Histoire naturelle de Lacépède, comprenant les cétacés, les quadrupèdes ovipares, les serpents et les poissons
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.^ '^ 1 '/ 9 n. >- /v A-^ < : v-s. t "V. r"K 'K A NATURELLEHISTOIRE DE LACEPÈDE IMP. ET l.nil. I)K eu. VANDERAUWERA, 2o.Mon gères,t;ignp-;uix-HPrbcs-Potn / // HIST01f{E NATURELLi: DE LACÉPÊDE CdMl'KENVM LES LES OVIPARESQUADRUPÈDESCÉTACÉES, LES SERPENTS ET POISSONSLES IVOIJVELLE EDITIOI\ prk(.kdi:e de l éloge de i.ackpede PAR CUVIER AVEC DKS XOTES ET J.A NOUVELLE CLASSIFICATION DE M. A.-G. DESMARESÏ de de rAcadémie de Mi'dccme.rAradi'iiiie des Sciences, membre de(.orrospond.'iiit professeur Zoologie a l'Écolo vétérinaire etc.dAlfort, TOME PREMIER ,ç^' '« selLIERAI *t V- ^^«•î RRUXELLES ADOLPHE ET COMP.. ÉDITEURSDEROS "iSRIR DE l/EMPERF,in, 1855 O&IC/t^ ÉLOGE HISTORIQUE DEDU COMTE LACÉPÈDE, M. LE CUVIERPAR BARON services ont dede dans les annales des sciences les reçusChargés consigner qu'elles nos confrères et les traits de la vie de tant d'hommes nous nousprincipaux célèbres, d'un devoir si honorable avec le zèle d'amis et de deacquittons disciples pleins respect mémoire mais nous est dans ces solennités littéraires neleur le;pour temps qui départi nous ni de les tous à la reconnaissance du ni même de lire enpermet présenter public, entier des si courtes tout ce devraient faire connaître. C'estbiographies déjà pour qu'elles vie a été si et sien tète de d'un savant et d'un homme dont lad'Etat,l'éloge longue pleine, et se recommande tant de bonnes actions et tant de beaux nouspar ouvrages, qu'ilqui a surtout nécessaire de ces circonstances. Heureusement c'est aussi dansparu rappeler a le moins : le d'un hommeun d'inconvénient à se restreindre souvenirpareil éloge qu'il y tel M. de est dans tous les et il n'est aucun de mes auditeurs necœurs,que Lacépède qui à ce la brièveté du me forcera d'omettre.puisse suppléer que temps Bernard-Germâin-Étienne connu dans le monde et dans les sciencessiDELAYILLE, sous le titre de Comte de à le 26 décembre de Jean-LACÉPÈDE, 1730,naquit Agen Joseph-Médard lieutenant de la sénéchaussée et de Marie deDELAYILLE, général LAFOND. Sa famille était considérée dans sa et avaitcontracté des alliancesprovince y distinguées ; mais de trouvaM. dans les conservait des traces d'uneLacépède papiers qu'elle origine illustre ne 11 crut c'étaitla lui découvrirbeaucoup plus qu'on pouvait supposer. y que une branche d'une maison connue en Lorraine dès le onzième et sonsiècle, qui prenait nom du de Ville-sur- dans le diocèse de maison a fourni unlion, Verdun,bourg qui à la et s'est alliée de de et deaux Lorrainerégent Lorraine, Bade,qui princes Bourgogne, ainsi de familles de notre noblesse. M. de ratta-qu'à beaucoup première s'yLacépède chait Arnaud de de le roi Charles saVIII,par Ville, seigneur Domp-Julien, que pendant etdu de avait fait duc depossession éphémère Monte-San-Giovanni,royaume Naples, étant devenu de rendit célèbre en histoirequi, gouverneur Monfélimart,se naturelle, pour avoir escaladé le le mont ce rocher inaccessible l'unepremier Aiguille, passait pourqui des enmerveilles du Nous avons môme vu un arbre dressésept Dauphiné. généalogique où notre académicien le titre de de et où il écar-DucAllemagne prenait Mont-Saint-Jean, telait les armes de Ville de celles de Lorraine et de ancien.Bourgogne 3Iais, quoi qu'il en soit d'une enfiliation ne avoir été constatée dans les formes reçuesqui paraît pas nous devons dire cette 31. de affairerecherche ne futFrance, Lacépèdeque pour qu'une de et loin de s'en comme le disait un homme d'une hautecuriosité, que, prévaloir, même, contre la vanité des il entra dans le monde bien résolu à neextraction, autres, marquer sa naissance une Chacun se souvenir c'est une réso-que par politesse exquise. peut que àlution il n'a ont trouver même mettaitlaquelle jamais manqué; quelques-uns pu qu'il 1 Lu à l'Académie des le ;J 1b26.scier.ces, juin 24fi.i j: 6 ÉLOGE HISTORIQUE de età la une sorte il est très-vrai ne volontaire-remplir superstition; qu'il passait pas à une rendait etment le le dernier avaitporte, qu'il salut,premier toujours qu'il n'y si vain lui un ne s'étonnât lui-mêmed'auteur, fût,point qu'il qui, présentant ouvrage, en. mais ce n'est cesdes moins c'est démonstra-recevait; vrai,éloges qu'il qui pas que tions n'avaient rien de calculé ni de et leur source dans un sen-factice, qu'elles prenaient de bienveillance et detiment bonne des autres : aussi était-il encoreprofond opinion et rendait-il de de bienfaitsplus obligeant que poli, plus services, répandait-il plus qu'il Ces etne donnait affectueuses l'ont animé si ad'éloges. dispositions qui longtemps qu'il loin autre avaient étépeut-être qu'aucun bomme, impriméesportées plus profondément dans son cœur sa éducation. M. son veuf de bonne heure,par première Delaville, père, ses avec une en luirelevait sous tendresse d'autant vive retrouvaityeux l'imageplus qu'il d'une avait fort aimée. Il des maîtres lui donnait autant de dou-épouse qu'il exigeait qu'il et neceur de lui laissait voir des enfants dont les sentimentslumières,que que répon- dissent à ceux désirait lui de et ami deM.qu'il Chabannes,inspirer; évêque d'Agen, M. le secondait dans ces attentions il recevait leDelaville, recherchées; jeune Lacépède, dans ses et lui de se servir de sa mais toutétudes,l'encourageait permettait bibliothèque; en l'air de ne le dans le choix de Chabannes etde ses M.pas gêner lectures,ayant M. Delaville ne mit la main sur des livres excellents. C'ests'arrangeaient pour qu'il que toute sa niainsi il n'avait eu occasion de se faire l'idée d'unque pendant jeunesse, méchant ni d'un mauvais auteur. A et treize selon ce dit lui-douzehomme, ans, qu'il même dans des Mémoires nous avons sous les il se encore tousque yeux, figurait que les ressemblaient à Corneille ou à à tous lestous les historiensRacine, Bossuet,poètes moralistes à et sans doute il aussi l'ambition et le désir de laFénelon; imaginait que surne les hommes d'autres effets ceux l'émulation avaitgloire produisent pas que que fait naître ses camarades.parmi jeunes Les occasions de se désabuser ne lui samanquèrent probablement pas pendant longue diversesvie et dans ses mais elles ne à etfacer tout à fait lescarrières, parvinrent point douces illusions de son enfance. Son mouvement a été celui d'un opti-premier toujours miste ne croire nia de mauvais sentiments ni à de mauvaises àqui pouvait intentions; dese l'on se et ces d'unpeine pcrmetlait-il supposer que pût tromper; préventions genre si rare l'ont dans ses actions et dans ses non ses habitudesmoins dansdirigé écrits, que de société. Plus d'une fois dans ses il lui est erreur,ouvrages échappé quelque pour en len'avoir voulu doute d'un autre et dans les affai-écrivain,pas révoquer témoignage res il était le à chercher des excuses ceux le contrariaient. Untoujours premier pour qui homme a dit de lui ne savait trouver de tort à un et cela étaitautre,d'esprit qu'il pas même de ses ennemis ou de sesvrai détracteurs. Buffon était du nombre des auteurs de bonne heure on lui avait laissé il lelire,que avec lui dans ses c'était au milieu du beau du surmonde,portait promenades; plus pays les bords de cette vallée si de la si deféconde en face de ces collinesGaronne, riches, cette vue les cimes des terminent si seque Pyrénées majestueusement, qu'il pénétrait des tableaux de ce sa les beautés de la natureéloquents grand écrivain; passion pour donc en même son admiration le à il devait d'entemps grandnaquit que pour peintre qui avoir vivement les et ces deux sentiments demeurèi'enfplus éprouvé jouissances, toujours unis dans son âme. Il Buffon maître et il le lut et le relut auprit pour pour modèle; point de le savoir et dans la suite il en l'imitation la etcœur,par porta jusqu'à calquer coupe la de ses écrits sur celles de VHistoire naturelle.disposition générale les circonstances avaient un autre ne convenaitencore éveillé en lui goûtCependant qui moins à une et méridionale : celui de la Son sonpas imagiriation jeune musique. père, tous ses étaient musiciens ils se réunissaient souventprécepteur, presque parents ; pour exécuter des concerts. Le les avec un etécoutaitjeune Lacépède plaisir inexprimable, bientôt la devint lui une seconde écrivit et avec unemusique pour langue qu'il qu'il parla et defacilité. On aimait à chanter ses à l'entendre toucher duairs, l'orgue.égale piano La ville entière à un motet l'avait de uned'Agen apj)laudit qu'on prié composer pour hardicérémonie et de succès en succès il avait été conduitecclésiastique, jusqu'au projet de remettre Gluck travaillaitJrjHu/e en lesmusique, lorsqu'il apprit par journaux que aussi à cet Cette nouvelle le fit renoncer à son mais il ne résisteropéra. entreprise; put à lalenlation de ce et il en le com-ses essais à reçutcommuniquer grand compositeur, le toucher le : Gluck trouva le amateur s'étaitpliment qui pouvait plus jeune plusque d'une fois rencontré avec lui dans ses idées.
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