Agriculture : un profil météo atypique aux conséquences moins négatives que prévu sur la production
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ecteursS gricultureA griculture : un profil météo atypique aux conséquencesA moins négatives que prévu sur la production en 2011,suivi par le triticale (37 350 ha) et lecolzaLa sécheresse de l’année 2011aplus affecté les cultures d’hiver et les (18 200 ha). Les emblavements en blé et en orgeprairies que les cultures de printemps. Ses effets sur les résultats écono- sont en recul par rapport à 2010 (respectivement miques ont été amortis par la bonne tenue des prix. L’année 2011 est –2% et – 10 %). Enrevanche,les surfaces de triti- plutôt favorableaux productions animales en dépit de la poursuite de la caleet decolza progressent de 3%.Laproduction de ces cultures a été très hétérogène,variant enhausse des coûts de production.Lerevenu prévisionnel serait en léger re- fonction de laréserve en eau des sols.Les rende- pli par rapport à 2010. ments moyens régionaux sont médiocres, en re- trait de 5 à 10 quintauxà l’hectare (q/ha) par rapport àl'année 2010 et en dessous des moyen- nes quinquennales(–4à–5q/ha). Les fortes précipitations de juillet ont été au con- traire salvatrices pour les cultures de prin- temps:maïs grain (37 350 ha), tournesolUne météo atypique (10 800 ha) et betteraveindustrielle (4 800 ha). Le printemps 2011 a été exceptionnellement chaud L’augmentation de ces emblavements sur 2010 est et sec,dépassant celui de 1976 qui reste laréférence respectivement de 5%,2 % et 7%.

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ecteursS
gricultureA
griculture : un profil météo atypique aux conséquencesA
moins négatives que prévu sur la production
en 2011,suivi par le triticale (37 350 ha) et lecolzaLa sécheresse de l’année 2011aplus affecté les cultures d’hiver et les
(18 200 ha). Les emblavements en blé et en orgeprairies que les cultures de printemps. Ses effets sur les résultats écono-
sont en recul par rapport à 2010 (respectivement
miques ont été amortis par la bonne tenue des prix. L’année 2011 est –2% et – 10 %). Enrevanche,les surfaces de triti-
plutôt favorableaux productions animales en dépit de la poursuite de la caleet decolza progressent de 3%.Laproduction
de ces cultures a été très hétérogène,variant enhausse des coûts de production.Lerevenu prévisionnel serait en léger re-
fonction de laréserve en eau des sols.Les rende-
pli par rapport à 2010. ments moyens régionaux sont médiocres, en re-
trait de 5 à 10 quintauxà l’hectare (q/ha) par
rapport àl'année 2010 et en dessous des moyen-
nes quinquennales(–4à–5q/ha).
Les fortes précipitations de juillet ont été au con-
traire salvatrices pour les cultures de prin-
temps:maïs grain (37 350 ha), tournesolUne météo atypique
(10 800 ha) et betteraveindustrielle (4 800 ha).
Le printemps 2011 a été exceptionnellement chaud L’augmentation de ces emblavements sur 2010 est
et sec,dépassant celui de 1976 qui reste laréférence respectivement de 5%,2 % et 7%.Ces cultures
présentent des rendements équivalents voire su-de lasécheresse dans les mémoires des agriculteurs.
Au contraire,le début d’été se caractérise par une périeurs à ceuxde 2010 et auxmoyennes quin-
quennales.L’apport de l’irrigation permet unpluviométrie exceptionnellement élevée.Enfin,l’au-
tomne 2011 restera comme leplus douxde ces rendement régionaldu maïs grain de 94 q/ha, en
hausse de 2 q/ha sur l’an passé. En betterave,lere-dernières années avec des précipitations largement
déficitaires en octobre.Malgréle retour des pluies cordde 2007 est dépassé pour atteindre 90 tonnes
àl’hectare.en décembre,le déficit pluviométrique annuel at-
teint 18 %. Les prixde vente moyens des productions végéta-
les entre juillet et décembre sont en léger retrait
par rapport à 2010, mais bien supérieurs auxLes cultures d'hiver et les prairies ont été
moyennes quinquennales 2006-2010.Le prixdublé
plus pénalisées que les cultures de printemps se situe 10 % en dessous decelui de l’an passé sur
la mêmepériode mais9% au-dessus de la moyenneLasécheresse printanière a largement hypothéqué
quinquennale.le potentieldeproduction des cultures d'hiver et
des prairies alors que l'été pluvieux a été plutôtbé-
Les productions animales bénéficientnéfique aux cultures de printemps.
Leblé reste la principaleculture d'hiver en Au- de prix attractifs
vergne avec 108 900 hectares (ha)mis en culture
Depuis janvier 2011, laproduction laitière est en
constante progression avec près de3%d'augmenta-
tion des livraisons àl'industrie.Auniveau départe-
mental, l'Allier connaît une progression annuelle deRendements des principales cultures
6%,le Cantal et la Haute-Loire se situent respecti-
94 vementà3 et4%.SeullePuy-de-Dôme assure des100 84
90 livraisons stables.Leprixmoyen 2011 s'établit à
80 0,33 €/litre, soit 9%deplus que l'an dernier.Le
5970 troupeau laitier auvergnat réduit encore ses effectifs
60 deprès de3% par rapport à 2010.Auniveau natio-
50 nal, cette baisse est moins accentuée (– 1%).
2840 Pour les bovins viande,la prospection denouveaux
30 débouchés vers le pourtour méditerranéen (Algérie,
20 Tunisie,Maroc,Liban et Turquie) a permis de soute-
10 nir très fortement les cours en 2011 alors que les
0
marchés traditionnels vers l'Italie et l'EspagneBlé Maïs grain Colza Betteraves
étaient en retrait.Avec un peu moins de 243 000 tê-(q/ha) (q/ha) (q/ha) industrielles
(t/ha) tes,le volume des animaux exportésen 2011 pro-
gresse de 9% et représente ainsi 21 % du totalAnnée 2010 Moyenne
2006-2010 national. Ce volume dépasse de 12 % la moyenneAnnée 2011
quinquennale.Les broutards mâles constituent les
deux tiers des exportations.Leurs cours moyensSources : Agreste, Statistique agricole annuelle
INSEE Auveergn n° 34 Bilan économique Juin 2012
6gricultureA
Comparaison des livraisons et prix du lait de vache 2010-2011 tout larelative faiblesse de l'offre en Europe qui a
permis au porc detrouver des débouchés sur le
hl €/l marché européen et vers les pays tiers à certaines
1 100 000 0,37
périodes de l'année.Le cours moyen de 2011 (porc
0,36
1 000 000 declasseEde Toulouse) est supérieur de 11,4 % à
0,35
celui de l'an passé et dépasse de 8,9 % la moyenne
900 000 0,34 des cinqdernières années.
0,33
800 000 Cette bonne tenue des cours pour les différentes
0,32 productions animales est cependant atténuéeen
700 000 0,31 partie par l’augmentation significative du prixdes
0,30600 000 facteurs deproduction.
0,29
500 000
0,28
Hausse continue du prix des moyens de400 000 0,27
Janv. Févr. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. production
Durant l'année 2011, les prixd'achat des moyensLivraisons (hl) 2010 Livraisons (hl) 2011
(1)Prix moyen (/€ l ) 2010 Prix moyen (/€ l) 2011 deproduction agricole progressent de 11,3 % en
Auvergne contre 10,5 % au niveau national.LecoûtSources :Agreste, Statistique agricole annuelle
de l’alimentation animale connaît une progression
de 17,5 % avec une hausse notable du prixdes cé-
réales.Les prixde tous les autres moyens depro-
duction sont également en hausse.Ainsi,les prix
sont quasiment au mêmeniveau qu'en 2010 et lé- de l’énergie et des lubrifiants ont flambé en un an
gèrement supérieursàla moyenne quinquennale. (+ 19,4 %).Les engrais et amendements connaissent
En hausse de 0,7 % à 1,8 % selon les catégories,les également une forte poussée des prix (+ 22 %).
cours des femelles confirment la poursuite de la
dynamique du secteur amorcéeen 2008. Toutefois,
Un revenu prévisionnel 2011 en léger retraiten dépit de ces hausses,les cours sont inférieurs de
plus de3%àla moyenne 2007-2011. La hausse ducoût des consommations intermé-
Pour les veauxde boucherie,la parfaite maîtrise du diaires liée àla flambée ducoût des matières pre-
marché par la filière permet de maintenir les cours mières, notamment des produits pétroliers, pèse
de 2011 à detrès bons niveaux. Ces derniers dé- sur lerevenu de laplupart des exploitations agrico-
passent de 3,4 % les cours de 2010 et ceuxde la les auvergnates en 2011.
moyenne quinquennale. Remonté à 21 900 euros en 2010, lerésultat cou-
En 2011, laproduction ovine régionale a pu tirer rant avant impôts (RCAI) par actif non salariédes
son épingle du jeu grâce à une offre relativement li- moyennes et grandes exploitations se replierait en
mitée de la part duRoyaume-Uni et depays tradi- 2011 à 20 600 euros pour l'ensemble des exploita-
tionnellement exportateurs comme l'Australie et tions de larégion.Ceniveau derevenu serait infé-
la Nouvelle-Zélande.En 2011, les cours moyens rieur de 30 % au revenu nationalde la même
augmentent par rapport à 2010 tant pour les catégorie d'exploitations.
agneaux d'herbe (+ 3,6 %) que pour ceuxde ber- Lerevenu des exploitations de grandes cultures
gerie (+ 1,9 %). Ces cours sont tous deux supé- d'Auvergne se replierait à 15 900 euros, niveau in-
rieurs de6,6%àla moyenne sur cinq ans. férieur de moitiéàla moyenne nationale.Celui des
Le marché du porc a aussi bénéficiéd'une conjonc- producteurs laitiers continuerait à se redresser en
ture favorable au cours de l'année 2011. C'est sur- 2011 pour atteindre 25 200 euros par actif. Cere-
venu serait cependant encore inférieur de 17 % à
celui enregistré en France.
Dans les exploitations auvergnates spécialisées enÉvolution des indices IPAMPA Auvergne
bovins viande,lerevenu des éleveurs serait en re-
trait et s’établirait à 16 700 euros par actif en 2011.
Cependant,ce revenu dépasserait de 22 % celui deBase 100 en 2005
220 leurs homologues nationaux.Lebilan de santéde la
PAC qui bénéficie particulièrement aux exploita-
200 Énergie et lubrifiants tions herbagères de montagne contribue pour
Engrais et amendements
180 partie 

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