Notes bibliographiques  ; n°129 ; vol.37, pg 86-123
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Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1951 - Volume 37 - Numéro 129 - Pages 86-123
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Publié le 01 janvier 1951
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Langue Français
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Notes bibliographiques
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 37. N°129, 1951. pp. 86-123.
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Notes bibliographiques. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 37. N°129, 1951. pp. 86-123.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1951_num_37_129_3112BIBLIOGRAPHIQUES NOTES
SCIENCES AUXILIAIRES ET RÉPERTOIRES
— Abbé Eugène Jarry. Provinces et pays de France. Essai de géogra
phie historique. Tome I : Formation de l'unité française. 2e édition,
entièrement refondue (Paris, Ch. Poisson, 1950. In-8°, xix-365 p.). —
Le tome Itor de l'œuvre magistrale entreprise par M. l'abbé Jarry sur
la géographie historique de nos provinces a paru en 1942 (cf. Revue,
t. XXIX, 1943, p. 325-327). Il traitait, de façon assez succincte, de la
formation de l'unité française et constituait en quelque sorte une i
ntroduction à l'ouvrage tout entier. Depuis, deux autres volumes ont
paru : le tome II sur les provinces qui se rangent, dans l'ordre alpha
bétique, de l'Agenais au Béarn (cf. Revue, t. XXX, 1944, p. 102-104) et
le tome III, fascicule 2, sur la Bourgogne (cf. Revue, t. XXXV, 1949.
p. 223-228). Il semble qu'au fur et à mesure que l'œuvre s'est déve
loppée, l'auteur a senti le besoin de lui donner des proportions plus
importantes, et c'est pour cela, vraisemblablement, qu'il a dû revenir
aussi sur le tome I, dont il vient de publier une seconde édition, enti
èrement refondue et considérablement augmentée.
De nouveaux chapitres étudient les frontières naturelles et les fron
tières historiques de la France, son peuplement, la naissance et le
développement des villages, voire même la France d'outre-mer et le pro
blème de l'indépendance nationale en face des pactes internationaux
Les différentes périodes de la formation de l'unité française sont aussi
subdivisées, pour entrer avec plus de précision dans la réalité histori
que. La période qui s'étend de l'avènement des Capétiens à la Révolut
ion était, en particulier, traitée en un seul chapitre dans la première
édition, sous le titre : Les rassembleurs de terres; elle comporte, dans
la seconde, trois chapitres distincts, où l'auteur étudie successivement
l'œuvre des Capétiens jusqu'aux guerres d'Italie, celle des grands féo
daux du xiii" au xvie siècle et celle des rois de France depuis les guer
res d'Italie jusqu'à la Révolution. En outre, aux appendices qui don
naient seulement la liste des provinces, celle des cités gauloises et la
bibliographie générale, M. Jarry a ajouté une table des bailliages, une
étude des régions géographiques, des renseignements sur les remanie
ments des départements entre 1792 et 1811 et une liste des diocèses
français depuis le Concordat de 1801. Enfin, une table des noms pro
pres a été dressée, qui facilite grandement la consultation de l'ouvrage.
L'idée essentielle que M. Jarry a dégagée de cette étude minutieuse,
c'est que l'unité française ne s'est pas imposée par une sorte de déter
minisme. La géographie et l'ethnographie ont joué leur rôle, mais non
sans laisser place aux initiatives individuelles et aux conséquences des
faits historiques. « La France aurait pu ne pas être ce qu'elle est; elle
sera peut-être un jour autre que nous la connaissons... L'unité fran
çaise aurait pu ne pas se faire; elle aurait pu avoir pour centre de
rassemblement une principauté bourguignonne, aquitanique; la terre NOTES BIBLIOGRAPHIQUES 87
française aurait pu faire partie intégrante d'un empire anglo-normand.
Cela n'a pas été. Le vrai problème, ce n'est pas de déterminer ce qui
devrait être, mais d'expliquer ce qui a été. » On reconnaît là la position
d'un historien véritable, qui regarde les faite et ne s'en laisse pas
imposer par les constructions abstraites et les systèmes a priori qu'
n'ont que trop de succès de nos jours.
R. Limouzin-Lamothe.
— Albert Mirot. Manuel de géographie historique de la France. 2e édi
tion. Tome second : Les divisions religieuses et administratives de la
France (Paris, A. et J. Picard, 1950. In-8°, 316 pages, 16 cartes hors
texte). — Ce volume fait suite à celui qui traite de l'Unité française et
dont il a été rendu compte dans un précédent numéro de la Revup
(tome XXXiIV, 1948, p. 144). Dans la première «Sdition parue en 1929,
Léon Mirot avait consacré 185 pages de son travail à la matière qui
constitue aujourd'hui un volume de 316 pages. C'est dire le développe
ment qu'a apporté M. Albert Mirot, conservateur aux Archives national
es, à l'œuvre primitive de son père.
J'attire spécialement l'attention du lecteur sur le très copieux cha
pitre relatif à la formation des départements français. M. Mirot y fait
état des projets élaborés par l'Assemblée constituante avant d'être codif
iés dans la Constitution de l'an VIII; il donne la liste des départe
ments de la Révolution et de l'Empire hors de France.
Citons sans nous y arrêter les chapitres consacrés aux dhisions
financières de la France, aux organisations forestière, routière, postale,
aux divisions économiques, aux académies et universités, aux divisions
militaires et maritimes, à l'organisation judiciaire et arrêtons-nous un
instant sur le premier chapitre du livre, les divisions religieuses de la
France. M. Mirot y étudie d'abord les premiers évêchés connus, puis
passe en revue les divisions ecclésiastiques jusqu'au xe siècle, énumère
ces divisions jusqu'en 1790, puis de cette date à nos jours, sans oublier
de donner la liste des vicariats et des préfectures apostoliques dans
l'Union française et les pays placés sous le protectorat ou le mandat
français. En annexe, il publie le ressort des archevêchés et évêchés
après le Concordat de 18Q1, jusqu'à la Restauration.
D'utiles renseignements concernent le culte réformé et le culte israé-
lite.
Le volume se termine par un index des noms de personnes et un
index des noms de lieux et de matières, très développés et indispensa
bles pour se référer rapidement aux différents chapitres des deux tomes
de ce manuel qui sera, souhaitons-le, complété par un manuel des
Provinces françaises.
J'ajoute que le manuel de M. Mirot, excellent instrument de travail
pour les historiens et les étudiants, pourra être utilisé avec profit par
les jeunes administrateurs, soucieux de connaître l'origine de la forma
tion administrative de la France et son armature actuelle.
J'aurais préféré, pour ma part, que les nombreuses cartes qui illus
trent l'ouvrage, fussent rassemblées en une pochette; le lecteur aurait
pu à son gré les placer les unes sur les autres et tirer de cette super
position d'utiles conclusions.
Guy Duboscq. REVUE D'HISTOIRE DE L'ÉGLISE DE FRANCE 88
— Dictionnaire d'histoire et de géographie ecclésiastiques, commencé
sous la direction de S. Ém. le cardinal Alfred Baudrillart .... continué
par A. de Meyer et Et. Van Cauwenbergh. Fascicules LXV et LXVI :
Cardoso-Catulensis [t. XI, col. 1025-1528] ; fascicule LXVII : Catulinus-
Ceuta [t. XII, col. 1-256] (Paris, Letouzey et Ané, 1949. In-4°). — Les
principaux articles de ces trois fascicules n'intéressent pas la France
ou ne le font qu'indirectement, tels Carthage, dû à J. Ferron et à
G. Lapeyre, et Cassiodore, dû à M. Cappuyns; ce dernier, cependant,
demande plus qu'une mention, car il apporte une synthèse riche et
commode sur un des hommes les plus remarquables de la fin du monde
antique, un des maîtres à penser du Moyen Age.
Sur les hommes et les localités de la Frande elle-même, notons, outre
les divers Caribert mérovingiens et les Carloman carolingiens, saint
Jean Cassien, le fondateur de Saint-Victor de Marseille, des Institutio-
nes de qui Cassiodore faisait le plus grand cas et dont les écrits sont
étudiés avec soin par M. Cappuyns. Aux xvii" et xviii* siècles, relevons
quelques jésuites intéressants, ainsi le P. Nicolas Caussin, confesseur
de Louis XIII, choisi par Richelieu, puis entré en conflit avec son pro
tecteur, sans aller, quoi que certains aient pu dire, jusqu'

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