Jésus dit ici ne concerne pas seulement leur relation l’un à l’autre. Jésus oppose deux groupes. Il y a un nous et il y a un vous: «nousce que disonsnous savonsetnoustémoignage de ce que rendonsnousavons vu, etvousne recevez pasnotretémoignage». De qui s’agit-il ? Pour le «nous »,c’est un peu compliqué. Une possibilité, c’est que dans le «nous» Jésus inclut avec lui tous les prophètes qui l’ont précédé jusqu’à Jean-Baptiste. C’est une possibilité. Mais je ne crois que ce soit comme ça qu’il faut comprendre ce que dit Jésus. Pourquoi ? A cause des v.12-13 : «Si vous ne croyez pas quand je vous parle des réalités terrestres, comment croirez-vous si je vous parle des réalités célestes ? Personne n'est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel». Pour l’instant Jésus n’a fait que parler de réalités terrestres. Remarquez bien qu’il classe ici la nouvelle naissance spirituelle dans la catégorie des choses terrestres. Pourquoi? Je crois que c’est parce qu’il a utilisé, pour nous en parler, des images terrestres, des analogies qu’on peut assez bien comprendre comme l’image d’une naissance, d’une purification, ou du vent qui souffle. Pour l’instant Jésus parle avec des images terrestres, et Nicodème ne comprend pas, il ne reçoit pas le témoignage de Jésus. Mais que se passera-t-il lorsqu’il parlera de réalités célestes sans utiliser d’images terrestres, lorsqu’il parlera par exemple plus tard, comme en Jean 5, de sa relation d’unité avec le père et qu’il dévoilera certains mystères de la vie intérieure de la Trinité ? C’est pourquoi je pense que le «nous» de Jésus, c’est plutôt le «nous» de ceux qui témoignent ce qu’ils ont vu au ciel. Mais «personne n'est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel». Un peu plus tard, une deuxième personne, un autre défenseur descendra du ciel pour témoigner de ce qu’il a vu. Ce sera précisément l’Esprit de Dieu par lequel nous devons naître de nouveau pour entrer le royaume de Dieu. Le «nous», c’est donc à mon avis plutôt Jésus, le premier défenseur de la vérité de Dieu, et le Saint-Esprit, l’autre défenseur qui viendra après Jésus pour convaincre le monde de justice, de péché et de jugement. Pour le «vous», c’est un peu plus facile. Remarquez Nicodème était venu à Jésus au v.2 : «Maître, nous savons que tu es un enseignant envoyé par Dieu». Le «vous» qui ne reçoit pas le témoignage de Jésus, c’est le « nous » de Nicodème qui était un chef des Juifs. Le «vous» qui ne reçoit pas le témoignage de Jésus représentent donc les chefs des Juifs qui lisaient la Bible et qui
2008 Pierre-Sovann CHAUNY (www.chaunyps.fr) : ce texte est mis à disposition sous la licence libreCreative Commons-BY-SABY : Paternité.Vous devez citer le nom de l'auteur original. SA : Partage des Conditions Initiales à l'Identique. Sivous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vous n'avez le droit de distribuer la création qui en résulte que sous un contrat identique à celui-ci. En outre, à chaque réutilisation ou distribution, vous devez faire apparaître clairement aux autres les conditions contractuelles de mise à disposition de cette création. Chacune de ces conditions peut être levée si vous obtenez l'autorisation du titulaire des droits.
auraient dû savoir mais qui ne savaient pas. Et ce «vous» nous représente aussi. Car si même ceux qui avaient la Bible et qui passaient leur vie à l’étudier ne recevaient pas le témoignage de Jésus, alors tous ceux qui connaissent moins bien la Bible qu’eux sont dans le même sac. Et l’expérience le confirme : nous sommes naturellement de ceux qui ne reçoivent pas le témoignage de Jésus. Il y a donc deux groupes. Le «nous» de Jésus, le Fils de Dieu qui est dans le ciel et qui est descendu du ciel et l’Esprit, l’autre défenseur, qu’il enverra après lui. Ils témoignent de ce qu’ils ont vu. Mais ceux qui sont dans le groupe des «vous», c’est-à-dire nous-mêmes, ne reçoivent pas ce témoignage. Jésus fait ici un diagnostic sur la nature humaine déchue. Nous sommes incapables d’aller par nous-mêmes au ciel car, d’après le v.13, «personne ne peut monter au ciel si ce n’est celui qui en vient». Et nous ne venons pas du ciel. Nous sommes incapables de mériter notre salut, de gagner la vie éternelle, d’entrer par nos propres moyens dans le royaume de Dieu. Même Nicodème, même le meilleur des hommes, doit renaître par l’Esprit pour entrer dans ce royaume. Nicodème devrait recevoir le témoignage de Jésus. Et nous aussi nous devrions recevoir le témoignage de Jésus tel que nous le trouvons dans la Bible, et nous devrions recevoir le témoignage de l’Esprit qui nous certifie que ce que nous trouvons dans la Bible est vrai. Mais ce que dit notre passage ainsi que le reste de l’Ecriture, c’est que ne nous recevons ni le témoignage de Jésus ni celui de l’Esprit à moins de connaître une nouvelle naissance par l’Esprit de Dieu. Nicodème devrait savoir, mais son intelligence est voilée. Nicodème devrait recevoir le témoignage de Jésus, mais il en est incapable. Alors comment la nouvelle naissance spirituelle est-elle possible ? Nous nous approchons de la réponse en disant que : III. Nicodème devrait croire (v.14-16) Remarquez bien sur quoi tombe l’accent dans la fin du passage que nous avons lu, dans les v.14-16 :sur le fait que ceux qui croient ont la vie éternelle. Les deux phrases que Jésus dit ici sont structurées de manière parallèle. Écoutez bien : Et tout comme Moïse a élevé le serpent dans le désert, il faut aussi que le Fils de l'homme soit élevé afin que quiconque croit en lui nepérisse pas mais qu'ilait la vie éternelle. En effet, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils uniqueafin que quiconque croit en luipérisse pas ne maisait la vie éternelle. Dans ces deux phrases la conclusion est: «afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle». Nicodème devrait croire. Pour quoi ? Pour avoir la vie éternelle, c’est-à-dire pour voir et entrer dans le royaume de Dieu. La foi est donc le moyen pour entrer dans le royaume de Dieu, la clé qui nous en ouvre les portes. On s’approche donc de la réponse à notre question. Jésus dit à la fois qu’on ne peut entrer dans le royaume de Dieu si ce n’est pas une nouvelle naissance et en même temps que celui qui croit a la vie éternelle. La nouvelle naissance est donc quelque chose qui va avec la foi. Quelle est la relation entre la foi et la nouvelle naissance, c’est un grand débat, et j’en dirai un mot en conclusion. Mais avant cela, j’aimerais montrer ce que ça veut dire de croire, car Jésus nous en donne un indice lorsqu’il fait allusion au v.14 à un autre passage de l’Ancien Testament. Il dit: «Et tout comme Moïse a élevé le serpent dans le désert, il faut aussi que le Fils de l'homme soit élevé». «Tout comme Moïse a élevé le serpent dans le désert». De quoi s’agit-il ? Jésus fait référence à un épisode de la vie du peuple d’Israël au temps de Moïse alors qu’il traversait le désert et qui a été consigné en Nombres 21. Le peuple s'impatienta en route et parla contre Dieu… Alors l'Eternel envoya des serpents venimeux contre le peuple. Ils mordirent le peuple et beaucoup d'Israélites moururent. Le peuple, reconnaissant qu’il avait péché contre Dieu, vint trouver Moïse, pour lui demander de prier en sa faveur. Moïse pria pour le peuple, et l'Eternel lui dit de faire un serpent en bronze et de le placer sur une perche. Et voici la promesse qu’il fit : «Toute personne mordue qui le regardera aura la vie sauve». Pourquoi Jésus fait allusion à cet épisode? C’est parce qu’il y a là une illustration de la manière d’être sauvé. Nous devons nous repentir et croire. Comme les Israélites, nous avons péché, nous nous sommes rebellés contre Dieu, nous murmurons contre Dieu, nous ne voulons en faire qu’à notre tête, nous voulons être notre propre Seigneur, notre propre Sauveur et même notre propre
2008 Pierre-Sovann CHAUNY (www.chaunyps.fr) : ce texte est mis à disposition sous la licence libreCreative Commons-BY-SABY : Paternité.Vous devez citer le nom de l'auteur original. SA : Partage des Conditions Initiales à l'Identique. Sivous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vous n'avez le droit de distribuer la création qui en résulte que sous un contrat identique à celui-ci. En outre, à chaque réutilisation ou distribution, vous devez faire apparaître clairement aux autres les conditions contractuelles de mise à disposition de cette création. Chacune de ces conditions peut être levée si vous obtenez l'autorisation du titulaire des droits.
Dieu. Et comme les Israélites, nous recevons de Dieu le châtiment pour le péché qui est la condamnation à mort. Comme les Israélites nous avons étémordus par un serpent venimeux qui nous fait croire que nous pouvons être notre propre seigneur et maître. Et comme les Israélites, cela nous conduit à la ruine, une ruine éternelle puisque notre rébellion nous ferme la porte du royaume des cieux. Mais «tout comme Moïse a élevé le serpent dans le désert, il faut aussi que le Fils de l'homme soit élevé». Le Fils de l’homme, c’est le titre énigmatique que se donne Jésus. Il est venu dans notre monde pour être élevé sur une perche, sur une croix, pour porter la condamnation de notre rébellion. Jésus ne s’est jamais rebellé contre Dieu, il a vécu la vie que nous devrions tous vivre. Mais sur sa croix, sa perche, il a souffert à notre place, la mort que nous devrions tous souffrir. Alors comment entrer dans le royaume de Dieu ? C’est en croyant, car «tout comme Moïse a élevé le serpent dans le désert, il faut aussi que le Fils de l'homme soit élevé afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu'il ait la vie éternelle». Voici donc ce que c’est que croire : c’est regarder à Jésus. Il ne suffit pas de savoir ce qu’enseigne la Bible, il faut recevoir le témoignage de Jésus. Il faut croire en lui. Il faut l’embrasser, c’est-à-dire venir à lui avec une pleine confiance. Croire en Jésus, c’est regarder à lui comme le véritable serpent de bronze, celui qui subit notre condamnation à notre place. C’est admettre que nous avons péché, que nous sommes rebelles, que nous sommes condamnés et que nous ne pouvons nous guérir nous-mêmes, que le salut est en-dehors de nous, qu’il n’est pas atteignable par nos propres forces, que nous avons besoin d’un représentant et d’un substitut qui prenne notre condamnation à notre place. Croire, c’est cela, c’est regarder vers Jésus comme notre seul espoir, c’est admettre que sans lui notre situation est désespérée, c’est comprendre l’amour de Dieu qui a donné son propre fils à la place de son peuple en le faisant mourir sur une perche. La vraie foi, ce n’est donc pas seulement une connaissance certaine par laquelle je tiens pour vrai tout ce que Dieu nous a révélé dans sa parole, mais c’est aussi une confiance pleine et entièreque le Saint-Esprit produit en moi par l’Évangile, et qui m’assure que ce n’est pas seulement aux autres, mais aussi à moi que Dieu a offert la rémission des péchés, la justice et le salut éternels, par pure grâce, par le seul mérite du Christ. Conclusion : Comment cela peut se faire Si nous ne pouvons pas entrer dans le royaume des cieux sans une nouvelle naissance; si par nature, nous ne comprenons pas le sens des Écritures et qu’en fait nous le tordons par ignorance ou par malice; si par nature nous sommes moralement incapables de recevoir Jésus parce que nous sommes dans les ténèbres et que les ténèbres ne reçoivent pas la lumière… alors comment la nouvelle naissance spirituelle sera-t-elle possible ? Ca ne peut pas être par nos propres forces. L’enseignement de Jésus sur notre incapacité totale à venir à lui, son verdict sur le fait que nous ne recevons pas son témoignage et l’image d’une nouvelle naissance nous le disent : de même qu’un bébé ne vient pas au monde par lui-même, de même nous ne pouvons nous faire naître de nouveau. Alors, comment cela peut-il se faire? Remarquez qu’il y a deux «il faut» dans l’entretien entre Jésus et Nicodème. V.7 : «Il faut que vous naissiez de nouveau». V.9 : «Comment cela peut-il se faire ?» V.14 :«Tout comme Moïse a élevé le serpent dans le désert, il faut aussi que le Fils de l'homme soit élevé». Pour entrer dans le royaume des cieux, il faut une nouvelle naissance. Et pour que nous puissions naître de nouveau, il faut que le Fils de l’homme soit élevé sur une perche, que Jésus meurt à notre place sur la croix. Le reste de l’enseignement biblique nous montre que la foi par laquelle nous avons la vie éternelle est elle-même un don de Dieu. Et je crois que notre texte corrobore l’analyse du reste de l’Ecriture et son jugement sévère sur notre incapacité totale à contribuer en quoi que ce
2008 Pierre-Sovann CHAUNY (www.chaunyps.fr) : ce texte est mis à disposition sous la licence libreCreative Commons-BY-SABY : Paternité.Vous devez citer le nom de l'auteur original. SA : Partage des Conditions Initiales à l'Identique.vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vous n'avez le droit de distribuer la création qui en résulte que sous un contrat Si identique à celui-ci. En outre, à chaque réutilisation ou distribution, vous devez faire apparaître clairement aux autres les conditions contractuelles de mise à disposition de cette création. Chacune de ces conditions peut être levée si vous obtenez l'autorisation du titulaire des droits.
soit à notre salut. Comme Nicodème, nous devrions savoir car nous avons la Bible ; et nous devrions recevoir le témoignage de Jésus et de l’Esprit car ils nous révèlent le Père ; et nous devrions croire au Fils de l’homme élevé sur une perche, nous devrions placer notre confiance en lui. Mais nous ne le pouvons pas par nos propres forces. Et c’est pourquoi le salut est entièrement par grâce, il est gratuit. La foi, qui est le moyen par lequel nous recevons ce que Christ a fait, car elle nous unit à lui, est elle-même un don de Dieu qu’il fait à ceux pour qui il est mort. «Il faut que vous naissiez de nouveau» nous dit Jésus et c’est pour ça qu’il fallait que le Fils de l’homme soit élevé, et c’est ainsi que cela peut se faire car «Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle». Prions.
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