Notes bibliographiques  ; n°77 ; vol.17, pg 500-526
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Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1931 - Volume 17 - Numéro 77 - Pages 500-526
27 pages

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Publié le 01 janvier 1931
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Langue Français
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Notes bibliographiques
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 17. N°77, 1931. pp. 500-526.
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Notes bibliographiques. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 17. N°77, 1931. pp. 500-526.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1931_num_17_77_2600■%
NOTES BIBLIOGRAPHIQUES
BIBLIOGRAPHIE ET SOURCES
"E. Saulnier et A. Martin. Bibliographie des travaux publiés de
1866 à 1897 sur l'histoire de la France de 1500 à 1789. Fascicule
II. Paris, aux Presses universitaires de France, 1931. In-8°,
p. 145 à 288.
Nous avons eu l'oceasion, à l'apparition du premier fascicule,
•d'indiquer le plan de cette Bibliographie (Revue d'histoire de
l'Église de France, t. XIV, an. 1928, p. 240). Elle comprendra huit
sections. La première, déjà parue, est consacrée à l'Histoire inté
rieure. Celle relative à l'Histoire des institutions, commencée pré
cédemment, s'achève ici et comprend au total 1 695 notices (n08
.1763 à 3457). — L'Histoire diplomatique est représentée par 652
mentions (nos 3458 à 4110). — UHistoire militaire et navale en
comprend 1159 (nos 4111 à 5269). — La section réservée à l'His
toire religieuse est de beaucoup la plus riche : le culte catholique
à lui seul retient 2 519 articles répartis en onze subdivisions, sa
voir : Généralités (5270-5311), xvie siècle (5312-5363), xvir3 siècle
(5364-5430), xvme siècle (5431-5475), Jansénisme (5476-5564), Pè
lerinages (5565-5618), Confréries (5619-5744), Chapitres nobles
(5745 - 5755), Monographies locales (5756 - 6869), Ordres religieux
(6870-7751), Ordres chevaleresques et religieux (7752-7788). Le
présent fascicule s'arrête au n° 6115.'
Une simple remarque. On indique en général pour chaque ar
ticle la page du commencement. Pourquoi pas aussi la page finale?
En l'absence d'une appréciation sur la valeur des travaux signalés,
l'indication des pages extrêmes des articles eût offert l'avantage
appréciable d'en faire connaître l'étendue. Je devine la réponse.
Il eût fallu avoir à sa disposition tous les périodiques analysés et
Ja communication n'en est pas toujours possible, même à la Biblio
thèque nationale. Ce n'est hélas ! que trop vrai.
V. Carrière.
ï1. Cimetier. Les sources du droit ecclésiastique (Bibliothèque des
Sciences religieuses). Paris, Bloud et Gay, 1930. In-12, 204 pages,
12 francs.
M. Cimetier n'étudie point les sources efficientes, encore appe
lées constitutives, matérielles, du droit canonique, mais les sour
ces documentaires (= formelles), c'est-à-dire les recueils ou col
lections des textes juridiques qui régissent l'Église.
En quatre parties, il embrasse les quatre périodes que couron-r NOTES BIBLIOGRAPHIQUES 501
nent le Décret de Gratien (vers 1140), l'achèvement du Corpus-
juris canonici (vers 1500), le concile du Vatican (1870), et le Codex
(1917). Son plan est très clair1; son information, généralement
exacte2; sa langue, d'une grande précision; sa bibliographie, assez.
satisfaisante3.
La part de l'Église de France dans l'histoire des collections ca
noniques est bien caractérisée, malgré quelques lacunes4, non seu
lement pour l'époque ancienne (désordre mérovingien, renaissance»
carolingienne), mais encore pour la période moderne, où l'activité
des canonistes français, surtout celle de Pillet, est opportunément
mise en lumière.
Gabriel Le Bbas.
TEXTES ET DOCUMENTS
L'abbé Louis Blazy. Quatre lettres inédites de M. Olier (Extrait dm
Bullelin historique de Pamiers, Couserans et Mirepoix, 1931)-
Foix, J. Fra, 1931. In-8°, 20 pages.
M. l'abbé Blazy, rénovateur et directeur du Bulletin historique der
Pamiers, a eu la bonne fortune de retrouver quatre lettres de M.
Olier, lettres de spiritualité adressées les unes à M. Caulet, les au
tres au sulpicien Planât, premier directeur du séminaire de Pa—
miers.
Caulet et Olier étaient de vieux amis; ils s'étaient connus aux_
missions d'Auvergne, puis à Vaugirard, enfin à Saint-Sulpice. Lors
que Caulet devint évêque de Pamiers, Olier ne laissa pas de s'inté
resser à l'apostolat de son ancien collaborateur : il se prive pour
lui d'un disciple cher, Jacques Planât, il l'aide de ses conseils,
l'exhortant, une fois entre autres, à « s'abstenir de tout parti »,.
allusion évidente au Jansénisme. Olier soupçonnait-il Caulet d'a
voir une inclination de ce côté ? « Les partis, observe-t-il, prêchent
leurs opinions particulières et se cherchent ainsi eux-mêmes. »
A Jacques Planât, en proie à des peines intérieures, le supérieur
de Saint-Sulpice écrit, en lui désignant Caulet : « II vous sera?.
1. Pourquoi ne fait-il aucune mention des grands commentateurs du-
Corpus, tandis qu'il consacre sept pages, aux conciles des xv* et xvi6"
siècles et dix-sept pages, d'ailleurs instructives, au concile du Vatican,.,
c'est-à-dire à des sources efficientes, que l'avant-propos excluait ?
2. La première partie appelle des réserves, notamment p. 22 et 24 r
sur les origines et le contenu des diverses formes de YHispana; p. 28 :
sur les collections de Novelles ; p. 32 et 33 : sur les pénitentiels. Nomb
reuses seraient les retouches à faire en ces divers lieux.
3. Il néglige des travaux récents, en particulier la longue et impor
tante série des articles de Seckel dans le Neues Archiv. Pour beaucoup*
de mémoires, manque l'indication du recueil où ils ont paru.
4. Selon une mauvaise coutume, la collection dite d'Angers est omise,..
ce qui conduit à faire de la Dacheriana (insuffisamment caractérisée)
la première collection méthodique en pays franc. Le Quadripartitus-
méritait quelques lignes, et Abbon une notice moins brève. REVUE D'HISTOIRE DE L'ÉGLISE DE FRANCE •502
utile de demeurer auprès de ce saint : ses maximes et sa sainte
conduite vous aideront beaucoup. »
r,: Ces lettres sont éditées avec soin et précédées d'une introduct
ion. On ne peut qu'approuver M. Blazy d'avoir respecte l'orth
ographe des inédits qu'il publiait. Nous ne croyons pas toutefois
qu'il eût enfreint les bonnes règles s'il avait corrigé certains acci
dents d'écriture et accentué le texte.
V, Carrière.
Jean Marchand. Mémoires de la chanoinesse de Franclieu, publiés
par Jean Marchand. Paris, Firmin-Didot [s. d.]. Petit in-8°, xx-
203 p., 10 phot, hors-texte et fac-similé.
Dans le petit cimetière de Bailleul-le-Soc (Oise) une tombe re
couvrait • — et recouvre encore, je crois — les restes mortels de
dame Thérèse-Angélique Pasquier de Franclieu ancienne abbesse
de l'abbaye royale d'Yerres près Brunoy (Seine-et-Oise), décédée
à Airaine le 10 décembre 1814, âgée de 84 ans. « Toujours, affirmait
l'inscription, elle fut un modèle de courage, de haute piété et de
vertu. » Elle venait d'être nommée abbesse, quand elle appela au
près d'elle une nièce, fille de son frère, Jean Pasquier, comte de
Franclieu, écuyer du prince de Condé. C'est cette nièce, Aglaé de qui, retirée à Clermont où elle mourut en 1858, écrivit
à 84 ans des mémoires qui, suivant le mot de son éditeur, « pour
raient sembler d'une jeune femme, tant ils sont animés de vie^
pétillants d'esprit » .
Ils tournent facilement au sermon ou à l'oraison jaculatoire,
mais à travers le bavardage d'une bonne vieille, sympathique et
respectée, on entrevoit comme un reflet de la société qui évoluait
à Chantilly autour du prince de Condé. La piété, sinon austère, du
moins indéfectible de la famille de Franclieu paraîtrait même un
peu étrange dans ce milieu, si l'on ne savait que le prince de
Condé, malgré ses écarts de conduite, possédait un grand fond de
religion et si l'on ne voyait dans quelle simplicité vivait cette
petite cour de Chantilly, où Louis-Joseph de Bourbon renversait
souvent sa marmite, comme l'écrit Mlle de Franclieu, et venait à
l'improviste demander à dîner à son écuyer, faisant ses recommand
ations à la cuisinière Marianne : on comprend mieux que la

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