Quinze années de grandes cultures : baisse des prix et réduction des coûts

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Dans un contexte où les prix agricoles n'ont cessé de diminuer en termes réels, la maîtrise des coûts de production s'est imposée aux agriculteurs, désireux de sauvegarder leurs revenus. La baisse sensible des coûts unitaires de production du blé, du maïs et du tournesol, depuis le début des années quatre-vingt, provient principalement de la diminution des coûts variables. Celle-ci a été favorisée par la baisse du prix des principaux intrants - carburant et engrais notamment - et par les innovations agronomiques et l'amélioration des techniques culturales. Cette réduction des coûts n'a pas empêché la baisse tendancielle des revenus par quintal hors subventions.
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N°473 - JUILLET 1996 Prix : 14F
QUINZEANNÉESDEGRANDESCULTURES: Baissedesprixetréductiondescoûts
ans un contexte où les prix agrico-les n’ont cessé de diminuer en ter-prodDuction s’est imposée aux agricul-mes réels, la maîtrise des coûts de teurs, désireux de sauvegarder leurs revenus. La baisse sensible des coûts unitaires de production du blé, du maïs et du tournesol, depuis le début des années 80, provient principalement de la diminu-tion des coûts variables. Celle-ci a été favorisée par la baisse du prix des princi-paux intrants - carburant et engrais notam-ment - et par lesinnovations agronomiques et l’amélioration des techniques cultura-les. Cette réduction des coûts n’a pas empêché la baisse tendancielle des reve-nus par quintal hors subventions.
Les prix réels (Cf. Pour comprendre ces ré-sultats) de la production agricole n’ont ces-sé de décroître depuis la fin de la guerre. En particulier, les prix réels du blé tendre et du maïs ont été divisés par plus de deux depuis 1980. Pour le tournesol, les prix réels ont même été divisés par quatre. Dès la fin des années soixante-dix, donc bien avant la mise en place de la réforme de la PAC, les agriculteurs ont entrepris de rationaliser leur mode de production afin de préserver leurs revenus face à la baisse des prix agricoles. Les coûts unitaires(Cf. Pour comprendre ces résultats)réels de production du blé ten-dre et du maïs ont suivi des évolutions voi-sines : d’environ 125 francs le quintal de blé entre 1981 et 1985, le coût réel s’est établi à environ 84 francs le quintal entre 1991 et 1994, soit une baisse d’un tiers(graphi-que 1); le coût réel du maïs a un peu moins diminué puisqu’il est passé d’environ 132 francs entre 1981 et 1985 à 94 francs entre 1991 et 1994. Pour le tournesol, la di-minution a été du même ordre de grandeur mais avec des fluctuations plus amples d’une année à l’autre. D’environ 300 francs le quintal au début des années quatre vingt,
Pascale Pollet, Division agriculture, Insee
Coût et produit par quintal À (1) en termes réels
Lecture : En 1990, la production d’un quintal de blé a nécessité 105 francs et a rapporté 110 francs. Le revenu (Cf. pour comprendre ces résultats) s’est ainsi établi à 5 francs par quintal. En 1993, le coût réel et le produit brut réel par quintal s’élevaient à 80 francs. Le revenu par quintal hors subventions est alors nul.
Sources :RICA et modèle sur les coûts de production
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