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RAPPORT DÉFINITIF FORUM INTERNATIONAL DES PARLEMENTAIRES DE L ...

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RAPPORT DÉFINITIF
FORUM INTERNATIONAL DES PARLEMENTAIRES DE L’AFRIQUE DE L’OUEST ET DU CENTRE EN VUE
D’ACCÉLÉRER L’ACCOMPLISSEMENT DES OBJECTIFS DE LA LUTTE CONTRE LE PALUDISME
RÉSUMÉ DU PROGRAMME
Le premier forum international historique des parlementaires de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC) a été accueilli à
Bamako, Mali du 13 au 15 juillet 2010. En tant que projet conjoint de l’Assemblée nationale du Mali, le Groupe Pivot
Santé Population, « Les Voix du Mali » du Centre de Santé Publique pour les Programmes de Communication de l’Ecole
Johns Hopkins Bloomberg, la Fédération Internationale de la Croix-Rouge et des Sociétés du Croissant Rouge, la Banque
Islamique de Développement et le Partenariat RBM, le but du forum fut sensibiliser une audience de décideurs clés qui
est souvent ignorée par les efforts de plaidoyer contre le paludisme malgré son rôle potentiel pour exercer une
influence positive sur les stratégies au niveau d’un pays et le financement des initiatives de santé.
OBJECTIF D’ENSEMBLE
L’objectif d’ensemble fut d’améliorer la compréhension et le rôle que les parlementaires peuvent jouer au moment
d’augmenter et d’aligner les priorités nationales de santé conformément au GMAP (Plan d’action mondial contre le
paludisme) les objectifs d’Abuja en se conformant aux pratiques de bonne gouvernance, responsabilité et transparence,
de même qu’en veillant à ce qu’une allocation adéquate des ressources et une attention appropriée pour la santé en
générale et la lutte contre le paludisme en particulier soient garanties.
OBJECTIFS
Sensibiliser les parlementaires africains à la gravité du paludisme et à ses conséquences nocives sur le développement
socio-économique de leurs pays et de l’ensemble du continent, de même sur les progrès réalisés grâce aux divers
alliances et partenariats internationaux axés sur l’éradication de cette maladie.
•Permettre aux parle
mentaires de développer un plan d’action concret en vue d’augmenter les financements nationaux
en vue de soutenir les efforts et les ressources en vue de contrôler le paludisme et atteindre l’objectif d’Abuja de 15 %
du budget alloué à la santé.
Augmenter la prise de conscience de leur rôle qui est de garantir les pratiques de bonne gouvernance, responsabilité et
transparence au moment d’allouer et de gérer les ressources.
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Etablir une base pour le développement d’un partenariat multiforme en vue de soutenir les efforts du gouvernement
dans la lutte contre le paludisme en Afrique.
AUDIENCE VISÉE
Les Parlementaires de 26 pays de toute l’AOC furent invités à participer au forum. La Guinée Conakry et le Niger n’ont
pas d’assemblées nationales et le Cameroun, le Cap-Vert, le Congo Brazzaville, le Ghana et le Rwanda ont décliné parce
que leurs assemblées étaient occupées ou en session. Un total de 18 pays a envoyé deux parlementaires de leur
assemblée nationale respective. Parmi les pays représentés se trouvaient : le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le
Tchad, le Centre Afrique, la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo, le Gabon, la Gambie, la Guinée Bissau,
la Guinée Equatoriale, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, le Nigeria, le Sénégal, le Sierra Leone et le Togo. Le Mali a
également assigné des parlementaires de son réseau du paludisme et commission de santé.
ACTIVITÉS
Préparation
Les Voix du Mali, en coordination avec des partenaires et des sponsors, ont orchestré des échanges intenses via courriels
et appels de conférences pour discuter et finaliser les termes de référence (rationalité, objectifs, sujets clés,
méthodologie, pays participants, etc.) du Forum. Un programme agenda, identification des intervenants /experts,
invitations, dispositions logistiques (voyage, hébergement à l’hôtel, transports, etc.) et matériels promotionnels
(bannières, posters, etc.) furent développés, organisés et distribués à temps pour le forum. Un communiqué de presse
en français a été diffusé aux médias du Mali et les versions anglaise et française furent affichées sur les sites RBM et
Voix.
Azalai Hotel Salam, une chaine d’hôtels du secteur privé qui s’est jointe récemment à la lutte contre le paludisme a bien
voulu offrir une de leur salle de conférence pour accueillir le forum.
Mise en œuvre
Une cérémonie d’inauguration fut accueillie par M. Sidibo Modibe, Premier Ministre du Mali, accompagné par
l’Honorable Dioncounda Traoré, Président de l’Assemblée nationale du Mali, Professeur Awa Marie Coll-Seck, Directrice
exécutive du partenariat pour faire reculer le paludisme, Dr. Daouda Malle, Directeur de Département de
Développement humain à la Banque de Développement Islamique, chacun ayant prononcé des commentaires
d’ouverture pour définir le contexte de ce forum de trois jours. Des déclarations clés ont souligné les progrès et les
accomplissements du contrôle du paludisme de même que les principaux obstacles pour obtenir une couverture
universelle et les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), l’engagement d’Abuja, les ressources
nationales et internationales insuffisantes pour soutenir la lutte contre le paludisme qui continue d’être un problème
majeur du développement en Afrique.
Un cadre d’experts du paludisme venant du secteur public et privé et de la société civile et des défenseurs de la santé
internationale d’Afrique, de l’UE et des Etats-Unis travaillant sur la communication en relation avec la santé, le
plaidoyer, la recherche, le renforcement des capacités parlementaires ou comment financer des mécanismes ont
apporté des présentations informatives et attractives au cours des sessions plénières qui furent suivies par des sessions
de questions et réponses et des discussions.
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Une fois finies les présentations du premier jour, une série de principales recommandations fut élaborée pour partager
le deuxième jour avec les participants de la plénière. Les recommandations clés glanées comprenaient :
Investir dans la santé et le paludisme équivaut à un futur développement
- Accomplir les objectifs d’Abuja (renforcer les systèmes de santé en allouant 15 % des budgets nationaux à la santé,
comme l’ont accepté les Chefs d’Etat des gouvernements africains, les principaux dirigeants mondiaux et le Secrétaire
général de l’ONU lors d’une réunion historique à Abuja, Nigeria en 2001) et investir dans la santé et le paludisme en
particulier contribue à réduire la pauvreté et au développement économique, l’emploi, la croissance future, des marchés
en expansion, etc.
- Soutenir les progrès dans le contrôle du paludisme (prévention, diagnostics et traitement) demande des approches
multiples et des ressources suffisantes (humaines, financières, matérielles) de même que des pratiques de bonne
gouvernance, transparence et responsabilité qui font partie d’une attention particulière accordée à une gestion
appropriée, des contrôle de surveillance et évaluation qui soit efficacement coordonnés parmi les acteurs clés à tous les
niveaux.
Allouer des fonds suffisants pour lutter contre le paludisme
- Le contrôle du paludisme demande des financements durables en vue d’accomplir les objectifs de couverture
universelle et les OMD d’ici à 2015 (veuillez vous référer au document Termes de Référence pour le détail des objectifs
de couverture universelle et les objectifs MDM.
- En tant que principal donateur, le Fonds mondial a contribué notablement au financement de la lutte contre le
paludisme mais un contrôle soutenu du paludisme ne peut se contenter d’une seule source et demande des sources
multiples de financement.
- Des investissements accrus dans la recherche pour identifier des mesures innovantes visant à combattre le paludisme
Le partenariat est clé
- ALMA, un forum pour les plaidoyers de haut niveau, le partage des informations et les bonnes pratiques s’efforce
d’achever les 5 R : regrouper, reconstruire, être résolu, allouer des ressources et obtenir des résultats.
- Le travail en partenariat et l’action collective ont donné la preuve d’extraordinaires progrès en vue d’obtenir une
couverture universelle et le renforcement des capacités locales
- La participation de tous les acteurs (PNLP, parlement, communautés, société civile, secteur privé …) est essentielle
pour prévenir les cas de paludisme et les décès. Les investissements du secteur privé dans le paludisme contribuent à
protéger les employés, prévenir l’absentéisme et accroitre la productivité économique de même qu’à renforcer la
fabrication locale de produits contre le paludisme.
Cinq groupes de travail furent formés le deuxième jour du forum en vue d’encourager les MP à partager leurs
connaissances et expériences, identifier les problèmes et proposer des recommandations concrètes pour des futures
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actions et suivis. Une fois terminée la dernière présentation sur les voies menant à l’élimination fut présentée le
troisième jour, le forum s’est centré sur la discussion et les moyens d’obtenir un consensus sur les recommandations
clés en tant que modèle pour le rôle des parlementaires et les futures étapes de la lutte contre le paludisme.
RÉSULTATS OBTENUS
Un total de 76 parlementaires de 18 pays (37 de l’AOC et 39 du Mali) a participé au forum.
Un total de 14 présentations par des experts de la santé et du paludisme et des juristes furent présentés. Le contenu
s’est concentrés sur : le contexte général du paludisme, les objectifs d’Abuja et les partenariats des plaidoyers
contre le paludisme. Les impôts et tarifs douaniers sur les marchandises contre le paludisme, le rôle du secteur privé
les alliances parlementaires et les mécanismes de renforcement des capacités. En outre les présentateurs ont offert
des exemples d’initiatives de plaidoyer réussies au niveau d’un district, une vue d’ensemble du Fonds mondial pour
lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme, des mécanismes de financement de l’UE et des Etats-Unis
disponibles pour appuyer les contrôles contre le paludisme et les étapes envers l’élimination de la maladie.
Les cinq groupes de travail ont été formés comme continuation des présentations en vue d’aider les parlementaires
à faire face aux problèmes clés, proposer des recommandations concrètes et jauger leur rôle en accélérant les
résultats pour améliorer la santé (en particulier le paludisme) en tant que décideurs clés dans leurs pays.
Les Parlementaires ont réussi à obtenir un consensus pour 31 recommandations qui furent finalement résumées en
20 points clés pour éviter les répétitions.
METTRE EN PLACE DES PARTENAIRES ET DES CO-SPONSORS
L’événement, organisé par l’Assemblée nationale du Mali fut co-organisé et sponsorisé par le Groupe Pivot Santé
Population et « Les Voix du Mali » du Centre de santé publique pour les programmes de communication de l’Ecole de
Johns Hopkins Bloomberg, la Fédération Internationale de la Croix-Rouge et des Sociétés du Croissant Rouge, la Banque
Islamique de Développement et le Partenariat pour faire reculer le paludisme. Parmi les autres partenaires et
institutions ayant contribué se trouvaient l’Hotel Azalai Salam, le Centre national de recherche et de formation sur le
paludisme, CNRFP, l’UNICEF et l’OMS.
CONCLUSION ET FUTURES ÉTAPES
Comme conclusion de ce forum de 3 jours parsemé de discussions au cours des sessions plénières et des groupes de
travail, les MP sont arrivés à un consensus et proposé 5 résolutions clés (20 recommandations spécifiques) à partager
avec leur Assemblée nationale ou Parlement respectifs en vue de renforcer leur rôle dans la lutte contre le paludisme.
Les recommandations se répartissent dans les sous-catégories particulières suivantes : tenir leurs gouvernements
responsables du 15 % des objectifs Abuja pour augmenter les financements nationaux pour la santé, améliorer les
pratiques de bonne gouvernance, responsabilité et transparence concernant les points de vues sur les stratégies
nationales de la santé, renforcer les partenariats avec le secteur public, privé et société civile et améliorer la gestion
budgétaire et surveiller les financements nationaux et internationaux en relation avec les interventions de santé et un
contrôle soutenu du paludisme en particulier.
Les recommandations seront également partagées avec d’autres décideurs clés, en prenant avantage des principaux
événements parlementaires ou santé dans les prochains mois : le Sommet de l’union africaine, la réunion du Parlement
panafricain, l’Assemblée parlementaires conjointe de l’Afrique-Caraïbes-Pacifique, l’Assemblée parlementaire conjointe
de l’Afrique-Caraïbes-Pacifique et UE, le Sommet Afrique-UE sur la stratégie conjointe Afrique-UE pour n’en nommer
que quelques-uns.
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