rapport intermédiaire étude sociologique des karatéka +18 ans A  Mettler
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Introduction : Rapport intermédiaire pour la Dans le cadre de la convention tripartite signée en octobre 2008 entre le Ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative, la Fédération Française de Karaté et Disciplines Direction Technique Nationale de la Associées et l’Université de Bretagne Occidentale, nous avons cherché à connaître finement les Fédération Française de Karaté et Disciplines Associées pratiquants de karaté en France. Plus particulièrement, cette recherche entend mieux connaître le (FFKDA) sens, guidé par certaines valeurs, que les karatéka donnent à leur discipline. En effet, les préoccupations actuelles de la fédération sont de connaître les usages et les modalités de cette pratique afin d’identifier les « orientations » que les pratiquants donnent à leur discipline. « Etude des karatéka Senior (+ 18 ans) en France. Elaboration d’une typologie des pratiquants » Aussi, l’objectif de la convention telle qu’elle figure dans le contrat consiste « à élaborer une typologie des pratiquants de karaté en France. La mise en place d’un questionnaire en ligne (n=X) Septembre 2009 en sera l’outil méthodologique principal. L’analyse des résultats sera complétée par le recueil de Fuchs Julien, Mettler Anthony, Julhe Samuel données qualitatives (entretiens semi-directifs) susceptibles de révéler finement les visions de pratique des karatékas. Dans ce cadre, c’est surtout la question du sens d’un retour actuel ...

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Rapport intermédiaire pour la Direction Technique Nationale de la Fédération Française de Karaté et Disciplines Associées (FFKDA)  Etude des karatéka Senior (+ 18 ans) en France. Elaboration dune typologie des pratiquants » Septembre 2009 Fuchs Julien, Mettler Anthony, Julhe Samuel
I) Une méthodologie alliant deux approches :
De ces interrogations découle une méthodologie singulière: létude menée repose sur la collecte, par questionnaires puis par entretiens, des caractéristiques principales des pratiquants ainsi que de leurs opinions sur la pratique du karaté en France. Plus précisément, nous avons établi un échantillon représentatif de 2002 pratiquants, à partir de la base de données des licences de la fédération. Les membres de cet échantillon ont été contactés par mail. Il leur a été proposé de répondre à un questionnaire en ligne établi à partir du logiciel de traitement de données Avlar. 1 514 individus ont effectivement été contactés (488 mails erreurs »sur 2002), avec un taux de retour de 29,2%. Ensuite,nous avons réalisé 14 entretiens semi-directifs auprès de pratiquants identifiés comme ayant des profils variés, lobjectif étant ici daffiner qualitativement les orientations de la pratique. II) Quelques éléments concernant la population de karatéka en France : En raison du nombre important de données, nous avons décidé de présenter certains résultats significatifs en trois points: dune part la population de pratiquants, puis le sens accordé à la pratique, enfin, les opinions et les représentations sur la pratique. 1 - La population de karatéka en France :En ce qui concerne les caractéristiques sociales des pratiquants, nous pouvons dire quil sagit dune population qui tend à se féminiser progressivement. En effet, la répartition Hommes/Femmes sest modifiée depuis 7 ans. Le Ministère des Sports relevait 26,6% de pratiquantes en 2002 contre 30,96% aujourdhui. Tableau 1: Réartition hommes/femmes de lao ulationétudiée N° ChoixVotes Pourcentae 1 Homme299 67.65% 2 Femme143 32.35% Il est possible dexpliquer ce phénomène par la diversification de loffre faite vers le public féminin comme lillustre le body-karaté. Nous mettons également en évidence que cette population se compose dindividus ayant des professions et faisant partie de catégories socioprofessionnelles assez variées mais fortement marquées par les employés »les et cadreset professions intellectuelles supérieures ». Lefait quil puisse coexister des cadres ou professions intellectuelles supérieures et des employés traduit le fait que la pratique du karaté, aujourdhui, répond à différentes logiques de lutilisation des techniques du corps. Ainsi, un travail rude du karaté basé sur lefficacité
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Introduction :
Dans le cadre de la convention tripartite signée en octobre 2008 entre le Ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative, la Fédération Française de Karaté et Disciplines Associées et lUniversité de Bretagne Occidentale, nous avons cherché à connaître finement les pratiquants de karaté en France. Plus particulièrement, cette recherche entend mieux connaître le sens, guidé par certaines valeurs, que leskaratéka donnentà leur discipline. En effet, les préoccupations actuelles de la fédération sont de connaître les usages et les modalités de cette pratique afin didentifierles orientations» que les pratiquants donnent à leur discipline. Aussi, lobjectif de la convention telle quelle figure dans le contrat consiste à élaborer une typologie des pratiquants de karaté en France. La mise en place dun questionnaire en ligne (n=X) en sera loutil méthodologique principal. Lanalyse des résultats sera complétée par le recueil de données qualitatives (entretiens semi-directifs) susceptibles de révéler finement les visions de pratique des karatékas. Dans ce cadre, cest surtout la question du sens dun retour actuel de la “tradition martiale“ dans le monde des arts/sports de combat japonais quil conviendra de discuter. » Ainsi, cette étude poursuit deux objectifs prioritaires : 1-connaître précisément les pratiquants (grades, âges, motivations, perceptions du karaté, rapport au corps) 2-identifier des profils-type» de pratiquants Cette démarche demande un questionnement des karatéka suivant deux dimensions : lune correspond à la manière dont les pratiquants vivent, au quotidien, leur pratique et lautre interroge la perception que les pratiquants ont de leur karaté, c'est-à-dire les facteurs qui déterminent leurs représentations
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technique pourrait correspondre aux PCS de type employé». Tandis quun travail du karaté plus souple basée sur une recherche sur soi ayant pour but dapprendre à mieux se maîtriser pourrait correspondre aux cadres ou professions intellectuelles supérieures». Tableau 2 : Professions et Catéories Sociorofessionelles PCS N° ChoixVotes Pourcentae Etudiants61 1 14.06% Personne n'ayant jamais occupé3 2 0.69% d'em loi 3 0.23% Agriculteur exploitant1 4 6.22% Artisans, commerçants et chefs27 d'entreprise Cadres et professions 36.87% 5intellectuelles160 su érieures 6 12.21% Professions Intermédiaires53 7 22.12% Employés96 Ouvriers22 8 5.07% Retraités1 912.53% Concernant la structuration de la pratique, cest à dire le système organisé dont les éléments sont solidaires et dépendants entre eux dune manière cohérente, nous pouvons dire quil sagit dune architecture pyramidale ».Concrètement, 42% des karatéka ont un niveau inférieur ou égal à er la ceinture marron et la répartition des 58% restants se fait de manière décroissante allant du 1dan ème au 6dan. Notons également que le grade est lélément structurant de la pratique même sil semble y avoir une dissonance entre la valeur accordée au grade que nous avons nommé législatif »et du grade symbolique ». Figure 1: Répartition des pratiquants par grade
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En ce qui concerne les modalités de pratique, les entraînements se déroulent majoritairement 1 au sein de clubs municipaux et parfois de clubs fitness »Fi ure2 : Te de lieuour larati uedu karaté
Nous admettons également que les pratiquants privilégient les stages experts», avec leur professeur» mais aussi de préparation au passage de grade» et ceci bien avant les stages  de préparation aux compétitions». Dune part, nous expliquons ses préférences en raison de loffre faite, en effet, il y a plus de stages experts proposés que de stages orientés vers la compétition. Dautre part, le travail technique traditionnel» semble être privilégié par les pratiquants. Fi ure3 : Particiation aux staes
1 Nous navons pas demandé de préciser la réponse au moment de la saisie sur le questionnaire.
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Enfin, nous constatons quil y a très peu de pratiquants de karaté qui ont des activités physiques et sportives ou de loisirs en lien avec la culture dorigine de la pratique : le Japon. Ainsi, le peu dactivités en lien avec la culture dorigine traduirait le fait que les karatéka ne cherchent pas nécessairement à avoir ce lien avec la culture japonaise. Cela traduirait lidée quil résulte du processus de sportivisation un certain désenchantement » suiteà une rationalisation »la de pratique. 2 - Le sens accordé à la pratique du karaté : Létude des orientations » dela pratique a mis en évidence lexistence dune hiérarchisation des orientations et donc du sens accordé à la pratique. En effet, les résultats obtenus montrent que les karatéka se représentent leur pratique dabord comme un art martial »emprunt dune philosophie »dune constitutivede vie »».  éthique Puis,le karaté semble permettre aux pratiquants de se dépenser et dapprendre à se défendre ».Enfin, cest laspect social, c'est-à-dire le fait dapprendre à vivre en groupe »,qui est mis en valeur. Tableau 4 : Hiérarchisation des affirmationsexem lede laremière lusim ortante N° ChoixVotes Pourcentage
1 lekaraté est une pratique qui me permet d'abord de me76  17.23% dépenser 2 pratiquerle karaté c'est surtout pratiquer un "art martial",175  39.68% c'est à dire une pratique ancestrale imprégnée d'une hiloso hie 3 lekaraté c'est surtout une pratique d'inspiration34  7.71% "guerrière" qui permet d'apprendre la self-défense 4 pratiquerle karaté est un bon moyen d'apprendre à vivre9  2.04% en groupe 5 pratiquerle karaté c'est d'abord respecter une certaine147  33.33% éthique personnelle de vie De plus, après avoir analysé les définitions que les karatéka ont de leur activité, nous pouvons affirmer que les pratiquants se représentent le karaté comme étant un art martial » qui contribue à un  équilibreentre le corps et lesprit » parla maîtrise de soi ». Cesrésultats nous interpellent quant au sens accordé par les karatéka à la notion floue d art martial ».
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Tableau 3 : Te de stae effectué N° ChoixVotes Pourcentae 1xpert206 73.31% d'un stage e e de préparation au passage de 2d'un stag74 26.33% rade 3d'un stage de préparation à la compétition 46 16.37% 4d'un stage avec104 37.01% votre enseignant référant 5d'un stage d'arbitrage55 19.57% 6d'un stage de juge en passage de grade27 9.61% Notons que 16% des pratiquants ont participé à une compétition technique (kata) ou combat (kumite) au cours des 12 derniers mois. Fi ure4 : Particiation aux cométitions
En ce qui concerne les diplômes denseignement nous savons que les pratiquants privilégient les diplômes comme le DIF (Diplôme dInstructeur Fédéral) ainsi que le BEES 1 (Brevet dEtat er dEducateur Sportif 1degré). Figure 5 : Répartition des diplômes d'enseignement
Tableau 5 : Résultats de lanalse lexicale de lauestion uelle serait votre dé inition du karaté ?» Définition de la pratiqueNb. cit.Fréq. Pratique/art martial100 26,1% Equilibre-maîtrise-lien corps/esprit98 25,6% Maîtrise de soi80 20,9% Valeurs/philosophie 7920,6% Mode de vie/éthique/école de vie/art de vivre68 17,8%
3 - Les opinions et les représentations sur la pratique :
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Lanalyse des opinions nous montre que les représentations des karatéka sont très variées. Nous avons par exemple mis en évidence des oppositions sur la question des grades. Ainsi, nous avons vu que la ceinture noire a une valeur symbolique forte pour les pratiquants. De plus, ceux-ci sinquiètent du devenir des valeurs et du sens accordés aux grades. Par la suite, les représentations sur la compétition nous montrent limportance de celle-ci dans la construction et lorientation du sens que le karatéka accorde a sa pratique. Cest la raison pour laquelle il existe certaines oppositions sur ce thème au même titre que sur celui du karaté olympique». Aussi, les pratiquants espèrent que leur pratique devienne olympique tout en exprimant des inquiétudes quant à la perte de sens » età limage qui en sera faite. Toutefois, les karatéka pensent quil est nécessaire que le karaté soit olympique afin de se développer et motiver les pratiquants. Il existe aussi des divergences dans les représentations en ce qui concerne la fonction du karaté, nous avons relevé que pratiquer le karaté pour répondre à une agression nest pas lultime orientation possible. Dautres thèmes, comme la place des femmes dans la pratique ou le karaté enfant, présentent également bon nombre de désaccords. Enfin, le thème sur les modalités en voie de développement» (body-karaté,karaté-contact, karaté artistique) met en avant le fait que ces conceptions très différentes du karaté se traduisent par lémergence de disciplines connexes au karaté que nous considérons comme historique». En outre, il existe des éléments convergents sur lidée que le karaté puisse être un outil éducatif permettant dapprendre à gérer ses émotions et développer ses qualités physiques. Dès lors, nous pouvons dire que le consensus existe sur les finalités éducatives du karaté mais que les oppositions sont fortes dès linstant où lon aborde des thèmes qui correspondent à des orientations de pratique.
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Tableau 6 : Tableau récaitulatif des oinions sur larati uedu karaté Items Pasdu toutPas Plutôt daccord daccord daccord Obtenir la ceinture noire cest un but dans la pratique13,24% 25,57% 41,10% Obtenir la ceinture noire cest une reconnaissance de sa4,78% 11,62%56,26% valeur derati uant Obtenir sa ceinture noire cest de plus en plus facile15,96% 43,66% 28,17% Obtenir la ceinture noire cest une étae dans son1,15% 1,61%32,49% arcours derati uant La compétition dans les arts martiaux cest important pour14,94% 40,00% 34,71% connaître sa valeur derati uant La cométition dans les arts martiaux cest contraire à la22,76% 49,66% 21,84% rati uedun art martial La compétition dans les arts martiaux cest essentiel au16,28% 36,05% 36,51% ro rèsdans la disciline La cométition dans les arts martiaux cest une manière6,86% 21,97%56,52% da liuer ceue lon a aris Le karaté olympique cest un rêve qui naboutira jamais26,93% 46,60% 19,67% Le karaté ol mi uecest davantae de reconnaissance2,78% 7,41%45,83% du rand ublicet desouvoirs ublics Le karaté olympique cest la perte de sens de la pratique21,81% 46,40% 21,58% Le karaté ol mi uecest une manière de motiver les6,74% 19,07%49,77% rati uants Travailler le combatcom étitifou traditionnelcest lus24,02% 60,05% 11,78% intéressant uede travailler la techniue Travailler le combatcom étitifou traditionnelcest 1,61%4,60% 52,18% apprendre à gérer ses émotions Travailler le combatcom étitifou traditionnelcest se4,12% 18,54%56,98% préparer à répondre à une éventuelle aression Travailler le combatcom étitifou traditionnelcest une0,91% 3,42%52,62% manière de déveloer sesualités hsi ues Le karaté artistique ce nest plus vraiment du karaté6,29% 23,78%44,76% Le bodkaraté est une fa on damener desrati uantes15,20% 31,59% 44,18% vers le karaté Le karaté-contact est un retour vers ceui fait lerinci e9,90% 46,62%37,20% du karaté Le karaté- utsu ne se distinue asvéritablement du6,15% 44,10%43,08% karaté La pratique du karaté chez les enfants c'est un mo en de15,62% 43,12% 36,83% détecter de futurs chamions La pratique du karaté chez les enfants c'est très différent5,57% 29,23%41,76% du karatéour adulte La ratiue du karaté chez les enfants c'est éducatif sur0,46% 1,15%34,71% le lan hsi ueet moral La ratiue du karaté chez les enfants c'est un mo en21,06% 44,44% 28,94% comme un autre de les occuer Le karaté s'adresse autant aux hommes qu'aux femmes1,61% 1,38%17,47% Les femmes sont moins douées en combatue les53,65% 36,76%8,45% hommes Les femmes sont plus techniques que les hommes22,22% 49,31% 24,31% Le monde du karaté est un univers machiste30,11% 46,21% 19,54%
Tout à fait daccord 20,09% 27,33%
12,21% 64,75%
10,34%
5,75%
11,16%
14,65%
6,79% 43,98%
10,21% 24,42%
4,16%
41,61%
20,37%
43,05%
25,17% 9,03%
6,28%
6,67%
4,43%
23,43%
63,68%
5,56%
79,54% 1,14%
4,17% 4,14%
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IV) Comment les pratiquants voient-ils leur fédération ? Questionner les opinions que les pratiquants ont de leur fédération nous permet de mettre en évidence les points forts de la communication réalisée actuellement et contribuera à identifier les axes où des actions devraient être menées. 59,26% des pratiquants connaissent le rôle et les missions de la FFKDA. Cependant, il faut sinterroger sur la finesse de cette connaissance (disent-ils les connaître ou les connaissent-ils réellement ?). Fi ure9: Connaissance du rôle et des missions de la FFKDA
On compte également 75,75% des pratiquants qui disent apprécier limage que la FFKDA donne du karaté. Cependant, il est important de nuancer ce propos car il nest pas précisé le média utilisé ou encore lorientation de la communication. Nous pourrions imaginer que le pratiquant apprécie limage diffusée par la revue Officiel karaté», sans pour autant avoir plus de précisions quant à la diffusion externe» du karaté, c'est-à-dire sur lespace public. Fi ure10 : L'imae de larati ue
Egalement, nous savons que 73,21% des karatékas disent être en accord avec la politique générale menée par la FFKDA. Toutefois, nous ne pouvons pas faire léconomie dune analyse plus poussée concernant cette question. En ce sens, il serait important de connaître les raisons précises qui poussent les pratiquants à répondre favorablement à cette question.
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III)Les raisons qui poussent les karatéka à stopper leur pratique : Nous avons présenté différentes propositions aux pratiquants et nous avons relevé les éléments les plus représentatifs en ce qui concerne larrêt de la pratique. En première position, la mauvaise ambiance entre les pratiquants semble être la raison la plus importante (60,84% des répondants). Laspect social de la pratique ressort ici dans le sens où le pratiquant se rendrait aux entraînements afin de participer à la vie dun groupe à léchelle locale, à savoir le club. Fi ure6 : Laremière raison d'arrêt de larati ue
La deuxième raison à lorigine de larrêt de la pratique est laugmentation de la quantité de travail (52,11% des pratiquants). En effet, il est indéniable que le pratiquant est dépendant de son emploi et quil doit adapter sa pratique en fonction des contraintes économiques. Fi ure7 : La deuxième raison d'arrêt de larati ue
Enfin, la troisième raison la plus importante qui justifierait un arrêt de la pratique est laspect santé» et préservation de soi (48,38% des pratiquants). Pratiquer sans se blesser semble être un élément forts de la pratique actuelle. Fi ure8 : La troisième raison d'arrêt de larati ue
Fi ure11 : Lesrati uantset laoliti ueénérale de la FFKDA
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Notons que 83,92% des karatéka pensent quil est facile daccéder aux informations de la FFKDA. Toutefois, nous ne pouvons pas spécifier le type de média le plus utilisé ou bien le plus efficace en terme de communication. Fi ure12 : L'accès aux informations de/sur la FFKDA
Cependant, les pratiquants souhaiteraient que la fédération : Tableau 7 : Proositions d'actions à mener N° ChoixVotes Pourcentage 1Informe davantage sur ses rôles et ses missions149 37.16% Informe sur la pratique dans ses différents 2 21954.61% aspects (historique, technique, physiologique...)Aide à préparer l'obtention de diplômes 3 13232.92% (arbitrage, enseignement...)Propose davantage de compétitions ou/et sous 4 6516.21% de nouvelles formesPropose davantage de stages auprès d'experts à 5 22856.86% proximité de votre lieu de résidencePropose de participer à des stages 6 15739.15% internationaux (Europe, Japon...)
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Notons que ces propositions reflètent dautres attentes de la part des pratiquants que nous pouvons regrouper en trois parties dun même domaine : la formation. En effet, les stages dexperts ainsi que les stages internationaux sont liés à la formation continue pratique» du karatéka. Dans un second temps, informer les pratiquants sur les différents aspects du karaté (biomécanique, historique, technique, physiologique ) mais aussi sur le rôle et les missions de la FFKDA relèvent de lordre de la formation continue théorique». Enfin, aider le pratiquant à la préparation de certains diplômes (arbitrage, enseignement) dans la perspective dun accompagnement» à la réussite ressort fortement ici. V) Les profils-type vraisemblables» : Les divergences et convergences sur les opinions nous ont permis de mettre à jour les thèmes permettant de différencier des profils-types que nous avons établit à partir des entretiens. Cest en ce sens que nous avons mit à jour 5 profils :
-Le competi-do »: Il sagit dun pratiquant qui voit le karaté par laspect sportif, il cherche à transposer les valeurs éducatives du karaté traditionnel» vers le karaté sportif plus compétitif. Il voit le karaté comme une pratique évolutive nécessairement sociale.
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-L égaré »: na pas reçu les bases de la culture karaté, il la construit au fur et à mesure de sa pratique. Ainsi, les valeurs quil enseigne et quil véhicule viennent de la vie quotidienne. Légaré» cherche à se sentir bien dans sa pratique en accordant une part importante aux aspects relationnel et éducatif du karaté. -Le penseur» sinscrit dans une démarche réflexive sur sa pratique en questionnant continuellement celle-ci. Il estime quactuellement il ny a plus didéal transmit par la pratique en raison de la perte de sens due à la sportivisation progressive du karaté. -Le rationaliste »: pour lui chaque technique sert à quelque chose. Le rationaliste» est un pratiquant qui ne se représente pas sa pratique comme un art martial» ancestral constitué de mythes, au contraire, il sagit dun karatéka qui cherche à donner du sens à ce quil fait en utilisant la technique comme support. -L artiste martial »: pour lui, la tradition est au coeur de sa pratique quil considère comme un véritable art de vivre contribuant à équilibrer lêtre physiquement comme spirituellement. Travailler avec un partenaire va au-delà de la participation à une simple évolution technique. Notre analyse des profils-type permet de préciser deux points de convergence. Tout dabord, le karaté est perçu par ses pratiquants comme un outil de socialisation et dintégration social. Ensuite, nous avons relevé que les karatéka considèrent leur pratique comme un art de vivre» ou comme une école de vie» qui cadre et conditionne les comportements du pratiquant par des valeurs ainsi quune éthique de vie représentée par le respect de soi» et le respect de lautre». Tout dabord, nous pouvons nous demander dans quelle mesure le karaté participerait à une éducation citoyenne» de ses pratiquants. De plus, si nous considérons quun pratiquant se construit sans cesse en rapport et en opposition aux autres, de quelle manière, dans la vie du karatéka se succèdent les différents profils (si succession il y a) ? Enfin, quels sont les éléments pertinents qui favorisent ou non le glissement dun profil vers un autre, existe t-il des trajectoires sociale typique ? Pour plus dinformations :Anthony.mettler@hotmail.frou 06.45.45.54.85
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