Notes bibliographiques ; n°167 ; vol.61, pg 289-313

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Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1975 - Volume 61 - Numéro 167 - Pages 289-313
25 pages

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• Philosophie et théologie

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• Publié par: REVUE_D-HISTOIRE_DE_L-EGLISE_DE_FRANCE
• Publié le: 01 janvier 1975
• Nombre de lectures: 12
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

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Notes bibliographiques
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 61. N°167, 1975. pp. 289-313.
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Notes bibliographiques. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 61. N°167, 1975. pp. 289-313.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1975_num_61_167_1556NOTES BIBLIOGRAPHIQUES
RÉPERTOIRES ET DICTIONNAIRES
Dictionnaire d'histoire et de géographie ecclésiastiques, sous la dir. de R. Aubert.
T. XVIII, fasc. 104, France-Franciscaines. Paris, Letouzey et Ané, 1974. (20 X 27,5),
col. 353-608. — Dans ce fascicule, paraît la seconde et dernière partie de 1' « épis-
copologe » publié sous la direction de F. Combaluzier et de Dom Chapeau ; il est
accompagné de notes critiques et de la liste des consécrations épiscopales de 1969
à 1973. Ainsi prend fin un travail appelé à rendre les plus grands services et à servir
de modèle. Il faut souhaiter vivement que cet « épiscopologe » soit complété et surtout,
tenu à jour. La suite du fascicule reprend quelques-unes des rubriques habituelles,
notamment celles qui sont dédiées aux journaux ou publications périodiques s
France catholique, France chrétienne, France franciscaine ; aux ordres religieux t,
début d'une longue série de notices destinées à présenter les congrégations féminines
franciscaines, et diverses relatives à des prieurés, augustin : Franchard,
dans la forêt de Fontainebleau ; ou bénédictins : Francheville, près de Meaux,
Franchevaux, au diocèse de Sens, Francières, voisin de Compiègne. Parmi les bio
graphies, on retiendra surtout celles de Catherine de Francheville et du cardinal
Alessandro Franchi, secrétaire d'État de Léon XIII (1819-1878), mort prématu
rément et dont, au dire du cardinal Donnet, comme à celui du chanoine Aubert,
on attendait beaucoup. .
— Dictionnaire de spiritualité ascétique et mystique, doctrine et histoire, fondé
par M. Viller et F. Cavallera, continué par A. Rayez, A. Derville et A. Soli-
gnac, t. 8, fasc. LVII-LVIII, Joseph-Kyspenning. Paris, Beauchesne, 1974, in-4°,
col. 1281-1807. — Cette livraison est particulièrement riche d'enseignements de
toutes sortes ; on y trouve des articles de doctrine d'une importance considérable.
Citons, entre autres, la vaste étude consacrée au Judaïsme, dans laquelle on trou
vera son origine et son histoire, sa vie spirituelle et religieuse à travers les siècles ;
au Jugement, pris dans le sens eschatologique du terme (l'article vise « à dégager
de la doctrine scripturaire, patristique et théologique les données qui sont suscept
ibles, à cet égard, d'avoir sur la vie spirituelle, en éclairant et nourrissant la réflexion
chrétienne, une ingérence pratique plus spéciale ») ; au terme Koinonia (commun
auté, communion), dont on ne saurait négliger l'importance en notre temps. Dans
le domaine doctrinal et institutionnel, on pourra s'arrêter avec grand intérêt à
deux études qui seront souvent consultées : le Jubilé sur lequel nous n'avions pas
une synthèse de spiritualité, et la Journée chrétienne, nom sous lequel on désigne
quantité d'ouvrages populaires destinés à sanctifier la vie du peuple chrétien (leur
influence dépasse sans doute largement celle des catéchismes). Toujours dans ce
domaine de la sanctification et de la recherche de Dieu, l'article Journal spirituel,
le premier consacré à ce sujet, apportera beaucoup.
Si nous passons aux biographies, nous nous trouvons devant une très longue
série de notices relatives à la France. D'abord, après la fin de l'article sur saint 290 NOTES BIBLIOGRAPHIQUES
Joseph, qui est un monument, prend place toute la série des colonnes réservées
aux personnages ayant porté le nom de Joseph. Parmi ceux-oi, on remarquera la
mise au point concernant Joseph de Paris, l'Éminence grise ; on lira également
avec plaisir la notice sur Julien-Eymard d'Angers, qui fut un grand spirituel, un
champion de l'humanisme chrétien, et le beau travail écrit par le P. Bottereau
pour faire connaître le jésuite Claude Judde (1661-1735), dont les ouvrages eurent
une très large audience. Enfin, nous signalerons les colonnes réservées à Julien
Maunoir et a Louis Eudo de Kerlivw, apôtres de la Bretagne au xvne siècle.
R. Darricau.
— Dictionnaire de biographie française. T. XIII, fasc. 76 et 77. Paris, Letouzey
et Ané, 1973 et 1974, in-4°. — A un rythme régulier, ce dictionnaire continue sa
galerie des personnages qui ont à quelque titre illustré les arts, les sciences, l'armée,
l'État ou l'Église en France. En ces deux fascicules figurent les historiens Fawtier,
E. de Faye, Lucien Febvre, dom Fèlibien, Fènel, P.- Y. Fêret, dom Férotin, Justin
Fèvre. L'Église est largement représentée : quelques saints canonisés (six Félix,
quatre Ferréol, le populaire saint Fiacre ; l'hypothétique Félix de Valois, traité
d'après l'étude du Dict. d'Histoire et de Géographie ecclésiastiques) ; assez peu de
laïcs connus pour leur action chrétienne (Ant. Favre, les deux Féron-Vrau, Jacques
Ferté, Paul Festugière) ; très peu de religieuses (M.-F. Favre, X. de Ferrette) ; mais
une pléiade de missionnaires (Faurie, Faveau, Favier, 3.-9. Fayolle, Fenouil, St.
Féron, Jean Ferréol, Ferreux, Fersing, Feuga...), et toute une série d'ecclésiastiques
aux activités les plus diverses : théologiens (Félicien de Sainte-Madeleine, Félix
de Saint- Arsène), écrivains spirituels (Féraud, Ferdinand de la Mère de Dieu, J. Fer-
raige, L. Ferrand, Feyerstein), prédicateurs (de François Feuardent au P. Félix),
érudits (Michel Febvre, Hilaire Feige), éducateurs (Bernard et Jean Ferrand, Charles
et Louis Fichaux), victimes de la Révolution (Fédon) ou favoris du pouvoir (Fesch,
Feutrier).
Les notices ont-elles toujours la rigueur nécessaire ? Ne revenons pas sur la place
accordée aux « faits divers » dans la vie de comédiens ou d'aventuriers (Favart,
Fechter, Ferdonnet, Feuchères) ou aux détails de chaque carrière militaire ; consta
tons que les sources bibliographiques sont parfois un peu anciennes : passons sur
Jules Ferry pour qui rien n'est signalé qui soit postérieur à 1949, mais doit-on se
contenter de références datant de 1880 et 1882 pour André Fèlibien et Anne Ferrand,
alors que Cioranescu (17e siècle) indique plusieurs études entre 1905 et 1958 ? Et
il nous faut déplorer les invraisemblables confusions semées tout au long de l'article
Fénelon (éditeur à 21 ans des Lettres d'Olier ! logeant « à l'abbaye Sainte-Geneviève >,
présentant Mme Guyon à Mme de Maintenon, puis « l'admettant aux sacrements »
quand elle vint < se retirer dans le diocèse de Cambrai » ! Puis voici, lois de la quer
elle du quiétisme, Bossuet a secondé par son vieux père »... qui aurait eu 105 ans !
etc.). Heureusement, d'autres signatures (f Limouzin-Lamothe, R. Darricau,
P. Beylard, T. de Morembert, etc.) qui traitent d'histoire religieuse, présentent
toutes garanties.
Irénée Noyé. -,
— - Société de l'histoire du protestantisme français. Table alphabétique, analytique
&t chronologique des noms de personnes et de lieux ainsi que des principales matières
que renferme le Bulletin Historique et Littéraire, de la 77e année à la 89e année
(1928-1940). T. V. Paris, Société de l'histoire du protestantisme français, 1973,
in-8°, 472 p. — Poursuivant son effort de rénovation, la Société de l'histoire du
prostestantisme français vient de publier un nouveau volume de Table de son Bulle
tin qui, fondé en même temps que la Société, en 1852, est aussi la plus ancienne
revue d'histoire actuellement publiée en France. Ce tome V (les trois premiers NOTES BIBLIOGRAPHIQUES 291
tomes couvrent les années 1852-1902, et le quatrième la période 1903-1927) concerne
les travaux parus dans le Bulletin entre 1928 et 1940. A cette époque, il se présentait
sous la forme d'un épais volume, atteignant parfois jusqu'à 750 pages par an ; on
y trouvait les signatures de grands historiens comme Henri Hauser, Augustin
Renaudet, Émile-G. Léonard, par exemple. Cette table est donc très intéressante.
Complète (les références concernan