Notes bibliographiques  ; n°74 ; vol.17, pg 104-122
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Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1931 - Volume 17 - Numéro 74 - Pages 104-122
19 pages

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Publié le 01 janvier 1931
Nombre de lectures 16
Langue Français
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Notes bibliographiques
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 17. N°74, 1931. pp. 104-122.
Citer ce document / Cite this document :
Notes bibliographiques. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 17. N°74, 1931. pp. 104-122.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1931_num_17_74_2572\p \
NOTES BIBLIOGRAPHIQUES
BIBLIOGRAPHIE ET DOCUMENTS
André Monglond. La France révolutionnaire et impériale. An
nales de Bibliographie méthodique et description des livres i
llustrés. Tome I. Années 1789 et 1790. Grenoble, Arthaud, 1930.
In-8 de xvn-1329 pages, avec gravures.
En même temps qu'il publiait son Préromantisme, M. André
Monglond mettait la dernière main à un travail de quinze années :
ce ne sera rien moins que la recension complète de tous les ou
vrages parus entre 1789 et 1815. En voici le premier tome. Inutile
de dire quels services il va rendre aux chercheurs. Ses treize
cents pages renferment la liste des écrits innombrables qui ger
ment sous l'ondée révolutionnaire : pamphlets, journaux, romans
pédants, sentimentaux et lubriques, rééditions de classiques et de
« philosophes », manuels de théologie et (polémiques autour de la
Constitution civile, tous nous sont énumérés à leur tour, et leurs
particularités signalées : lorsqu'ils manquent à la Bibliothèque
nationale, on nous indique où les trouver, en France, à l'étranger,
voire dans les collections privées; le classement minutieux permet
de connaître, en un clin d'oeil, tout ce qui se rapporte au même
objet; un index alphabétique, que renfermera le dernier volume,
achèvera de nous orienter. La présentation somptueuse du livre,
comme celle du Préromantisme, mérite tous les éloges.
Auguste Viatte.
Mgr Jean-Baptiste Pelt. Etudes sur la Cathédrale de Metz. Textes
extraits des Registres capitulaires (1210-1790). Metz, Imprimerie
lorraine, 1930. In-folio de xx et 465 pages, avec 7 planches hors
texte. Prix : 125 francs.
Notre Revue (tome XV, 1929, p. 204 et suiv.) a rendu compte du
grand ouvrage du P. Thiriot sur les épitaphes de la cathédrale de
Metz. Cet ouvrage inaugurait une série d'Etudes dont un second
volume vient de paraître, édité par les soins de Mgr Pelt, évêque
de Metz. Ce sont des extraits tirés presque tous des registres ca
pitulaires conservés dans les archives de la cathédrale dont la
collection ne comprend pas moins de cinquante-sept volumes qui
'-vont de 1344 à 1790. Par malheur, cette collection comprend une
double lacune, l'une de 1461 à 1505, l'autre de 1645 à 1666. Cette
dernière est surtout à regretter, car elle se rapporte au temps où
Bossuet était archidiacre de Metz et doyen du chapitre; en outre,
la perte est relativement récente, puisque Floquet, dans ses Etu- BIBLIOGRAPHIQUES ' 105 NOTES
des sur la vie de Bossuet (Paris, 1855), cite à plusieurs reprises
les délibérations de cette époque.
Dans ce grand recueil, Mgr Pelt a choisi les textes qui inté
ressent l'histoire de la cathédrale, notamment les travaux de cons
truction et de réparation à l'édifice, le mobilier cultuel, les vi
traux, les orgues, etc. Les travaux une fois décidés et commencés,
se poursuivaient régulièrement par les architectes, les maîtres
d'oeuvres, les facteurs d'orgues, les verriers et autres ouvriers. Ce
qui domine donc ici, c'est la question financière : il fallait trou
ver des ressources pour une œuvre à laquelle ni la ville ni le
souverain ne semblaient s'intéresser. Les extraits des registres
sont complétés par un petit nombre de textes tirés d'autres man
uscrits. Les textes les plus anciens sont deux bulles de papes et
une lettre de l'évêque Louis de Poitiers (n° 1-5). Le pape Hono-
rius III accorde vingt jours d'indulgence à ceux qui, le mercredi
après la Pentecôte, visiteront la cathédrale et donneront une au
mône pour son achèvement (2 décembre 1220); Alexandre IV per
met d'affecter pendant un certain temps à la fabrique les revenus
des prébendes qui viendraient à vaquer (3 janv. 1257 et 15 mars
1260). L'évêque Louis de Poitiers s'adresse à tout son clergé,
régulier et séculier, pour lui demander l'organisation de quêtes
dans le diocèse et accorde aux donateurs plusieurs faveurs spi
rituelles, notamment une indulgence de quarante jours (n° 5).
Chaque texte publié est précédé d'un sommaire analytique et
est accompagné, quand c'est nécessaire, de notes historiques et
géographiques. L'édition vaut surfout par les études placées au
commencement et à la fin de l'ouvrage, sur l'organisation du cha
pitre et les maîtres de fabriques (p. xrv-xx), sur les évêques de
Metz du v° au xvine siècle et sur les membres du chapitre depuis
le début du xiv* siècle jusqu'à la Révolution. Nous apprenons, en
tre autres détails, que le chapitre de la cathédrale qui avait cinq
dignitaires : princier, doyen, grand-chantre, chancelier et tréso
rier, quatre archidiacres et quatre offices (cerc'hier ou circator,
supprimé en 1601, écolâtre, aumônier et coûtre ou custos), n'eut
jamais de théologal ni de pénitencier avant la Révolution. Quand
Clément XIII écrivit à Mgr de Montmorency-Laval dans la bulle
qui le nom,mait au siège de Metz (6 avril 1761) : « volumus... theo-
logalem ad paenitentiarum prœbendas ad prsescriptum Concilii
Tridentini instituas », le chapitre protesta contre cette clause,
et l'on passa outre. Nous apprenons aussi que le jeune Bossuet
n'obtint son canonical qu'après deux sentences de parlement,
l'une donnée à Toul (27 juin 1641), l'autre à Paris (25 févr. 1642).
C'est en présence de Mgr Bedacier, évêque suffragant de Metz,
que le futur évêque de Meaux, qui n'était encore que sous-diacre,
prononça le 9 septembre 1649 le panégyrique de saint Gorgon.
Devenu doyen du chapitre (17 septembre 1664), le grand orateur
renonça à la dignité de « grand archidiacre » qu'il possédait de
puis 1654 pour la céder à son père. Celui-ci, après la mort de sa REVUE D'HISTOIRE DE L'ÉGLISE DE FRANCE 106
femme, s'était engagé dans la cléricature — la simple tonsure
y donnait accès —, et c'est sans doute, trompé par ce titre de
« grand archidiacre » que l'abbé Le Dieu (Mémoires et Journal
sur la vie et les ouvrages de Bossuet, Paris, 1856, p. 602), affirme
qu'il avait été élevé au diaconat. Les documents originaux et les
Registres le nomment « clericus diœcesis Lingonensis » sans plus;
Bénigne Bossuet, reçu comme archidiacre le 21 août 1665, re
nonça à son tour à cette dignité le 29 mars 1667, quelques mois
savant sa mort, survenue le 17 août (Pelt, p. 387).
Le volume se termine par une triple table alphabétique très dé
taillée des noms de personnes, de lieux et de matières. Parmi les
planches, on remarquera celle qui représente le maître-autel de la
cathédrale au xvie siècle : elle est tirée d'une Topographie fran
çaise ou Représentation de plusieurs villes, châteaux... de France
dessinée par Claude Chastillon (Paris, 1614). Trompé par l'inscrip
tion : « Table dTiostel de St Estienne en la ville de Metz »,
Fr. X. Kraus, dans son ouvrage Kunst und Altertum in Lothringen
(Strasbourg, 1889, p. 337), supposait qu'il s'agissait de la façade de
l'Hôtel de ville, mais c'est bien l'autel principal de la cathédrale
Saint-Etienne avec le « tabernacle pour mettre les joyaux »,
érigé en 1537 et achevé le 8 novembre 1539; on y distingue nett
ement les trois « fenêtres » ou « armoires » où l'on renfermait les
croix, reliquaires, manuscrits, etc. (voir n° 458 et n° 851).
G. Allemand.
Saint François de Sales. Introduction à la vie dévote. Texte établi
par Charles Florisoone [Les Textes français]. Paris, F. Ro
ches, 1930. 2 vol. in-12 de li-168 pages et 215 pages
M. Charles Florisoone, qui collabora longtemps à l'édition des
œuvres de saint François de Sales établie par les religieuses du
premier monastère de la Visitation d'Annecy, semblait particuli
èrement qualifié pour donner une bonne édition de la célèbre In
troduction à la vie d

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