Saint Etienne et son sanctuaire à Jérusalem
230 pages
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IMERNATIOXALE,REVUE BIBLIQUE PUBLIÉE PAR LES PROFESSEURS DE L'ÉCOLE PRATIQIE D'ÉTUDES BIBLIQUES DE JÉRUSALEM. bibliques, fondée à lesL"École pratique d'études Jérusalem par dans leur couvent de Saint-Étienne, en est à cinquièmeDominicains sa année d'existence. Le but que s'étaient proposé les fondateurs de I'École biblique de Jkrisalem avait été d'établir, dans ce lieu où toutes les confessions chrétiennes se rencontrent et rivalisent, une mission catholique qui —en même temps une mission scientifique; de faire de cette mis-fût sion scientifique une école où la sainte Écriture fût étudiée spéciale- ment, et étudiée de préférence dans son sens historique, avec toutes les lumières que l'archéologie, la topographie, la linguistique, et aussi la pratique de l'Orient, peuvent ajouter celles cle la tradition;à — de travailler à ce que l'enseignement de cette école fut assez ap- profondi et assez pratique pour être à part et pour tenir lieu de l'enseignement de toute autre université catholique d'Europe, et en- gager les étudiants à venir conquérir les grades théologiques.y Les encouragements venus foulesont en à I'École biblique. Le plus récent lui était donné naguère par la voix autorisée entre tou- tes d'un maître qui venait de la visiter. M.

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IMERNATIOXALE,REVUE BIBLIQUE
PUBLIÉE PAR LES PROFESSEURS DE L'ÉCOLE PRATIQIE D'ÉTUDES
BIBLIQUES DE JÉRUSALEM.
bibliques, fondée à lesL"École pratique d'études Jérusalem par
dans leur couvent de Saint-Étienne, en est à cinquièmeDominicains sa
année d'existence.
Le but que s'étaient proposé les fondateurs de I'École biblique de
Jkrisalem avait été d'établir, dans ce lieu où toutes les confessions
chrétiennes se rencontrent et rivalisent, une mission catholique qui
—en même temps une mission scientifique; de faire de cette mis-fût
sion scientifique une école où la sainte Écriture fût étudiée spéciale-
ment, et étudiée de préférence dans son sens historique, avec toutes
les lumières que l'archéologie, la topographie, la linguistique, et
aussi la pratique de l'Orient, peuvent ajouter celles cle la tradition;à
— de travailler à ce que l'enseignement de cette école fut assez ap-
profondi et assez pratique pour être à part et pour tenir lieu de
l'enseignement de toute autre université catholique d'Europe, et en-
gager les étudiants à venir conquérir les grades théologiques.y
Les encouragements venus foulesont en à I'École biblique. Le
plus récent lui était donné naguère par la voix autorisée entre tou-
tes d'un maître qui venait de la visiter. M. Vigouroux, professeur
au séminaire Saint-Sulpice et à l'Institut catholique de Paris, écrivait
à son directeur
:
« Les succès déjà obtenus par votre OEuvre nous montrent com-
bien la création de l'École biblique venue à l'é-est son heure. Pour
tude des arts libéraux et de la littérature profane, les plus grands
pays d'Europe ont créé des écoles à Rome et à Athènes; pour l'étude
de la théologie, on fondéa de nombreux séminaires à Rome; pour
l'étude cle la littérature biblique, le zèle des fils de Saint-Dominique
a ouvert l'École de Jérusalem. L'utilité si évidente que vousen est
voyez accourir auprès de vous des élèves venus non seulement de
France, mais aussi d'Allemagne, de Pologne, d'Italie et même d'A-
mérique. Je ne doute pas que leur nombre n'augmente à mesure que
votre Ecole sera plus connue. Vous avez tout organisé de manière à
leur rendre le séjour non seulement fructueux, mais aussi commodei.mi.i;.n.\iii».\m.i;.i;i;m i; i;ii:i.iu>i l:2
devenu niainlenant trèsoi nviivahlo. Le voyage do Tevvc Sainte est
Ils trouveront donc chez vous, avec les sutislaclions et lesfacile.
saints, tous les avan-jouissances de la piété (ju'on goiUe aux Lieux
travailet ressources (|ui ])euvent les aider à faire un sérieux ettages
élevait récemment la voix pour dire aufécond. Le Souverain Pontife
monde entier, d'une manière solennelle, dans son encyclique Provi-
im])orte que les catholiques se livrent avec(lentlssimuSf combien il
combien il est désirablezèle à l'étude des saintes Écritures, et de
des [)rofesseurs en état de les interpréter et de les défendreformer
de Jérusalem répond par-avec compétence et autorité. Votre École
faitement aux vues de Léon XIII; elle unit Torthodoxie à la science,
acquérir une connais-elle possède tout ce qui est nécessaire pour
siince sérieuse et approfondie des saintes Lettres, et elle est destinée
d'excellentsh devenir pour l'Église entière une pépinière féconde
professeurs. »
l'École des cours d'exégèse et d'ar-Dans l'exercice 1893-1894, a eu
chéologie, de topographie et de géographie, d'hébreu rabbinique,
d'arabe, de conférences sur di-syriaque, d'assyrien, sans parler des
vers sujets.
Les d'acquérir les gradescours de Saint-Thomas permettent en
théologie comme au Collège romain de la Minerve.
Aux cours se sont ajoutées excursions archéologiques : en no-les
vembre, quatre jours dans le pays des Philistins; en janvier, huit
jours sur les bords de la mer Morte dans la direction du sud; en
mars, trois jours au et jours surnord de Benjamin en mai juin, trente
;
la rive orientale du Jourdain; à Damas, avec retour par Césarée. L'an-
née précédente, paron est allé au Sinuï, avec retour le désert.
Aplus d'une reprise déjà, l'opinion scientifique, représentée par des
revues comme arclu'oloi/ique, Revue historique^ liijzan-la Revue la la
tinisrlif Zeitschriftj ont exprimé l'intérêt que provoquaient les re-
cherches detopographiques et archéologiques des membres I'Écolk
HiBLiOL'E. La commission du Corpus inscriptionutn sorniticarum a tenu
à compter ces mêmes membres parmi ses correspondants.
Saas prétendre mériter l'attention de la catholicité, I'Écoi.k iiiiii.iolk
a pris en partie pour elle S. pape Léon XIII écrivait dansce que S. le
son encyclique Providentissimus : « Il nous est doux de louer ici la
conduite de certains savants puissentcatholiques, qui, afin que les
se livrer à de telles études et les faire progresser, leur fournissent des
secours de ils donnenttoute sorte, formant des associations auxquelles
généralement des sommes abondantes. (î'est là un emploi de la fortune
tout à ffiit t'vcejlont ef l)icii nécessités de r<*i>'Hjiu'. »approprié auxBIBLIQUE INTERNATIONAUE.REVUE
fondée et dirigée par les profes-La Revue biblioue internationale,
pour but de compléter l'œuvre : faireseurs de rÉcoLE «iBLiouE, a
un cercle illimité de lecteurs quelque chose de renseigne-parvenir à
— cetment de l'École pratique de Jérusalem; acquérir à ensei-
—savants catholiques d'Europe;gnement la collaboration écrite des
études bibliques dans les centres universi-suivre le mouvement des
—taires, les revues, dans les livres; contribuer à ce que ladans
science de l'Écriture sainte profite entre lesmains de chacun des travaux
de tous.
achève sa troisième année d'exis-La Revue biblique internationale
lui sont venus de tous côtés : Jérusalem a donnétence. Ses rédacteurs
les Pères Germer-Durand, Gré, Séjourné, Lagrange, l'abbé Heidet;
Rome, le P. Semeria la France, rabl)é Vigouroux, Robert,;
l'abbé Jacquier, l'abbé Batiffol, l'abbé Douais, dom Parisot, le P. Scheil
;
lela Belgique, i>F' Lamy, le P. Haghebaert; l'Allemagne, P. de Loë;
etc.la Hollande, les Pères van Kasteren et Hebrans, etc.,
Les sujets traités ont embrassé les questions d'authenticité, de
critique textuelle , d'interprétation , de topographie , d'épigraphie
sémitique et grecque.
Ghaque numéro a donné une Ghronique palestinienne, une Revue
des Revues et des Livres, des comptes rendus critiques. Les efforts les
plus sérieux sont faits en ce moment pour assurer une collaboration
plus étendue encore, pour développer le service des informations,
pour faire de la Revue biblique, seule revue catholique exclusivement
consacrée à l'Écriture sainte, une revue aussi solide, aussi complète,
aussi indispensable que possible.
Le succès acquis est pour faire espérer un avenir meilleur encore.
La Revue biblique s'est répandue facilement dans les cercles instruits
mondedu catholique, dans les grands centres d'études du protestan-
tisme anglais et allemand. Elle compte des lecteurs dans les deux
Amériques et en Asie. Elle ambitionne de pénétrer de plus en plus
dans les séminaires.
Qu'il ait une question biblique pour les hommes d'Église, commey
il a une question social^ pour les hommes d'État, c'est ce qu'il esty
difficile de ne pas reconnaître. Et que cette question biblique comporte
une solution scientifique, c'est ce que l'encyclique Pi^ovidenthsimus
rappelait naguère : le fondement du théologien est l'autorité iné-
branlable de la parole de Dieu, mais il a le devoir de demander à
la science la réponse aux questions que la science soulève. La science
de l'Écriture sainte s'enrichit tous les jours, elle s'enrichit de ce
qu'elle acquiert de nouveau et de ce qu'elle abandonne de vieilli :4 UKM K nilU.lniK I.NTKHNATIONALi:.
aux catholiques, il toiivicut non seulement de discenier cl ih; liardir
le bon srrain, mais encore, selon le conseil de saint JérAme, d'avoir les
yeux levés sur les moissons qui niiirisseut, habnrc Ula lumina qitac
i/i canf/entes srgct

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