Comité météorologique de l Isère. Observations de 1952 - article ; n°4 ; vol.41, pg 725-734
11 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Comité météorologique de l'Isère. Observations de 1952 - article ; n°4 ; vol.41, pg 725-734

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
11 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Revue de géographie alpine - Année 1953 - Volume 41 - Numéro 4 - Pages 725-734
10 pages

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1953
Nombre de lectures 6
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Louis Breton
Comité météorologique de l'Isère. Observations de 1952
In: Revue de géographie alpine. 1953, Tome 41 N°4. pp. 725-734.
Citer ce document / Cite this document :
Breton Louis. Comité météorologique de l'Isère. Observations de 1952. In: Revue de géographie alpine. 1953, Tome 41 N°4.
pp. 725-734.
doi : 10.3406/rga.1953.1119
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rga_0035-1121_1953_num_41_4_1119COMITÉ MÉTÉOROLOGIQUE DE L'ISÈRE
Observations de 1952
Les stations suivantes n'ont pas fonctionné en 1952, et certaines
d'entre elles doivent être considérées comme supprimées défini
tivement.
La station de La Tronche, Hôpitaux civils, a cessé de fonctionner
dès le mois de mars 1952, par suite de la suppression du poste de
gardien à l'Asile des Vieillards; ce gardien était en effet, depuis de
longues années, observateur de la station, et possédait un poste
d'observations complet, pluviomètres et thermomètres. Depuis cette
suppression, les appareils du poste ont pu être récupérés, et être
transportés à la station voisine de La Tronche, Villa Belledonne,
par les soins de l'Electricité de France, et grâce à l'autorisation
donnée par M. le Docteur Néel, directeur de l'Etablissement de
Post-Cure des étudiants. Ceux-ci assurent désormais, dans de très
bonnes conditions', le fonctionnement de la station.
La station de St-Etienne-de-St-Geoirs a cessé de fonctionner par
suite de la suppression du camp d'aviation de St-Etienne-de-St-
Geoirs.
Les stations suivantes ont cessé également de fonctionner : Pré-
mol, commune de Vaulnaveys-le-Haut; — Grande-Maison, com
mune du Rivier-d'Allemont; — Lac Bramans, commune de St-Sor-
lin-d'Arves (Savoie); — Villard-Notre-Dame; — Lavaldens; —
Roissard; — Gresse; — Château-Bernard; — Autrans; — la Groix-
Perrin, commune de Lans; — St-Hugues, commune de St-Pierre-
10 L. BRETON. 726
de-Ghartreuse; — St-Nicolas-de-Macherin; — Camp de Chamba-
rand, commune de Viriville; — St-Marcellin.
Soit en totalité 13 stations, les unes par suppression de postes,
les autres, par suite de l'impossibilité absolue de remplacer les
titulaires, lorsque ceux-ci viennent à disparaître, en raison de
l'absence d'une rémunération, que le manque de ressources du
Comité ne permet pas d'assurer. L'un des derniers titulaires de
l'un des postes nous écrivait (la lettre se trouve dans les archives),
qu'il exigeait une rémunération minima de 3.000 fr. par an, au lieu
des 200 fr. que nous pouvons lui allouer.
Malgré toutes ces difficultés, le Comité a pu continuer à fonc
tionner.
Voici quelles sont les principales caractéristiques climatiques
de l'année 1952.
1° PLUVIOSITÉ
La station de La Tronche a enregistré une chute totale de
1.188 millimètres, pour 140 jours de pluie. La pluviosité normale
étant de 1.141 millimètres, c'est donc, à 3,5 % près, une année
normale au point de vue précipitations. Mais la répartition des
pluies est assez capricieuse. Tandis que le mois de janvier compte
116 m/m de pluies (au lieu de 90, année normale), les 6 mois sui
vants (de février à juillet inclusivement) sont tous très déficitaires :
ils totalisent 272 m/m de précipitations totales, au lieu de 553,
année normale, soit un déficit de 51 %. Une telle sécheresse pen
dant les mois les plus favorables pour le développement des récoltes
ne manquera pas d'avoir des résultats très défavorables pour l'a
limentation humaine.
Par contre, les 5 derniers mois de l'année, d'août à décembre,
ont donné 800 millimètres au lieu de 524, soit 276 m/m de plus
que la normale (52 %). Ce sont spécialement les 3 mois d'hiver,
surtout novembre, avec 213 m/m, qui ont été extrêmement plu
vieux; avec 565 m/m, ils dépassent la normale (325 m/m), de
73 %. De nombreuses inondations ont eu lieu en novembre.
En résumé le mois le plus sec a été juillet (14 m/m) et le plus
arrosé, novembre (213).
Comme les années précédentes, nous donnerons les totaux plu-
viométriques pour plusieurs stations. MÉTÉOROLOGIQUES DE i/lSÈRE. 727 OBSERVATIONS
Grenoble 1.082 comparés à la normale 1.056
La Tronche 1.188 1.141
Allemont 1.685 1.171
Bourg-d'Oisans 1.232 955
Corps 1.495 1.221
Pont-en-Royans 805 1.039
Gharavines 1.091 1.071
La Côte-St-André 839 957
Faverges 1.006 1.234
10.453 9.844
Soit pour ces 9 stations, 609 m/m de plus que la normale ou
5 %, un peu supérieur au pourcentage de 3,5 % que nous avait
donné la station de La Tronche.
Les totaux saisonniers ont été les suivants, pour La Tronche :
Hiver 232 normale 239
Printemps 142 291 — Eté 249 285
— Automne . 565 326
1.188 1.141
Le printemps très sec, l'automne abondamment arrosé.
Pour les stations que nous comparons d'habitude, les totaux
saisonniers ont été les suivants :
Hiver Printemps Eté Automne
STATIONS 1952 Moy. 1952 Moy. 1952 Moy. 1952 Moy.
__ Grenoble 206 144 235 497
232 La Tronche 222 142 291 249 285 565 326
La Ferrière 408 239 246 460 376 440 691 430
384 168 257 Allemont 319 253 261 876 383
— — — St-Laurent-d-Pont. 331 305 283 354 579
1.085 983 1.004 1.470 936 3.208 1.Ш Totaux 1.561
En comparant les 3 seules stations comparables (La Tronche,
La Ferrière, Allemont), nous obtenons pour l'année 1952 : 1.024,
au lieu de 780, normale; pour le printemps, 556, au lieu de 1.007,
normale; pour l'été, 881 m/m, au lieu de 986 m/m, normale; enfin,
pour l'automne, 2.132 m/in au lieu de 1.139 normale. Si ce
n'était la pluviosité très abondante du mois de janvier 1952, toutes 728 L. BRETON.
les saisons, hiver, printemps, été, auraient été déficitaires. Mais
les 3 mois d'automne 1952, avec 2.132 m/m au lieu de 1.139, ont
été exceptionnellement arrosés.
C'est déjà la conclusion générale que nous avions tirée.
2° NIVOMÉTRIE
Les chutes de neige ont été très abondantes en 1952. Ce phé
nomène tient à deux causes; en premier lieu l'abondance des pré
cipitations en janvier et pendant les 3 derniers mois de l'année,
et aux températures de l'année 1952, qui ont été inférieures, d'une
façon générale, à la moyenne.
Pour les 8 stations que nous envisageons généralement, les
chutes de neige ont été les suivantes, en 1952 (en m/m).
STATIONS Janv. Fév. Mars Avril Oct. Nov. Dec. Année
Grenoble 480 230 0 0 0 180 260 1.140
La Tronche 380 290 0 0 0 150 210 1.030
St-Hilaire-du-Touvet. 1.600 1.180 40 150 170 1.160 1.300 5.590
La Ferrière 860 1.100 0 80 0 460 550 ,3.050
Allemont 750 1.080 350 0 0 510 810 3.500
Enfcraigues 750 670 0 40 0 590 780 2.830
Monestier 810 920 0 0 10 470 480 2.690
Gde-Chartreuse .... 2.860 1.710 60 150 40 1.150 2.590 8.660
Les chutes de neige ont été exceptionnellement élevées dans
toutes les stations, même à Grenoble et à La Tronche, qui n'avaient
reçu que 50 et 70 millimètres en 1951, et qui en ont reçu, en 1952,
1.140 et 1.030 m/m. C'est surtout dans les stations de montagne,
St-Hilaire-du-Touvet et la Grande-Chartreuse, que les chutes de
neige ont été fortes.
La comparaison pour quelques stations se présente ainsi :
Grenoble moyenne de 13 ans année 1962 1.140 212,
Allemont — 8 1952 3.500 1.8&7,
Entraigues / — 15 ans année 969, 2.850
Monestier-de-Glermont . . — 4 1952 2.690 1.886,
Grande-Chartreuse — 16 ans année 2.197, 8.560
7.160 18.740
Soit un excès de chutes solides de 11.570 m/m en 1952 ou 61 %. MÉTÉOROLOGIQUES DE i/lSÊRE. 729 OBSERVATIONS,
3° THERMOMÉTKIE
La moyenne des températures, à Grenoble, a été de 11°11, en
1952, inférieure de 0° 61 à la température moyenne de 1951, et infé
rieure de 0°18 à la température moyenne de 30 années, que nous
avions établie dans notre relevé de 1942 (11°29), que nous pouvons
considérer jusqu'à nouvel ordre comme représentant la normale de
la température à Grenoble.
Le mois de juillet a été, de beaucoup, le mois le plus chaud,
avec une température moyenne de 22°81. C'est également durant
ce mois de juillet qu'a été constatée la journée la plus chaude, avec
37 °6, le 5 juillet. Ce fut d'a

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents