Notes bibliographiques  ; n°152 ; vol.54, pg 143-183
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Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1968 - Volume 54 - Numéro 152 - Pages 143-183
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Publié le 01 janvier 1968
Nombre de lectures 19
Langue Français
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Notes bibliographiques
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 54. N°152, 1968. pp. 143-183.
Citer ce document / Cite this document :
Notes bibliographiques. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 54. N°152, 1968. pp. 143-183.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1968_num_54_152_1794.
NOTES BIBLIOGRAPHIQUES
SOURCES
— Œuvres de saint Augustin. 21. Troisième série : La grâce. La crise
pélagienne, I (Bibliothèque augustinienne). Paris-Bruges, Desclée de Brou-
wer, 1966. In-12° (11 X 17), 672 p. — La Bibliothèque augustinienne
poursuit l'excellente et commode édition des œuvres de saint Augustin. Ce
volume contient YEpistula 157 à Hilaire de Syracuse (et la lettre de celui-ci
à laquelle Augustin répond, n° 156), le De perfections justitiae hominis, le
De natura et gratia, le De gestis Pelagii (avec les passages des Retractationes
se rapportant à ces deux ouvrages). Le texte latin reproduit celui du Corpus
de Vienne ; la traduction est l'œuvre de Mlle de La Tullaye et de G. de Plin-
val, ce dernier ayant rédigé de brèves introductions et les notes. Celles-ci
sont parfois assez importantes et développées ; on relèvera parmi elles ce
qui intéresse la Gaule : sur Hilaire de Poitiers (p. 623), sur Héros d'Arles
et Lazare d'Aix (p. 627).
J. R. Palanque.
Julien de Vezelay. Vingt-sept sermons. Texte latin établi et annoté par
le P. Damien Vekreux, O. P. M. Vézelay, polycopié, 1966. ,In-4°, 162 p.
Il ne s'agit que d'une publication provisoire, mais cet ensemble fort peu
connu en vaut la peine. On est si peu renseigné sur la vie spirituelle à l'abbaye
de Vézelay au xne siècle ! Ces sermons prononcés en salle capitulaire nous
présentent les grandes tendances de la culture monastique du temps : écri
ture sainte, patristique, mais aussi classiques latins. On y apprend du même
coup bien des choses sur les usages bénédictins de l'époque, et sur les misères
des religieux, leurs soucis quotidiens, etc.
L'auteur n'a pas cru devoir faire précéder ce travail d'une introduction,
celle-ci existant déjà sous la plume de M. M. Lebreton dans les Studia Ansel-
miana, fascicule XXXVII, Rome, Herder, 1957, p. 118-137. On aurait pu
trouver suffisant d'attendre la publication définitive de ces sermons dans
quelques années. Mais, devant l'accueil que les spécialistes qui ont eu con
naissance de ces lignes leur ont faites, il a paru bon de signaler dès à présent
cet excellente œuvre critique.
F. R. Durrieux, O. F. M.
— Saint Dominique et ses frères. Evangile ou Croisade ? Textes du xme siècle
présentés et annotés par M. H. Vicaire, O. P. Paris, éd. du Cerf, 1967.
In-16, 190 p. Dans un ouvrage conforme au modèle du livre de poche, le
P. Vicaire grand spécialiste de la question, donne une nouvelle édition de
la traduction des textes historiques concernant saint Dominique. L'essen- 144 NOTES BIBLIOGRAPHIQUES
tiel est le livret de Jourdain de Saxe, augmenté, à la manière d'interpolations,
■d'extraits des autres chroniques. L'ensemble est pourvu d'une excellente
introduction et d'une série d'index qui en font un ouvrage de qualité et
parfaitement utilisable pour toute recherche ne demandant pas le texte
latin. On ne peut que souhaiter le succès de cet ouvrage et le renouvell
ement de ce genre d'initiative.
Jacques Paul.
A. Terroine et L. Fossie», avec le concours de Y. de Montenon. Chartes
■et documents de l'abbaye de Saint-Magloire. T. II, 1280 à 1330. (Documents,
•études et répertoire publiés par l'Institut de recherche et d'histoire des textes,
XII). Paris, éd. du C.N.R.S., 1966. In-8°, xn-713 p. — L'exode des saints
bretons fuyant devant les pirates au xe siècle est un fait bien connu. Il a
valu, on le sait, à l'antique église du palais Saint-Barthélémy, de s'enrichir
au corps de saint Magloire évêque de Dol ; le titre de Saint-Magloire devait
un moment supplanter celui de l'apôtre, jusqu'au jour de son transfert
à Saint-Georges, sur la route vers Saint-Denys, près de l'actuel Saint-Leu
Saint-Gilles. L'histoire de la communauté bénédictine placée sous le nom
de saint Magloire, reste fort obscure jusqu'au xne siècle. Sans avoir jamais
été très important, le monastère tient dans l'histoire parisienne une certaine
place, qui s'est traduite dans la toponymie de la ville, et de la couture voi
sine. La période où il se développe correspond à celle d'une prospérité de
la capitale : c'est ce qui fait le principal intérêt de son chartrier. On y trouve
aussi nombre d'actes concernant des possessions de Saint-Magloire dans
le diocèse de Paris et les diocèses voisins.
A côté de deux cartulaires, le grand et le petit, il reste une assez belle col
lection de chartes originales ou copies, aujourd'hui déposées aux Archives
nationales, comme le petit cartulaire. Le grand cartulaire se trouve à la
Bibliothèque nationale (lat. 5413). Les éditeurs ont divisé cette masse de
■documents en deux parties donnant, l'une, les actes d'administration génér
ale, l'autre, des actes classés de façon à illustrer, de façon très inégale, divers
aspects de la vie du monastère : organisation, assise du temporel, gestion
des biens, relations avec le roi, le pape, le chapitre provincial. Une table
chronologique permet de rapprocher les cartes des deux parties. De plus,
la table alphabétique contient, sous la rubrique Saint-Magloire, un véri
table classement méthodique de tous les actes. Enfin, pour donner une idée
«xacte des sources, les éditeurs ont relevé les pièces transcrites aux cartul
aires, bien qu'elles ne concernent pas spécialement Saint-Magloire.
Dom Jacques Hou ruer.
Abbé Peschaud-Grand. De unione in Caritate et Dilectione. Imitation de
Jésus-Christ. Texte originel. Sainte-Rufine (Moselle), Maisonneuve, 2 vol.»
728-1038 p. — L'on pouvait croire résolu, avec le maximum de probabilité,
le problème d'auteur, en ce qui concerne Y Imitation de Jésus-Christ. Ni
l'édition diplomatique du manuscrit autographe de Thomas à Kempis —
Bruxellensis 5885.61 — par M. Délaissé, en 1956, ni les travaux critiques
■de Dom Huyben et du P. Debongnie, qui virent le jour l'année suivante,
n'ont cependant convaincu M. l'abbé Peschaud-Grand.
Dans un ouvrage fort copieux et de présentation originale, cet auteur
n'a fait pourtant que reprendre à son compte la double thèse, déjà examinée
■et rejetée par le P. Debongnie, sans apporter, à ce qu'il nous semble, pout NOTES BIBLIOGRAPHIQUES 145
l'infirmer, des arguments nouveaux. Il y aurait, d'une part, priorité du
manuscrit n' aurions, dans d'Arone le Bruxellensis, sur le Bruxellensis qu'une — copie il daterait faite par du Thomas xive siècle de ; Kempen et nous
pour son usage personnel, et raturée par lui en vue de substituer ultérieur
ement ses idées propres à celles d'un auteur plus ancien.
Cet auteur serait Aeger, autrement dit Henri de Kalkar, prieur de la
chartreuse de Monninkusen de 1365 à 1373, connu sous ce surnom : le
c malade » d'amour. Ce n'est pas, d'ailleurs, la première fois que l'on a pensé
à ce personnage.
Le texte « primitif » (celui du manuscrit d'Arone), attribué à Aeger, serait
dans la droite ligne de la doctrine de saint Bernard : union d'amour avec
le Christ, la mystique « sponsale ». Les corrections intervenues le seraient
dans le sens de la « abstraite », selon les influences néo-platoniciennes
propres, selon M. Peschaud-Grand, à l'école de Ruysbroeck et des Frères de
la vie commune. Une influence nouvelle interviendrait, dans la diffusion
tout au moins du traité, celle de Gerson ; sans que l'on nous explique très
exactement d'après quels indices se relève le rôle du chancelier ; pas plus
que, sur Henri de Kalkar, M. Peschaud-Grand n'a cherché pour nous des
informations qui dépassent celles du dictionnaire.
Des prises de position comme celles-là auraient dû cependant réclamer
davantage, et l'on ne pourra guère placer cet ouvrage au rang de ceux qui,
sur les origines de l'Imitation, apportent des lumières nouvelles. La partie
la plus intéressante est bien celle dans laquelle, au second volume, l'auteur
met en parallèle les variantes majeures qu'il a reconnues entre les deux
manuscrits. Elles ne nous

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