Études stratigraphiques tourbières 2009 en forêt de Sénart
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Études stratigraphiques tourbières 2009 en forêt de Sénart

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regards sur les tourbières

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Publié le 28 juin 2016
Nombre de lectures 11
Langue Français

Extrait

1 Étu d e s s tra tigra p h iq u e st o u r b i è r e s0 9 2 0 fo rê t e n d e S é n a rt
1 2 1 Gérard HERBUVEAUXPea n -F r a n çois , J ONGECn e & An LI MENT
1 Société Batrach ologiqu e de Fran ce, Grou pe parisien , 22 aven u e Édou ard-H erriot, 94260 Fresn es, Fr an ce
2 Mu séu m Nation al d’H istoire Natu relle, CNRS UMR 7179, 4 aven u e du Petit-Ch âteau , 918 0 0 Bru n oy, Fran ce
Ré s u m é
m ars 20 10
Le pr ésen t docum en t r assem ble les r ésultats obten us lor s des études de ter r ain r éalisées du 5 au 7 octobr e 20 0 9 sous la dir ection scien tifique de Gér ar d H erbuveaux et J ean -Fr an çois Pon ge dans 7 tourbièr es de la Forêt dom an iale de Sén ar t (Île-de-Fr an ce, Esson n e & Sein e-et-Mar n e), accom pagn és de 3 datation s r adiocar bon e effectuées dan s la m ar e 63-0 2, don t l’or igin e gauloise a pu êtr e défin ie, avec une date de cr éation de la cavité an tér ieur e à la colon isation rom ain e.
Le s m a re s e t to u rb iè re s d u m a s s if d e S é n a rt
Le m assif forestier de Sén art com porte en viron 8 50 m ares organ isées le plus souven t en u n réseau fon ction n el.
Dan s le plan de gestion des m ar es de Sén ar t (20 10 -20 14) outil de gestion de l’ONF, il a été r eten udeux gr an ds types de gestion :
à très lon ér ique m e g ter gestion gén un e ares d des m itesla très gran pou r ajor ité de m ord in aires;
itesares d pour les m ar e, e, spécifique à chaque m gestion à plus court term un e sin gu lièr es.
Un e cin quan tain e de m ar es son t actuellem en t iden tifiées com m e tour beu ses. Leur n om bre est probablem en t de l’ord re de 150 , c’est -à-dire que la m ajor ité des tour bières de Sén art n ’on t pas en cor e été iden tifiées.
La gestion reten ue pou r les m aresord in airesprévoit en particulier leurr é n o va tio npou r
2 en faire des m aresn e u ve stér êt écologique faible voire n ul.squ’elles son , lor ues d’un in t deven Cette or ien tation gén érale devrait fortem en t lim iter le risque de détruire in volon tairem en t un e tourbière lor s des travaux de gén ie écologique. Avant de rén over un e m are, il paraît cepen dan t souven t souhaitable deporte pasare n e com vérifier, par un e étude stratigraphique, que cette m d’en jeux sign ificatifs en term es d’ar ch ives paléo-en viron n em en tales ou de ban que de sem en ces.
Ni l’état des con n aissan ces, n i les m oyen s dispon ibles n e per m etten t d’en visager aujourd’hu i lae gestion spécifique à chaquedéfin ition , core m et en la m oin s uvre, d’un ise en œ tourbière iden tifiée dee. C’est pou r quoi façon certain tourbière n e doit pasl’iden tification d’un e con duire autom atiquem en t àce qu’elle soit gérée com m arem e sin gu lièreajor ité des, m êm e si la m m aressin gu lièresle fait qu’un câblageêtre des tou présu m ées or m is rbières. H son t au jourd’hu i lors des exploitation s paraît hautem en t souhaitable et que leur rén ovation est évidem m en t exclue, il con vien t de gérer lestou r bières or d in airesaresde façon iden tique à celle des m ord in airestou rbeu ses.n on
1
M a re 2 1-0 5
Cette m are est située en forêt dom an iale, dan s la par celle 249, sur la com m un e de Quin cy-sous- Sén art, à proxim ité de la Route Forestière d e Boussy et du Car refou r de Boussy. Elle a été étudiée le 5octobre en début d’après-m om en t de l’étude.id i. Elle était à sec au m
Elle est reliée au fossé bordur ier de la RF de Boussy par u n fossé aux ber ges abru ptes qu i a don c été recreusé « récem m en t», san s doute lors d u réam én agem en t des gran ds fossés collecteu rs de Sén art (vers 1970 ). Le trop-plein de la m are sem ble s’évacuer par ces fossés.
Cette m are a été curée en 1993 à l’in itiative de Michel Béal. Des sphaign es son t apparues il y a 3s.ou 4 an
Avan t cette in terven tion , cette m are était fortem en t en vahie par des glycér ies souven t flottan tes, ce qu i ren dait la m are fortem en t an oxique. Les produits de curage on t été déposés su r les berges. Dèsl’an n ée iton crêté y a été observée. Dessuivan te, u n e reproduction réu ssie du tr saules très dyn am iques se son t en su ite développés su r les produits de cur age. Ces saules on t aujourd’hu i tous disparu, àépér isssan t dan s l’exception d’un sujet d s après cettela m are. Trois an in terven tion , les glycéries étaien t au ssi abon dan tes qu’avan t le curage et l’in terven tion n ’était plus guère décelable.
Des tapis de sphaign es assez dyn am iques on t été observés, pour la prem ière fois en 20 0 7, en plu sieu r s poin ts de la m are. Les sphaign es son t aujou rd’hu i présen tes su r les bords de la m are, m ais pén ètren t égalem en t dan s la m are elle-m êm e.
Un tran sect a été m atérialisé par un e corde ten d ue en tre u n charm e de la berge sud et u n petit châtaign ier de la ber ge n ord. Cette lign e a, à quelques degrés près, la direction n ord-sud.
Le prem ier son dage a été pratiqué sur le tier s n ord du tran sect, dan s la partie la plus basse dea été réalisé au carottier russe m an uel. Un caillou a faitla m are. Un seu l prélèvem en t obstacle à un secon d prélèvem en t. Un deuxièm e son dage a été réalisé à quelques cen tim ètres du précéden t et at seule la partieen t fait l’objet d’un prélèvem à la tarière à gouge, don u n ique, la plus profon de a étéd age.sidérée com m e la suite du prem ier son et con étu diée
3 Les trois son dages suivan ts on t été pratiqués su r le tier s sud du tran sect. Vu la dureté du sol, un seul prélèvem en t par son dage a été réalisé à la tarière à gouge. Seu l le dern ier son dage, n um éroté 2,alysé.a été an
Le dern ier son dage, portan t le n um éro 3, a été pratiqué vers le m ilieu du tr an sect, à 8 0 cm à l’est de celu i-ci. Un seul prélèvem en t à la tarière à gouge a été réalisé.
S o n d a g e 1 : 0 -75 c m
N i ve a u 1 : 0 -3 c m
Brun fon cé.
Or gan ique.
Feuilles n on décom posées.
N i ve a u 2 : 3 -10 c m
Gris brun .
Début de la zon e an oxique (ch an gem en t de couleur ).Min ér al avec beaucoup de dépôts or gan iques.
Zon e de r em plissage faite de cailloux, feuilles de ch ên es et de sau les, tiges de gr am inoïdes décom posées.
A 10 cm , lim ite probable du cur age de 1993.
N i ve a u 3 : 10 -14 c m
Brun .
Or gan ique fibreux.
Débris végétaux assez décom posés con ten an t m oin s de chên e et plus de saule.
N i ve a u 4 : 14 -2 0 c m
Gris fon cé.
Tran sition progressive, d ébr is végétaux plu s rares, zon e d’oxydation autour des racin es. Débrisde coléoptères.
N i ve a u 5 : 2 0 -75 c m
Gris verdâtre.
Argileux, pâteux, de plu s en plu s pâteux avec la profon deu r.illes etDébr is végétaux (feu racin es) rares et de petite taille., fragm Vers 35 cm d’in sectes.en ts
De 45 à 60 cm , le fon d pâteux est plu s m ou, plus h um ide.
S o n d a g e 2 : 0 -2 7 c m
N i ve a u 1 : 0 -2 7 c m
4
Gris avec des traces de rouille. Ar gile sec, caillouteux, sableux.
Ce n ’est pas u n horizon de rem plissage. Silex, racin es. Plu sieu rs zon es de clivage cor respon dan t san s doute à des n iveaux d’eau successifs.
S o n d a g e 3 : 0 -3 7 c m
N i ve a u 1 : 0 -9 c m
Gris m arron .
Argileux, sec, du r. Pseudogley. Quelques cailloux.
N i ve a u 2 : 9 -3 5 c m
Brun rou ille. Ar gileux organ ique.
Em prein tes de racin es.
N i ve a u 3 : 3 5 -3 7 c m
Beige.
Calcaire coquillier.
Gr ain s de quar tz. Feldspath ? Man gan èse ?
Co n c lu s io n e t p ré c o n is a tio n s
Avan t son cu rage, cette m are était très certain em en t un e tour bière.
Au poin t le plus bas de la m are, il reste en core la totalité du rem plissage m in éral et or gan o-m in éral et un e m in ce cou che organ ique (n iveau 3 du son dage 1). Les ar chives les plu s récen tes on t don c étéperdues.
Dan s cette partie, l’épaisseur du n ouveau r em plissage in terven u depuis 1993 est d’en viron 10 cm , soit en viron 8 m m / an . Il con vien t de n oter que ce rem plissage récen t est assez fortem en t or gan ique alor s qu’à ce jou r, il a été observé que la base du r em plissage était très fortem en t m in érale. Le curagesre de cette m are ver du it l’évolution futu de 1993 pou rrait avoir in un e tour bière acide à sph aign es.
Il paraît don c très probable que le cu rage seulem en t partiel de cette m ar e en 1993 a in duit un e évolution sign ificativem en t d ifféren te de celle d’un e m are n euve et qu ’il y a lieu de suivre l’évolution spon tan ée de la m are avec le m in im u m de pertu rbation s an th ropiques.
C’est pou rquoi il est proposé que cette m are soit r eten ue com m es i n g u li è r edan s le plan d e gestion des m ares, avec la gestionvo ire t Atte n d re rs, cette m . Par ailleu are sera ajoutée à la
sélection des sites d’étude «tour bières».
2
5
M a re 17-0 1 d ite M a re à B le ch n u m
Cette m are est située en forêt dom an iale, au bord de la Route Forestière d ’Orléan s, dan s la par celle 193, su r la com m un e de Qu in cy-sous-Sén art (Esson n e). Elle a été étudiée le 5 octobre en fin d’après-m idi. La m are était à sec au m om en t de l’étude m ais l’eau n ’était pas beaucou p plus basse que ladu sol.su rface
C’est un e saulaie sur tourbe, suivie depu is 1993. Lor s de la sortie de préparation de la présen te cam pagn e, le 22 septem bre 20 0 9, Ber n adette DEGOVEa r la présen epér é ce de la fougèreBlechn u msp ica n t. C’est seulem en t is 1993 que la m are est enla deuxièm e fois depu assec.
Du côté opposé à la rou te, un fossé sépare la périphér ie de la m are en deux parties : au sud-estes son d’épais tapis de sphaign s la m r les rives et dan ts, su t présen ord-estare, alors qu’au n les sphaign es son t rares et n e pén ètren t pas dan s la m are.
Cette m are a été reten u e com m e m aresin gu lièr eares dedan s le plan de gestion des m Sén art. Laegestion proposée con e part à accom siste, d’un l’évolution de la m pagn er s un are ver tourbière acide àsphaign es en s’appuyan t sur les m assifs de sphaign es présen ts au sud-est. Dan s ce but, il a été reten u d e faire réaliser un e légère éclair cie périph ér ique à l’occasion de la coupe d’am élioration en cour s. D’autr e part, pour favoriser le tr iton cr êté, il a été reten u d’effectuer des éclair cies et dépressages des.saules le lon g de la Route Forestière d’Orléan
Y-a -t-il li e u d e m o d i fie r la ge s ti o n p r é c é d e m m e n t d é fi n ie ?
Un seul son dage, com posé de deux prélèvem en ts, le prem ier réalisé au carottier ru sse m an uel, ledeuxièm e à la tarière à gouge, a été pratiqué dan s la partie ouest de la m are.
S o n d a g e 1 : 0 -10 2 cm
N i ve a u 1 : 0 -3 c m
Noir.Or gan ique.
Litière. Feuilles de saules, racin es, brin dilles.
N i ve a u 2 : 0 -4 5 c m
Brun fon cé, plu s rouge en tre 25 et 35 cm . Organ iqu e.
Très n om breux débris végétaux : racin es de plu s en plus n om breu ses avec la profon deu r, tiges gram in oïdes et feu illes de saules se raréfian t avec la profon deu r.
Vers 30 cm , feuilles litées (glycér ie, carex).
N i ve a u 3 : 4 5 -6 3 c m
6
An th racite de plu s en plus brun rouge avec la profon deu r.douce vers u n hor Tran sition izon m in éral.
Quelques racin es vivan tes.
N i ve a u 4 : 6 3 -8 5 c m
Gris vert, de plus en plu s clair avec la profon deu r.Min éral.
De 70 à 75 cm , plus h um ide, plus ar gileux.
De 75 à 8 0 cm , grain s grossier s. Silex à 8 0 cm .
N i ve a u 5 : 8 5 -10 2 c m
Gris.
Gley sableux, très sec. Nappe per m an en te.
Co n c lu s io n e t p ré c o n is a tio n
Il n e sem ble pas que cette tourbière ait présen té dan s le passé de stade de tourbière à sphaign es.
La stratigraph ie de ce son dage, ain si que la d écouverte récen te deBlechn u m spican t, con fir m en t les orien tation s de gestion défin ies précédem m en t.
3
M a re 6 3 -0 2
Cette m are est située en forêt dom an iale, dan s la par celle 90 , qu i faisait partie de l’an cien en clos, su r la com m u n e de Mon tgeron (Esson n e). Elle a été étudiée le 6 octobre au m atin . Elle était à sec auue pour cetteLa gestion reten m om en t de l’étude hor ières in on dées. m is deux orn m are avan t étudear esérique des m était la gestion gén ord in aires.
La m are, m oyen n em en t en vah ie par les saules, est située dan s un e zon e qui était classée «bruyères»e a été. Cette zon e carte de 1930 s un e) dan de à callun doute lan san s (c’est-à-d ire touchée à plu sieur s repr ises par des in cen dies, en 1947, ver s 198 0 et la dern ière fois, le 26 juillet 20 0 6. A la su ite deon a con cen die pign on ,staté la prolifération d’un cham ier in ce dern R hizin a u n d ulata, qui n ’est plu sn ’a touché que lavisible aujourd’hui. Ce der n ier in cen d ie pér iphérie n ord-est de la m are. Après cetcen d ie dein cen die, les pin s Laricio, plan tés après l’in 1947, on t été exploités.
L’étude batrachologique de cette m are est ren due difficile par le r isque d’en lisem en t existan t quan d la m are est en eau. C’est le seul in dice qui su ggère que cette m are d’aspect ban al puisse être u n e tour bière.
Un seul son dage a été réalisé au sud-est de la m are, à en viron 4 m ètres d u bord, dan s un e
7 zon e un peu dégagée, dan s la partie de la m ar e la plus éloign ée de la Route Forestière de Sén art. Le prem ier prélèvem en t a été fait au car ottier russe m an uel, les deux suivan ts à la tarière à gouge.
S o n d a g e 1 : 0 -18 0 cm
N i ve a u 1 : 0 -8 c m
Brun fon cé presque n oir.Or gan ique hum ifié.
Niveau de l’eau à 4 cm .
Riccia (R iccia fluitans) et len tilles d’eau vivan tes en sur face, puis, sous 1 cm de litièr e, m orceauxde feuilles (saules). Gr agm en ts activité biologique.an de de bois, feuilles et fr
N i ve a u 2 : 8 -2 3 c m
Brun clair.Fibrique.
Feutrage très den se de r adicelles gram in oïdes n on décom posées don t la quan tité augm en te avect un e tour bière de bas m arais.deu r. la profon re évoquan es. Structu e sphaign Pas d
N ive a u 3 : 2 3 -3 0 c mBrun rouge clair.Très fibrique.
Plus de feuilles de gram in ées que de racin es.
N i ve a u 4 : 3 0 -4 1 c m
Brun fon cé.Fibr ique.
Pâte collan te autour de feuilles et de racin es plu s décom posées, la proportion de racin es étan t plu s im portan te.
Vers 39 cm , n om breux restes n oir s br illan ts (élytres).
N o t e : l e s n i v e a u x 2 à 4 , fi b r i q u e s , s e d i s t i n g u e n t s u r t o u t p a r l a c o u l e u r e t p e u v e n t p e u t -ê t r e n eq u ’u n fa i r e h o r i z o n .s e u l
N i ve a u 5 : 4 1-75 c m
Nette ruptu re avec le n iveau précéden t. Brun gris vert.
Or gan o-m in éral, saprique.
Pâte élastique, restes végétaux très décom posés peu n om breux, fru its d’om bellifère. De 55 à 60 cm racin es et rad icelles.
Char bon s de bois dissém in és ver s le fon d de l’horizon .
N i ve a u 6 : 75 -78 c m
Brun jaun e. Gran uleux, sableux.
Char bon s de bois, quelqu es racin es et tiges de gram in ées.
N i ve a u 7 : 78 -10 2 c m
8
Mar bré gris vert/ beige.Organ o-m in éral, ar gileux.
Pseudogley. Caillou, débr is végétaux iden tifiables.
N ive a u 8 : 10 2 -13 5 c mtiran t su r J ade le bleu.Min éral.
Gley très com pact, raréfaction progressive des débris végétaux. Grain s blan cs de feld spath, silice, quartz. Silex et fragm en ts de calcaire (con fir m é à l’acide chlor hydr iqu e).
De 130 à 135 cm , grain s de silice plu s n om breux.
N i ve a u 9 : 13 5 -18 0 c m
Gris bleu m ar bré de beige, avec des grain s blan cs. Pas d’explication aux m arbrures beiges.Gley.
Quelques rares fragm en ts organ iques m orts. Silex et fragm en ts de calcaire.Pon ctuellem en t, vers 160 cm , m icro-fragm en ts de charbon de bois.
A 163 cm , plu s de sable grossier ren dan t la structu re plu s friable.
P re m iè re e x p lo ita tio n d e s d o n n é e s e t i n ve s tig a tio n s c o m p lé m e n ta ire s
D’apr ès la str atigr aph ie pr écéden te, le r em plissage m in ér al (n iveaux 8 et 9) attein t 78 cm . On n ’yIlen ts. t r e un appor s ou de sédim apide de colluvion e an détecte aucun qui suggèr om alie par aît don cdépasse pas 1m oyen n e pour ces h or izon s n e probable que la vitesse de r em plissage m m / an , soit un eLa base du r an s. 8 0 0 oin s accessible à un don c ser ait em plissage d’au m dur ée e datation r adiocarbon e,En effet, ceséserve d’un e con sous r en car bon e. cen tr ation suffisan te n iveaux n e son t pas accessiblesavec l’outillage utilisé dan es don s les études de tourbièr oust n avon s con n aissan ce. L’an alyse de ceséch an tillon s con stitue don c aussi unfa i s a b ilitéte s t d e quan t à l’exploitation des ar chives conten uesles n iveaux m in ér aux.dan s
Pour valider ces hypoth èses, il est don c décidé de faire des prélèvem en ts en vue d’un e d a ta tio nr a d io c a r b o n e à la b a s e. Ces prélèvem en ts on t été réalisés le 10 n ovem br e 20 0 9 par Bern adette DEGOVE, Gérard HERBUVEAUXet J Pean -Fran çois ONGE.
Trois son dages on t été r éalisés, à m oin s d’un m ètre du son dage 1, tou s légèrem en t plu s éloign és du bord . Ces son dages on t été réalisés exclusivem en t à la tarière à gouge pour lim iter l’attein te au site.
Dan s les son dages 2 et 3, un n iveau con stitué de lim on , de sable et de gr avier s a été tr ouvér espectivem en t 4 cm à 10 cm de pr et 92 La profon ofon deu r. edeur de cette couch tr ouvée dan s leiveau 9) était de 163 cm 1 (n .son dage
Il est alors su pposé que ce n iveau n e fait pas partie du rem plissage de la m are, m ais est con stitué des m atériaux r em an iés et aban don n és lors de l’extraction qu i a cr éé la m are.
Il est don c décidé de faire un n ou veau son dage, en cor e plu s près du son dage 1, en vue de datation s radiocar bon e à la base du rem plissage présum é.
Pour ces trois son dages, l’eau est à 10 -12 cm d e profon deu r. Le n iveau de l’eau a don c
9 baissé deon téem en cé sa rem ificative depu is le 6 octobre, alors que l’eau a déjà com façon sign saison n ière, du fait des pluies d’autom n e, dan s certain es m ares.
La descr iption qu i suit de ces trois son dages est som m aire, sauf à la base des son dages.
S o n d a g e 2 : 0 -110 cm
N i ve a u 1 : 0 -3 2 c m
Or gan ique.
N i ve a u 2 : 3 2 -4 2 c m
In ciden t de pr élèvem en t.
N i ve a u 3 : 4 2 -6 5 c m
Or gan o-m in éral.
Char bon s de bois de 53 à 61 cm .
N i ve a u 4 : 6 5 -10 4 c m
Gley argileux gr is m arron . Présen ce de débr is organ iques.
N i ve a u 5 : 10 4 -110 c m
Gley vert.
Graviers avec sable fin et lim on . Pas d’ar gile.
S o n d a g e 3 : 0 -12 7 cm
N i ve a u 1 : 0 -15 c m
Or gan ique.
N i ve a u 2 : 15 -5 0 c m
Or gan o-m in éral.
Présen ce de charbon s de bois en tre 25 et 40 cm .
N i ve a u 3 : 5 0 -9 2 c m
Gley argileux m ar bré vert m ar ron . Présen ce de débris organ iques.
N i ve a u 4 : 9 2 -12 7 c m
Gley vert.
10
Sable fin , lim on et gravier s. Pas ou peu d’ar gile.
Certain s gravier s com por ten t des arêtes très vives qui évoquen t des élém en ts brisés lor s d’un e activité extractive.
Aucun fragm en t organ iqu e visible.
S o n d a g e 4 : 0 -13 1 cm
N i ve a u 1 : 0 -3 0 c m
Or gan ique.
N i ve a u 2 : 3 0 -5 6 c m
Or gan o-m in éral.
N i ve a u 3 : 5 6 -9 5 c m
Gley argileux m ar bré vert m ar ron . Présen ce de débris organ iques.
Fin présu m ée du rem plissage à 95 cm .
P ré lè ve m e n t d ’u n é c h a n ti llo n p o u r d a ta tio n r a d i o c a r b o n e à la b a s e p r é s u m é e d u r e m p li s -c m9 4 e t 9 2 e n tr e s a ge , .
P ré lè ve m e n t d ’u n s e c o n d é c h a n ti llo n p o u r d a ta ti o n r a d i o c a rb o n e e n tr e 8 6 e t 8 8 c mpourcon firm ation t.du précéden
N i ve a u 4 : 9 5 -13 1 c m
Gley vert.
Lim on , sable et graviers. Peu ou pas d’argile. Toujours des gravier s brisés.
Pas de débr is organ iques visibles.
P r é lè ve m e n t d ’u n é c h a n tillo n p o u r te n ta tive d e d a ta tio n r a d io c a r b o n e e n tr e 114 e t 116 c m.iveau rem ter de valider l’hypothèse d’un n lor s an ié de la création deIl s’agit de ten la m are. L’hypothèse est que, s’il existe assez de carbon e pou r perm ettre u n e datation , il est issu de m atière organ iqu e con tem porain e de la création de la m are. L’âge radiocarbon e obten u devrait alor s être proche de celui de la base présum ée du rem plissage.
Co n c lu s io n
H or m is la n écessité d’unc â bla geen t n ou veau n e suggèr elor s des exploitation s, aucu n élém que lales m pou r aresgestion gén éfin ie érique d ord in airesrbière. Il n ’yest in adaptée pour cette tou a don c pas lieu de proposer son classem en t en m aresin gu lièreovation estsa rén d an t . Cepen évidem m en t exclue.
Les échan tillon s prélevés le 10 n ovem bre 20 0 9 dan s le son dage 4 on t été adressés, pou r
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