Bilan 2007 - Agriculture

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Agriculture Les prix du blé et du lait flambent, le prix de la viande en berne L’année agricole 2007 restera longtemps gravée dans les mémoires. La quasi-totalité des produc- tions est concernéepar une conjonctureéconomiqueexceptionnelle ou par des conditionsclima- tiques plombant les récoltes. Accentuée par la réduction des surfaces consacrées aux céréales alimentairesauprofitdelaproductiond’agrocarburants,lafièvredesprixdesmatièrespremières (céréales,soja,poudredelait...)auraétél’undesélémentsmajeursdecetteétonnantecampagne. En particulier, la forte hausse du prix du lait dope la production automnale dans des proportions inédites a hausse de prix la plus spectaculaire de l’année 2007 estLcelle des céréales. La tension est forte entre une demande croissante et une offre très déficitaire en céréales alimentai- res, du fait d’une succession d’accidents climatiques dans différentes parties du monde, voire de spéculation. Le prix du blé atteint des sommets Entre 2002 et 2006, le prix moyen annuel du quintal de blé os- cillait entre 10 et 12 €, avec un pic à près de 16 € en fin d’année 2003 et un prix plancher aux alentours de 9 € en avril 2005. Dès la fin de la campagne 2006/2007, une accélération hebdomadaire quasi continue s’opère : en une quinzaine de semaines, le prix double, passant de 15 € fin mai à près de 30 € début septembre. Le marché se rétracte ensuite jusqu’à moyenne des dix dernières récoltes.
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Agriculture Les prix du blé et du lait flambent, le prix de la viande en berne
L’année agricole 2007 restera longtemps gravée dans les mémoires. La quasitotalité des produc tions est concernée par une conjoncture économique exceptionnelle ou par des conditions clima tiques plombant les récoltes. Accentuée par la réduction des surfaces consacrées aux céréales alimentaires au profit de la production d’agrocarburants, la fièvre des prix des matières premières (céréales, soja, poudre de lait...) aura été l’un des éléments majeurs de cette étonnante campagne. En particulier, la forte hausse du prix du lait dope la production automnale dans des proportions inédites
a hausse de prix la plus spectaculaire de l’année 2007 est L celle des céréales. La tension est forte entre une demande croissante et une offre très déficitaire en céréales alimentai res, du fait d’une succession d’accidents climatiques dans différentes parties du monde, voire de spéculation.
Le prix du blé atteint des sommets Entre 2002 et 2006, le prix moyen annuel du quintal de blé os cillait entre 10 et 12, avec un pic à près de 16en fin d’année 2003 et un prix plancher aux alentours de 9en avril 2005. Dès la fin de la campagne 2006/2007, une accélération hebdomadaire quasi continue s’opère : en une quinzaine de semaines, le prix double, passant de 15fin mai à près de 30début septembre. Le marché se rétracte ensuite jusqu’à la minovembre pour rebondir à nouveau en fin d’année. Au fi nal, la hausse du prix s’établit à 56 % en 2007. Sale temps pour les récoltes céréalières Côté récoltes, les fortes pluies estivales auront eu raison de la productivité des blés, pénalisée aussi par la nature des sols, le défaut de fertilité des épis et l’impact des maladies en fin de cycle. La végétation est pourtant assez prometteuse en sortie de printemps, mais l’excès d’eau en juillet vient contrarier la moisson qui se déroule en deux temps : une première vague vers la mijuillet et le reste en première quinzaine d’août, non sans mal pour le matériel. A l’arrivée, les pertes sont parfois importantes, de l’ordre de 10 à 30 % par rapport au cru 2006, déjà moyen. Les résultats sont ainsi les plus mauvais de la dé cennie : 61 q/ha en moyenne régionale, soit 14 de moins que la
moyenne des dix dernières récoltes. Ils sont de plus très dis parates, oscillant d’une vingtaine à près de 90 quintaux à l’hectare. Les meilleurs rendements sont observés dans le Calvados (65 q en moyenne). Au niveau national, le rendement ne perd que cinq quintaux pour une moyenne de 69 q. Malgré quelques hectares supplémentaires, la production régionale de blé chute de 15 %. Les déficits sont du même ordre pour l’orge et le maïs avec une baisse de rendement moins prononcée.
Pénalisée par un recul conjoint des surfaces et des rende ments, la production de betteraves sucrières se rétracte de 14 %. La culture de pois n’est plus qu’anecdotique avec une production pratiquement divisée par deux. La récolte de col za, qui s’éternise début août, est la seule à tirer son épingle du jeu parmi les cultures de vente. La forte hausse des surfaces
PRINCIPALES PRODUCTIONS ANIMALES EN 2007 Une année favorable BasseNormandieCalvados Manche Animaux Quantité Évolution2007/2006 (en%) Gros bovins (en tonnes)+ 4,0144 170+ 3,8+ 5,0 dont vaches de réforme53 590+ 6,0+ 4,0+ 6,0 mâles de plus de 2 ans (boeufs)21 590+ 6,3+ 7,4+ 8,6  mâles de 1 à 2 ans (taurillons)53 370+ 14,9+ 20,1+ 17,1 Production de porcs (en tonnes)+ 1,996 580+ 2,3+ 1,5 Production laitière (en hectolitres)+ 1,326 482 100+ 1,5+ 0,4 Source : AGRESTE, Statistique Agricole Annuelle
30
Orne
+ 1,9 + 7,0 + 3,1 + 10,8 + 3,2 + 1,7
Insee BasseNormandie  Bilan 2007
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