Notes bibliographiques  ; n°50 ; vol.11, pg 92-113
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Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1925 - Volume 11 - Numéro 50 - Pages 92-113
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Publié le 01 janvier 1925
Nombre de lectures 39
Langue Français
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Notes bibliographiques
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 11. N°50, 1925. pp. 92-113.
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Notes bibliographiques. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 11. N°50, 1925. pp. 92-113.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1925_num_11_50_3672NOTES BIBLIOGRAPHIQUES
BIBLIOGRAPHIE
Bibliothèque nationale. Catalogue des manuscrits de la collec
tion des Mélanges de Colbert, par Paul-M. Bondois. Tome II
(Nos 344-424) et table alphabétique. Paris, Leroux, 1922. In,-8° de
322 pages.
Le tome II de ce catalogue porte sur la quatrième partie de la
collection dite des Mélanges de Colbert, soit 984 diplômes et
chartes, provenus de la Chambre des Comptes de Lille et se réfé
rant en majorité, à l'histoire de la Flandre et des pays voisins.
Sous les numéros 374 à 377 sont cotées des bulles pontificales,
datées de 1215 à 1594. Mais ce ne sont pas les seuls documents
intéressant l'histoire ecclésiastique que l'on trouve dans les
Mélanges de Colbert et dont l'excellent catalogue de M. B., pourvu
d'une table dressée avec une exactitude minutieuse, procurera
l'utilisation aux travailleurs.
R. N. S.
ART CHRETIEN
Dom F. Cabrol et dom H. Leclercq. Dictionnaire d'archéologie
chrétienne et de liturgie. Fascicules LVI-LXI : G.-Gotha. Tome VI,
col. 1-1392. Paris, Letouzey, 1924. In-4°.
Voici trois nouveaux fascicules, presque entièrement rédigés
par dom Leclercq, qui poursuit son travail avec une application
et une science qu'admirent tous ceux qui se servent du Diction
naire d' archéologie chrétienne. Certains sujets se trouvent renouv
elés, par la manière même dont les expose le savant bénédictin.
Je n'en veux pour exemple que le mot gemmes. On sait quelle
difficulté présente l'étude de ces pierres dures gravées, dont les
sujets sont souvent difficiles à interpréter, comme aussi les ins
criptions qui les décorent et auxquelles on attribuait un sens
magique. Les travaux du regretté E. Babelon servent de guide à
dom Leclercq, mais la liste que donne celui-ci des 3191 gemmes
chrétiennes actuellement connues, classées pour la première fois
par ordre iconographique, est destinée à rendre les plus grands
services aux historiens de l'art chrétien primitif.
Parmi les articles qui m'ont paru pouvoir retenir particulièr
ement notre attention ici, je signalerai celui qui traite de Saint-
Gall, commençant par une description très complète de l'Abbaye .
NOTES BIBLIOGRAPHIQUES 93
du ixs siècle, d'après le fameux plan conservé à la Bibliothèque
de Saint-Gall, publié ici à grande échelle, en trois couleurs, ce qui
en rend la lecture particulièrement aisée. La notice sur Germigny-
des-Prés, d'après la description donnée par Bouet, avant la res
tauration de 1870, est également très bien rédigée. Depuis que
dom Leclercq a écrit son article, il a paru dans le Bulletin de la
Société archéologique et historique du Loiret un article de
M. Jacques Soyer, montrant que, seule la première partie de l'in
scription donnant la date de l'édifice, est ancienne, et que la
deuxième partie, précisément celle où se trouve l'année 806, est
l'œuvre d'un restaurateur de 1840-1846.
L'article consacré à Saint-Germain-des-Prés est plein de rense
ignements sur les anciennes églises de Paris. Dom Leclerq réim
prime la fameuse pièce où Fortunat décrit une église qui pourrait
être la cathédrale d'après le titre : De Ecclesia Parisiaca, et qui
en réalité est Sainte-Croix et Saint-Vincent, qui prit plus tard le
titre de Saint-Germain, évêque de Paris, son bienfaiteur. Dans les
temps les plus anciens, et jusqu'aux vie et vne siècles, où il n'y
avait qu'un autel par église et une relique par autel, il n'était pas
rare de trouver en une même ville plusieurs églises cathédrales,
où l' évêque trônait et officiait suivant les besoins de son minist
ère, sans parler du baptistère, qui était toujours un petit édifice
à part. C'était notamment le cas à Paris, où l'on trouve, parmi
les églises cathédrales, Saint-Etienne, Notre-Dame et Saint-Ger-
main-le-Vieux. Cette dernière avait été fondée par Tévêque en
la Cité, non loin de son palais, dans l'espoir d'y ramener le corps
de Saint-Germain et d'en déposséder la basilique trop riche de
Saint-Vincent; mais les moines tinrent bon et conservèrent les
précieuses reliques. ,, , Marcel Aubert.
Joseph David. Les routes de l'art roman. Notes sur la sculpture
chrétienne au XIIe siècle dans la vallée du Rhône. Grenoble, J. Aub
ert, 1924. In-8° de 23 pages.
L'auteur rappelle les différentes théories émises sur les origines
de la sculpture romane, et la part prépondérante de la Bourgogne
et du Languedoc dans cette Renaissance. On sait que les théories
de Voge sur la priorité de la sculpture provençale sont, depuis
les travaux de Lasteyrie et Mâle, complètement rejetées; l'auteur
le reconnaît et place les magnifiques chapiteaux de Saint-André-
le-Bas et de Saint-Maurice de Vienne, comme ceux de Saint-
Barnard de Romans, et les façades sculptées de Saint-Gilles et de
Saint-Trophime d'Arles, dans la deuxième moitié du xne siècle,
mais il propose de dater du début de ce siècle quelques figures de
Saint-Alban-du-Rhône, de^ Saint-Pierre et Saint-Maurice de Vienne,
d'aspect archaïque et où l'influence de l'antiquité classique se fait
fortement sentir à côté des influences bourguignonnes ou langue
dociennes, mais qui, par l'énergie de leur facture, la puissance de 94 REVUE D'HISTOIRE DE L'ÉGLISE DE FRANCE
leur expression, la science de leur exécution, ne me paraissent pas
pouvoir remonter plus haut que le milieu du xne siècle. Le Saint
Pierre de Saint-Pierre de Vienne, le Saint Paul de Saint-Maurice,
ne le cèdent en rien par la beauté aux plus beaux chapiteaux
romans des églises de Vienne, et leur aspect un peu archaïque
tient à leur emplacement dans le portail. C'est aussi l'avis de
M. Formigé et de M. Deshoulières, qui les publient dans le volume
du Congrès archéologique de Valence (1923), actuellement sous
presse.
Marcel Aubert.
Joseph David. Laval Saint-Etienne. La chapelle des Aleman et la
Vierge au manteau. Grenoble, L. Aubert, 1923. In-8° de 34 pages,
lpl.
L'auteur signale dans l'ancienne chapelle des Aleman, seigneurs
de Laval, au nord de l'église de Laval (Isère), une peinture murale
dégagée en 1885 du badigeon qui la recouvrait, et qui présente le
type bien connu, depuis les travaux de MM. Perdrizet et Mâle, de
la « Vierge au manteau » ou « Vierge de Miséricorde ».
Cette peinture, fort abîmée, doit dater du xve siècle, si l'on en
juge du style des anges qui soutiennent le manteau de la Vierge,
et surtout des deux angelots, vêtus de robes aux plis cassants et
secs, qui déposent la couronne sur la tête de la Vierge.
M. A.
HISTOIRE GENERALE
Mgr Alfred Baudrillart, R. Aigrain, P. Richard et U. Rouziès.
Dictionnaire d'histoire et de géographie ecclésiastiques. Fascicul
es XVII-XVIII. Arabie-Arfons. Paris, Letouzey et Ané, 1924.
In-4°, col. 1185-1670, une carte hors texte.
Avec ces deux fascicules s'achève le tome troisième (d'Anforaria
à Arfons). La publication complète comprendra au moins cin
quante à soixante tomes. Evidemment, il est fort à craindre
qu'aucun érudit vivant aujourd'hui n'en voie la fin. Il en sera du
Dictionnaire d'histoire comme du Dictionnaire de théologie,
comme encore des Acta Sanctorum et de l'Histoire littéraire de la
France. Seulement, pour un dictionnaire, qui est un ouvrage de
synthèse, une telle lenteur est beaucoup plus regrettable que pour
une publication de textes ou une série d'études classées suivant
l'ordre chronologique des matières. Certaines notices ne pourr
aient-elles être abrégées sans inconvénient? Autre chose est un
article de dictionnaire, autre chose un article de revue. Dans
l'un comme dans l'autre, il faut de l'esprit critique, certes, et de
la netteté, mais un article de dictionnaire doit nécessairement se
tenir dans des limites assez

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