Thèse de doctorat

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MA THESE DE DOCTORAT

La recherche qui m’a conduit au doctorat est née à partir de l’observation de la

foi et de la pratique religieuse en Afrique.  L’Afrique adhère de plus en plus à la foi en

Jésus-Christ mais elle est, malheureusement, de plus en plus pauvre. J’ai noté que dans

la vie sociale et économique, l’Africain est écartelé entre ses traditions ancestrales et

les valeurs actuelles de la modernité. Quelques mots d’Eric de Rosny sont, d’ailleurs,

éclairants à ce sujet:

«Après trente années d’indépendance politique, malgré la persistance

d’une implacable servitude économique, la civilisation de la technique apparaît non

seulement comme inévitable mais, jusqu’à un certain point, comme désirable. D’un

côté, on veut sauvegarder le patrimoine culturel, de l’autre on cherche à s’approprier

les acquis techniques de la modernité, sans toujours reconnaître une certaine

incompatibilité de ces deux objectifs. Et l’on continue de parler de culture en occultant

les activités mortifères de l’économie moderne, haïe et honorée. Au cours d’un congrès

sur la théologie africaine à Abidjan, un intervenant s’est écrié : Vous parlez de Dieu

et de la nature, de l’homme et de la nature, comme si celle-ci était à vos yeux le

cosmos intouché de nos ancêtres ! La nature, aujourd’hui, ce sont aussi les tours de

1 béton du Plateau d’Abidjan !"»

1 Eric de Rosny,L’Afrique des guérisons,Paris : Karthala, 1992, p. 17.

1

Mais de simples observations ne font pas une thèse. Ma recherche a mûri

évidemment en

bibliothèque mais elle a pu

d’enseignement à l’Institut catholique de Paris.

aboutir grâce à mon ministère

Pendant trois ans, j’ai, à la fois, fait un atelier sur les sources du dialogue

inter-religieux, un séminaire sur « qu’est-ce que faire de la théologie » au second cycle.

L’année dernière, j’ai fait le parcours de christologie avec les étudiants du cycle C.

L’enseignement a évidemment rallongé la duré de ma rédaction de thèse, mais lui

donné des ailes et un peu de souffle. A vrai dire, on ne possède que ce qu’on a

enseigné.

Ma recherche a donc été, fondamentalement, un retour aux sources des

traditions de la foi chrétienne. Cette recherche faite conjointement à l’Institut catholique

de Paris et à la Katholieke Universiteit de Leuven de même que mon ministère

d’enseignement m’ont permis de découvrir l’extraordinaire richesse de la tradition

chrétienne. J’ai pu comprendre qu’une communauté nouvelle ne peut affronter les défis

de son temps qu’en retournant à la source de sa fondation. Ainsi, le retour à la source

de la foi et à ses fondements n’est pas du traditionalisme.

Pour ce qui est de ma recherche, mon lieu d’observation est le continent

africain en crise. Nous avons montré que les théologies africaines sont elles-mêmes

dans la crise. Elles sont, en effet, écartelées dans un débat stérile entre fidélité aux

héritages ancestraux et ouverture, certes nécessaire, à une modernité qui reste confuse.

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Mon hypothèse de recherche a été la suivante : Le fondement régénérateur

de la théologie africaine est la pâque du Christ comme «le mystère personnel, filial,

de Jésus, celui de l’incarnation s’affirmant en plénitude à travers la mort : " Il a été

ressuscité selon ce qu’il est dit…: Tu es mon Fils, je t’engendre aujourd’hui "(Ac 13,

2 33) » . Non seulement, la pâque dit le mystère du "Christ total" celui de l’incarnation

qui s’accomplit dans la mort-résurrection de Jésus le Christ, mais c’est aussi le lieu

matriciel de l’engendrement d’une Afrique nouvelle. Ainsi la " théologie pascale" va-t-

elle promouvoir, non une culture de l’adaptation ou d’une double adhésion malaisée à

la mémoire des ancêtres et à celle de Jésus le Christ mais un nouvel humanisme

africain né de l’abandon de soi que suscite la Pâques pour le renouveau total de tout

le continent. Pâque comme passage pour l’Afrique et la théologie africaine c’est bien

ce que nous avons proposé comme solution à la crise. Ainsi, par la Pâques, le

continent ne vivra plus le temps de la crise comme un sort jeté par le destin mais, ce

moment de grands tourments sera, en même temps, une chance pour le renouveau

africain parce qu’il sera désormais saisi comme appel pour un abandon de soi en vue

d’un renouveau : «si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais

s’il meurt, il porte beaucoup de fruits» (Jn 12, 24).

Il n’y a pas de thèse sans une hypothèse de recherche clairement affirmée

dans l’introduction et qui est, tout au long des pages (ici 361 pages), vérifiée et

2 François-Xavier Durrwell, « Liminaire »,La Pâque du Christ selon l’Écriture. Mélanges offerts au Professeur François-Xavier Durrwell,Paris : Les Éditions du Cerf, 1982, p. 11.

3

revérifiée. Dans une hypothèse de recherche, il y a comme un pari, un entêtement

personnel qui veut convaincre ou qu’on souhaite partager avec tous.

Je peux maintenant dire que ma recherche n’est plus au stade de l’hypothèse.

Elle est devenue une thèse à l’issue de la rédaction. Elle a surtout été reconnue comme

telle par les membres du jury de la soutenance, le 6 janvier2010. Je garde des quatre

heures de disputatio théologique un souvenir inoubliable.

C’est à propos de cette thèse que je voudrais maintenant vous entretenir. J’ai

donc intitulé ma contribution de ce soir « Ma thèse de doctorat ».

Il est bien évident que nous n’irons pas ce soir dans le détail de ce qui a été

écrit et défendu. Je voudrais en un premier moment proposer d’explorer ce travail à

partir du plan non-détaillé de la thèse. Vous verrez alors un peu la progression de ma

recherche.

En un deuxième temps, je vais essayer d’énumérer les apports de ce travail à

la théologie africaine et à la théologie en général. Vous aurez en écoutant

l’énumération l’impression d’une grande facilité. C’est d’ailleurs la même impression

que j’ai actuellement en repassant en revue ces points. Mais j’avoue que pour un des

points, j’ai mis deux ans.

Enfin, je donnerai une conclusion qui dira l’état de la recherche actuelle. Il est

bien évident que je ne peux pas m’arrêter.

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INSTITUT CATHOLIQUE DE PARIS

KATHOLIEKE UNIVERSITEIT LEUVEN

Thèse présentée parAntoine Victoire Nouwavipour l’obtention du Doctorat en théologie

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Dépasser la théologie de l’inculturation : pâque du Christ, pâque de l’Afrique.

Résumé :

La foi : mémoire d’espérance dans la crise.

 La crise multisectorielle qui sévit en Afrique nous a poussé à réévaluer toutes les grandes familles de la théologie africaine à l’aune de leur capacité à donner aux chrétiens d’Afrique les moyens d’espérer et de créer un avenir meilleur en raison de leur foi au Christ. Ce parcours a été l’occasion d’une requalification de la crise africaine comme crise du fait chrétien écartelé entre mémoire ancestrale et avenir. Les courants principaux de la théologie africaine participent et entretiennent, eux aussi, la crise. Ils sont divisés et créent une opposition structurelle, mais stérile, entre la gestion de l’héritage ancestral et la nouveauté chrétienne donnée dans la personne du Christ. Pire ! Quand ces théologies veulent émerger à partir de l’objet même de la foi, c’est-à-dire de la personne unique du Christ et de son message, elles élaborent leur pensée à partir du modèle d’une incarnation insuffisamment pascale, ou à partir du modèle du Crucifié insuffisamment montré comme le Ressuscité.

Notre étude, qui propose la nécessaire refondation pascale de la théologie africaine, lui donne un souffle et un langage nouveaux. Pâques introduit dans la profondeur de Dieu, donnant ainsi à la théologie africaine d’énoncer la foi en la mort-résurrection du Christ comme continuité de l’être de Dieu dont les chrétiens africains sont contemporains jusqu’à la fin. C’est aussi, dans cette profondeur, que se réalise le dessaisissement de l’humanité africaine pour que, réconciliée avec elle-même, elle fasse de sa foi au Christ le lieu de la genèse et l’horizon de l’homme africain ressuscité.

Plan non détaillé :

INTRODUCTION GÉNÉRALE 1. Tourments d’un continent, tournant d’une théologie 2. La crise, lieu d’une promesse

3. Tout refonder à partir de Pâques !

ère 1 Partie : La foi africaine au milieu du gué

CHAPITRE 1 : LE FAIT CHRETIEN AFRICAIN RESPONSABILITES DE L’INSTANT PRÉSENT

: ENTRE HÉRITAGES ET

I. Une communauté chrétienne attachée à ses traditions ancestrales II. Foi en Afrique et développement intégral de l’homme africain : un binôme malaisé

CHAPITRE 2 : L’ÉTAT DE VEILLE COMME CONTESTATION ET ADAPTATION

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III. Pour sortir des ambiguïtés

II. Une réduction

MOYEN

DES

la

théologie

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I. Une réappropriation

dépasser

I. L’urgence vitale d’une ouverture : la contestation des pensées identitaires II. Le génie de l’adaptation dans une situation de crise

CHAPITRE 3 : LA FOI CHRETIENNE AFRICAINE AU MILIEU DU GUÉ

ème 3 Partie : pâque du Christ, pâque de l’Afrique

II. Les malaises d’une herméneutique

CHAPITRE 5 : LE CHRIST AFRICAIN CÉLÉBRÉ.

II. Les théologies africaines, elles aussi, dans la crise !

I. Les fondements

II. Où se trouve le Corps du Ressuscité ? III. Pâques, lieu d’émergence de nouveaux rapports entre Évangile et culture CHAPITRE 8 : ÉGLISE ET SOCIÉTÉ : ORDONNER TOUTE CHOSE PAR RAPPORT A L’ESCHATON I. Le Christ rejoint le point où tout est perdu II. Un nouveau rapport à la création CHAPITRE 9: CÉLÉBRER OU LA DÉSIGNATION DOXOLOGIQUE DU PRÉSENT

III. Les essais de solutions pour une sortie de crise 2ème partie : Évangile et culture : l’inculturation

CHAPITRE 4 : JÉSUS CONFESSÉ AFRICAINES: ENJEUX ET LIMITES

AU

CHAPITRE 7 : PÂQUES FONDATRICE

I. Dieu-pascal pour la pâque de l’Afrique

I. Les réalisations

II. Des interrogations

III. Des limites.

III. Dans l’éclaircie de Pâques, de nouveaux chantiers en christologie africaine

II. Le corps en attente

I. Une crise spirituelle : Entre mémoire et avenir

TITULATURES

de

CHAPITRE 6: LE CHRIST DANS LA CULTURE

I.Ce que célébrer veut dire ?

CONCLUSION GÉNÉRALE 1. Un transfert d’horizon : Le Dieu pascal pour l’exode de l’Afrique 2. La nécessaire restructuration de la théologie africaine

3. La tombée des peurs pour l’innovation chrétienne africaine

LES AVANCEES DE LA THESE

 La grande découverte de cette thèse a été de montrer qu'en matière de théologie trinitaire, la pensée africaine est frappée d’une juxtaposition entre deux discours : celui sur Dieu forgé à partir des religions traditionnelles africaines et celui 3 sur le Christ puisé dans la nouveauté chrétienne . J'ai alors montré le déficit pascal au cœur de la théologie africaine. Quand la théologie africaine parle du Christ, elle construit deux modèles indépendants l’un de l’autre : le modèle d’une incarnation insuffisamment pascale et celui d’un Crucifié qui n’est pas suffisamment montré comme le Ressuscité.

 J'ai alors découvert que la pâque du Christ est vraiment la pâque de l’Afrique et de sa théologie.

 Le renouveau vient ici de la Pâques qui permet de voir le Christ sous le visage du même, de l'autre et comme l'assomption du même et de l'autre.

.Christ est le Même

4 Pâques est et manifeste la voie qui prend en compte l’incarnation kénotique 5 de Jésus et sa résurrection d’entre les morts. Pâques est aussi un aboutissement , terme de l’offrande de soi du Christ au Père, qui fait de lui la cause de salut éternel pour tous et chacun. En un mot, il se réalise dans la pâque du Christ un accomplissement existentiel dans lequel ceux qui lui obéissent sont pris. Il est alors intenable de concevoir la pâque en termes d’accomplissement existentiel du Christ sans l’étendre à

3  Il faut alors rendre hommage à Bruno Chenu. Sa critique était donc fondée. Cf. « L’évangélisation dans ses défis spécifiques africains »,Inculturation et conversion. Africains et Européens face au synode des Eglises d’Afrique, Paris : Editions Karthala, 1994, p. 22-23. 4  Cf. Albert Vanhoye,Prêtres anciens, Prêtre nouveau selon le Nouveau Testament, Paris : Seuil (Collection « Parole de Dieu »), 1980, p. 144.

5 Ibid., p. 152.

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ceux pour qui il s’est offert. Pâques est alors l’élan solidaire d’accomplissement 6 existentiel du Christ qui prend avec lui tous les hommes .

.Christ est l'Autre.

Dans la personne du Crucifié-Ressuscité s’est révélée la profondeur de Dieu, c’est aussi le lieu du surgissement de l’humanité nouvelle qu’il oriente en sa personne vers les temps où Dieu sera tout en tous (1 Co 15, 28). Pâques opère ainsi une 7 récapitulation de tout le mouvement eschatologique qui traverse les Écritures autour de la personne du Christ : Nouveau Moïse des temps nouveaux qui conduit l’humanité renouvelée en lui dans un nouvel exode. Pour la foi chrétienne, l’avenir commencé et 8 attendu, c’est quelqu’un, c’est Jésus le Christ . C’est précisément ce pourquoi il est la figure de l’humanité nouvelle.

.Le Christ assomption du Même et de l'Autre.

La pâque du Christ est aussi chemin d’accomplissement de la figure du Même et de l’autre. Les évangélistes ont été, en effet, les premiers à saisir l’accomplissement qu’incarne en sa personne le Christ entre le Même qu’il est et l’Autre qu’il n’a pas cessé d’être. Ils n’ont pas pensé l’avant et l’après de la résurrection du Christ comme deux temps aux coupures statiques. Mais, pour eux, les deux moments sont liés entre eux par des relations dynamiques. La christologie qui se dégage ainsi des Évangiles l’est à même les souffrances endurées par l’Homme Jésus, révélant le Père auquel il était intimement uni par l’Esprit.

Si ces avancées sont à noter sur les plans de la christologie et d'une théologie trinitaire, les retombées du mystère de Pâques dès lors qu'elle est pensée au cœur même de la théologie de l'inculturation sont importantes. Elles peuvent être saisies à trois niveaux.

6 Cf. François-Xavier Durrwell,Christ, notre Pâque,Montrouge:Nouvelle Cité, 2001, p. 70- 77.

7  Cf. Maurice Carrez, « Eschatologie »,Dictionnaire des religions, Paris : Presses Universitaires de France, 1984, p. 626- 628.

8  Cf. Henri Bourgeois, « L’espérance maintenant et toujours ».Le Christianisme et la foi chrétienne. Manuel de théologie, n° 10 (Joseph Doré, dir.), Paris : Desclée, 1985, p. 212- 213.

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 -Au niveau de la culture : Les Africains, à l’heure de la mondialisation sont plus que jamais attachés à leurs cultures et à leurs traditions. Et voici que l’attachement à la culture doit devenir conversion au cœur de la culture. Conversion comme jugement du 9 pire de la culture mais aussi transfiguration du meilleur. Dans la deuxième partie de ma thèse, un des paragraphes importants avait pour titre : le meilleur de ce que nous sommes n’est pas pleinement accompli sans le passage par la croix.

Ce premier niveau conduit à un deuxième qui lui est intrinsèquement lié.

 - Un renouveau de La théologie africaine de l’inculturation est attendu. Pâques ne peut être simplement saisie comme cause et instrument de notre salut nous ouvrant les portes de la vie éternelle. Ce salut advient au cœur de la culture et éclaire d’un jour nouveau le rapport évangile-culture. Ce rapport ne peut simplement, non plus, être saisi comme une tropicalisation de l’évangile. Je suis allé un peu plus loin en refondant avec mes moyens, la terminologie de « l’inculturation par contestation » et celle du « créer ou faire la vérité de Pâques».

 Evidemment, ces « conceptions nouvelles » ne seront pas vraiment opératoires en théologie africaine si celle-ci n’est pas refondée à partir de Pâques. La refondation pascale de la pensée théologique en Afrique lui permettra de ne pas dissocier sa christologie de la profondeur de l’être même de Dieu. Le chemin pour une théologie trinitaire africaine et les outils pour un vrai dialogue avec le R.T.A se trouvent là.

 -Enfin, un troisième niveau de déplacements est lié à la vision d’avenir de la société africaine. Elle ne doit plus être conçue ni à partir du modèle né de l’enferment dans le ressentiment et la nostalgie d’un âge d’or perdu, ni à partir du besoin de la compétition avec l’Occident ou par son attrait. La nouvelle société africaine à bâtir doit relever maintenant de l’invention. Sur ce terrain, l’Africain sait qu’il est précédé par le Ressuscité qui le relève, pour le tourner vers l’A-venir. L’homme africain ressuscité doit maintenant devenir l’axe principal et le point de mire du combat pour le développement de tout le continent.

9 Ne pas oublier que le lieu du jugement est aussi celui de la grâce du relèvement offert. Nous avons parlé de dialectique ouverte.

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Conclusion

 J'ai essayé de présenter ce qui a été ma thèse. J'avoue que depuis le 6 janvier, j'ai déjà avancé. Je suis maintenant persuadé que la thèse ne sera pas l'œuvre de ma vie.

 Evidemment, les travaux en vue d'une publication prochaine de ce travail sont en cours. Ils prendront fin, le plus vite possible et une maison d'édition qui reste à choisir doit pouvoir la publier.

Le plus important pour moi aujourd'hui ce sont les travaux de recherche actuelle en lien avec les cours que je donne. J'ai donné cette année un cours de christologie à l'Ices. Il est bien évident que ce cours a été une réappropriation personnelle de tout ce que j'ai reçu en théologie à l'institut catholique de Paris et à la KATHOLIEKE UNIVERSITEIT de LEUVEN en Belgique.  Une réappropriation personnelle est aussi en cours au sujet de la révélation. C'est le titre du Séminaire que je devrais donner cette année au séminaire de Nantes. Je le ferai l'année prochaine. La christologie et la révélation sont évidemment deux thèmes de recherches, dont les réappropriations personnelles seront à un moment donné soumises à l'appréciation des lecteurs pour une évaluation largement publique.

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