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Chapitre 7OPRATEURS NON-BORN SDans ce qui suit H et G dØsignent des espaces de Hilbert.Version du 30 mars 2005Claude Portenier ANALYSE FONCTIONNELLE 375É7.1 OpØrateurs fermØs7.1 OpØrateurs fermØsDEFINITION 1 Soient H et G des espaces de Hilbert. Nous dirons quune application li-nØaire T :D(T) G dØÞnie sur un sous-espace vectoriel D(T) de H est un opØrateur , dansH valeurs dans G s il faut prØciser. Nous dirons simplement que c est un opØrateur dans Hsil prend ses valeurs dans H . Le sous-espace vectoriel D(T) sap’ pelle le domaine de T . NousdØsignerons par D(T) le sous-espace vectoriel D(T) muni du produit scalaire(ξ|η) =(ξ|η) +(Tξ|Tη) .D(T) H GCe produit scalaire est parfois notØ (ξ|η) . La norme dØduite s appelle norme en graphe .TNous dirons quun opØrateur T est fermØ si le grapheGrT ={(ξ,Tξ)∈H G| ξ∈D(T)}est fermØ dansH G .THEOREME Soit T un opØrateur dans H . Les propriØtØs suivantes sont Øquivalentes :(i) T est fermØ.(ii) Pour toute suite (ξ ) ⊂D(T) telle quek k∈Nξ := lim ξ et γ := lim Tξk kk kexistent dans H respectivement G,onaξ∈D(T) et γ =Tξ .(iii) D(T)estunespacedeHilbert.Dans ce cas D(T) est l image de GrT par pr et D(T) ,→H est un sous-espace hilbertien1de noyau D :H D(T) tel queT†D(T)=D (H)+T (G) ,T† †i.e. Id =D D +T T , en considØrant les semi-dualitØshD(T)|D(T)i ethH|Hi.D(T) T TLØ’ quivalencede (i)et(ii)estimmØdiate.Pourcellede (i)et(iii),ilsuffitderemarquerqueD(T) est isomØtrique au sous-espace vectoriel GrT @H G ,H G Øtant muni ...

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CluaedP
Chapitre 7
OPÉRATEURS NON-BORNÉS
ortenie
Dans ce qui suitHetGdésignent des espaces de Hilbert.
rANALYESOFNCTIONNELLE
Version du 30 mars 2005
375
7.1
7.1 Opérateurs fermés
Opérateurs fermés
DEFINITION 1SoientHetGespaces de Hilbert. Nous dirons quune application li-des néaireT:D(T)−→GÞnie sur un sous-espace vectorielD(T)deHest unopérateur, dans Hà valeurs dansGsil faut préciser. Nous dirons simplement que cest un opérateur dansH sil prend ses valeurs dansH. Le sous-espace vectorielD(T)sappelle ledomainedeT. Nous désignerons parD(T)le sous-espace vectorielD(T)muni du produit scalaire (ξ|η)D(T)= (ξ|η)H+ (Tξ|Tη)G. Ce produit scalaire est parfois noté(ξ|η)T. La norme déduite sappellenorme en graphe. Nous dirons quun opérateurTestfermési le graphe GrT={(ξ, Tξ)H × G |ξD(T)} est fermé dansH × G.
THEOREMESoitTun opérateur dansH. Les propriétés suivantes sont équivalentes : (i)Test fermé. (ii) Pour toute suite(ξk)kND(T)telle que ξ:= limkξketγ:= limkTξk existent dansHrespectivementG, on aξD(T)etγ=Tξ. (iii)D(T)est un espace de Hilbert. Dans ce casD(T)est limage deGrTparpr1etD(T),Hest un sous-espace hilbertien de noyauDT:H−→D(T)tel que D(T) =DT(H) +T(G), i.e.IdD(T)=DTDT+TT, en considérant les semi-dualitésh D(T)| D(T)iet Hih H|. Léquivalence de (i) et (ii) est immédiate. Pour celle de (i) et (iii), il sut de remarquer que D(T)est isométrique au sous-espace vectorielGrT@H × G,H × Gétant muni du produit scalaire produit (cf. exemple 1.2.4). Finalement en notantj:D(T),Hlinjection canonique, pour toutθ,θ0D(T), on a (θ|θ0)D(T)= (jθ|jθ0)H+ (Tθ|Tθ0)G=³θ|³DTDT+TT´θ0´D(T), doù le résultat par le théorème 5.4 et la proposition 5.7. Nous aurions aussi pu appliquer lexemple 5.11.3.¤
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OPÉRATEURS NON-BORNÉS Claude Portenier
Opérateurs fermés 7.1 REMARQUEEn dautres termes, on peut permuter limite et opérateur fermé, pour autant que les limites existent. Le calcul explicite du noyauDTdeD(T),Hse fera dans le théorème 7.3.iii. Voir aussi le théorème 7.8.i.
PROPOSITIONPour quun opérateur ferméTdansHsoit continu surD(T), muni de la norme induite parH, il faut et il sut queD(T)soit fermé dansH. En eet siD(T)de Hilbert et le théorème du graphe ferméest fermé, cest un espace montre queTest continu. Réciproquement siTest continu, il existe un unique prolongement b continuT:D(T)−→G. On a alors GrTb= GrTD(T)×GGrTH×G= GrT, = puisqueTest fermé, donc D(T) = pr1³GrTb´= pr1(GrT) =D(T).
Ceci montre que la notion dopérateur fermé est une bonne généralisation de la notion dopérateur continu à des opérateurs qui ne sont pas partout déÞnis. SCOLIESiTest un opérateur fermé de domaine dense, on a ou bien Test continu et partout déÞni, ou bien Tnest pas continu et nest pas partout déÞni.
¤
DEFINITION 2Dans le premier cas on aTL(H,G)et nous dirons queTestborné, dans le second cas on dit queTestnon-borné.
Claude Portenier
OPÉRATEURS NON-BORNÉS
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7.2
7.2 Opérateurs fermables
Opérateurs fermables
Bien souvent un problème se traduit par la donnée dun opérateur qui nest pas fermé. Le but de la théorie des opérateurs non-bornés est essentiellement de construire des prolongements fermés de lopérateur donné, puis détudier leurs propriétés.
DEFINITION 1SiSetTsont des opérateurs dansH, nous dirons queSest unprolonge-mentdeT, notéTS, siD(T)D(S)etT=S|D(T). Nous dirons quun opérateur dansHestfermablesi la fermetureGrTH×GdeGrTdans H × Gest le graphe dun opérateur, évidemment fermé et prolongeantT, appelé lafermeture deTet notéT.
PROPOSITIONSoitTun opérateur dansH. SiTpossède un prolongement ferméS, alorsTest fermable,TSet les propriétés suivantes sont équivalentes : (i)S=T. (ii)Sest le plus petit prolongement fermé deT. (iii)D(T)est dense dansD(S). On a évidemmentGrTH×GGrS, doncGrTH×Gest un graphe etTS. Léquivalence des trois assertions est immédiate en se rappelant queD(S)est isométrique au sous-espace vectorielGrS@H × G.¤ Ce lemme nous conduit à poser la
DEFINITION 2Un sous-espace vectoriel dense deD(T)sappelle undomaine essentielde T. Le domaine dun opérateur fermable est évidemment un domaine essentiel de sa fermeture. Dautre part tout domaine essentiel dun opérateur de domaine dense est dense dansH, mais la réciproque est fausse (cf. exemple 7.9.8).
REMARQUE 1Linjection canoniquej:D(T),Het lopérateurT:D(T)−→Gsont continus de norme61. En eet, pour toutξH, on a 2 kξk2H,kTξkG26kξk2H+kTξk2G=kξkD(T). ¤ \b\ Nous désignerons parD(T)le complété deD(T). Soient encorej:D(T)−→Hlunique b\ \ prolongement linéaire continu dejetT:D(T)−→Gcelui deT. Le produit scalaire deD(T) est donné par (ξ|η)D([T)=³jbξ¯bjη´H+³Tbξ¯Tbη´Gpour toutξ,ηD(\T)
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OPÉRATEURS NON-BORNÉS Claude Portenier
Opérateurs fermables
7.2
(cf. remarque 1.3). THEOREMESoitTun opérateur dansH. Les propriétés suivantes sont équivalentes : (i)Test fermable. (ii)pr1: GrTH×G−→Hest injective. (iii) Pour toute suite(ξk)kND(T)telle quelimkξk= 0dansHet telle quelimkTξkexiste dansG, on alimkTξk= 0. b\ (iv) Lapplication canoniquej:D(T)−→Hest injective. Dans ce cas b³D(\T)´=D¡T¢etTb=T jb. j
(i)(ii)Cest immédiat. (ii)(iii)Posonsγ:= limkTξk. Lhypothèse dans (iii) signiÞe que(ξk, Tξk)kNconverge vers(0,γ)dansGrTH×G. Mais commepr1(0,γ) = 0 = pr1(0,0), on obtientγ= 0par (ii). \b (iii)(iv)SiξD(T)est tel quej(ξ) = 0, il existe une suite(ξk)kND(T)telle que \ ξ= limkξkdansD(T). On a b b b limkξk= limkj(ξk) =j(limkξk) =j(ξ) = 0dansH, et(Tξk)kNest une suite de Cauchy dansG, donc convergente. On en déduit par (iii) que limkTξk= 0dansG, donc que limkkξkkT2= limk¡kξkk2H+kTξkk2G¢= 0, \ ce qui montre que(ξk)kNconverge vers0dansD(T), donc queξ= 0. (iv)(i)SoitSlopérateur déÞni sb³D(\T)´parTb=Sbj. La r urjemarque 1 montre que D(S) =bj³D(\T)´, donc queSest un opérateur fermé par le théorème 7.1. Il sut donc par la proposition de remarquer queSprolongeTet queD(T)est dense dansD(S).¤
REMARQUE 2Il existe évidemment des opérateurs non-fermables (exercice). Mais nous allons voir (cf. 7.9) que beaucoup dopérateurs diérentiels sont fermables. Il nest pas souvent possible de déterminer explicitement le domaineD¡T¢de la fermeture. Cest une des raisons qui nous oblige à introduire un appareil théorique assez élaboré.
REMARQUE 3Les notions dopérateur fermé, à part ce qui concerne la structure de sous-espace hilbertien de son domaine, et dopérateur fermable peuvent sétendre aux espaces de Banach en utilisant les mêmes démonstrations. SiFetGsont des espaces de Banach, par compatibilité on considère la normek·k2surF×GÞnie par k·k22:=k·k2F+k·k2G pour pouvoir déÞnir la norme en graphe deD(T).
Claude Portenier
OPÉRATEURS NON-BORNÉS
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7.3
Opérateurs et sous-espaces hilbertiens
7.3 Opérateurs et sous-espaces hilbertiens
Dans tout ce qui suit nous considérerons un espace localement convexe séparéF, un sous-espace hilbertienH,Fde noyauh:F−→H et une application linéaire continuet:F−→G.
EXEMPLE (classique)SiTest un opérateur de domaine dense dansHet à valeurs dans G, on peut prendre pourFun domaine essentiel deT, muni de la topologie induite parD(T) ou dune topologie localement convexe séparée telle que linjection canoniquehT:F,D(T) soit continue. Sij:D(T),Hdésigne aussi linjection canonique, on obtient le diagramme suivant F,hTD(T),jH,jD(T),hTFβ, puisquehTetjsont dimage dense ceci nous permet didenti ;ÞerHetD(T)βà des sous-espaces hilbertiens deF. Le noyauhdeH,Fest égal àjhT, donc injectif. On dit parfois lorsqueFpossède des propriétés supplémentaires (nucléarité) queF,H,Fest un Gelfandtriple de. Cadre généralCest le cas si le noyauhdeHnest pas nécessairement injectif, doncF nest pas un sous-espace vectoriel deH, et on considère une application linéaire continue t:F−→G. Ce cadre nous sera utile lorsque nous rencontrerons des situations oùHnest pas dense dansF; cela se présente par exemple pour déÞnir la notion dopérateur décomposable ou en théorie des représentations. Il nous impose également, ce qui est avantageux dans beaucoup de formulations faisant intervenir plusieurs opérateurs, de ne considérer que des opérateurs Þnis sur le même domaine, en loccurenceh(F), qui est dense dansH.
Rappelons les construction déjà faites dans les exemples 5.11.3 et 5.16.2. On considère la forme sesquilinéaire hermitienne positive (ϕ,ψ)7−→(hϕ|hψ)H+ (tϕ|tψ)G:F×F−→K [ associée au noyau hermitien positifhh+tt, lespace de HilbertD(t)complété de lespace préhilbertien D(t) :=Fhh+tt, lapplication canonique ht:F−→D(t) :ϕ7−→ϕ+ Ker¡hh+tt¢, [ lespace de HilbertD(t)β=D[(t)βplongédansFà laide deht, ainsi que les prolongements linéaires continus canoniques b[b[ h:D(t)−→Hett:D(t)−→G
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OPÉRATEURS NON-BORNÉS
Claude Portenier
Opérateurs et sous-espaces hilbertiens 7.3 dehett. On ah=bhhtett=tbht, donch=hthbett=httb; puisquehethtsont les injections canoniques deHetD(t)βdansF,hbest linjection canonique deHdansD(t)β. Les diagrammes suivants sont donc commutatifs :
et
b Remarquons que les adjointes detettprennent les mêmes valeurs sur les mêmes éléments [ deG. En outre le produit scalaire surD(t)est donné par (ξ|η)D[(t)=³hbξ¯hbη´H+¡tbξb ¢[ ¯tηGpour toutξ,ηD(t). Le noyau debh(H),D(t)est évidemmenthbhb:D[(t)−→D(t)(cf. corollaire 5.4.i). Il nous faut maintenant clariÞer les conditions sous lesquellestinduit un opérateur dans H. Le résultat suivant est immédiat.
LEMMELes propriétés suivantes sont équivalentes : e (i)tse factorise parhen un opérateurtde domaineh(F). b (ii) La restriction dehàD(t)est injective. (iii) On aKerhKert. Un tel opérateur est toujours de domaine dense. Il est alors clair que les espaces préhil-bertiensD(t)etD¡tsont isomorphes, et le théorème 7.2 montre queteest fermable si, et b seulement si,hinsistons sur le fait quil nest pas judicieux de remplaçerest injective. Nous t eintéressant dutiliser la semi-dualité+F|F®onnée à priori et intimement part d, car il est plus liée dans les applications au problème considéré. Ceci nous conduit à poser la
b DEFINITIONNous dirons quetestfermabledansHsihest injective et nous désignerons b b parTlopérateur fermé dansHet à valeurs dansGtel quet=T h, appelé lafermeture det. Dans ce cas, on a évidemmentD(T) =bh³D[(t)´, et nous identiÞeronsD[(t)avecD(T), b donchavec linjection canoniquej:D(T),H. On a donc les diagrammes commutatifs
Claude Portenier OPÉRATEURS NON-BORNÉS
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7.3 suivants :
et
Opérateurs et sous-espaces hilbertiens
Puisqueht,jetjsont des injections canoniques, nous les écrirons parfois sous la forme généraleId, ou bien pas du tout, si aucune confusion nen résulte. Le noyau deH,D(t)est évidemmentj:D(T)−→H. e REMARQUE 1Sitest fermable, alorstse factorise parhen un opérateurtde domaine e h(F)et la fermeture detest la même que celle det. e Dautre part sitse factorise parhen un opérateurtde domaineh(F), alorstest fermable e si, et seulement si,test fermable.
REMARQUE 2Nous allons jouer sur deux tableaux : certaines formulations ne ferons in-e tervenir queHetT(out), tandis que dautres introduironsFett. Lavantage tient au fait queTétant mal connu, surtout son domaine de déÞnitionD(T), la considération deF, donc en particulier la considération dune topologie adéquate sur le domaine deT, permet de calculer dansF. Cest ce qui donne tant dimportance aux espaces de distributions. e Historiquement lopérateurT(out) a tout dabord été étudié en restant dans lespace de HilbertH; pratiquement les formulations ne faisant intervenir que cet espace (et lopérateur) semblent plus immédiates et mieux interprétables (par exemple en mécanique quantique, mais cela peut aussi dépendre des écoles !). Lune des objections, à vouloir donner une interprétation deF, a trait à son caractère non-canonique (à voir, puisque lon peut prendreF=D¡t, mais cest peut-être cette dépendance qui gêne). Nous allons maintenant étudier les diérents sous-espaces hilbertiens qui interviennent dans ces considérations. Nous donnerons diérentes caractérisations de la fermabilité detdans le théorème du paragraphe suivant.
PROPOSITION (i) Le noyau deD(t)β,Festhh+tt, i.e. D(t)β=H+t(G);
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OPÉRATEURS NON-BORNÉS
Claude Portenier
Opérateurs et sous-espaces hilbertiens 7.3 en particulier tout élément deD(T)est de la formeξ+tγpour certainsξHetγG. Lapplication Q:=bhhb+tbtb:D[(t)−→D(t)βest celle de Riesz. Remarquons quebhbhest le noyau deH,D(t)ettbtbcelui det(G) = tb(G),D(t). (ii) SiµD(t), alors léquation b hbhθ+ttθ=µ [ possède une unique solutionθD(t). Dautre part le problème variationnel ξ+tγ=µetkξk2H+kγkG2est minimal possède une unique solution(ξ,γ)H × G. On a kµk2D(tkξk2 2b b )β=H+kγkG,ξ=hθetγ=Tθ. Démonstration de (i)Cest la reformulation de lexemple 5.11.3. Démonstration de (ii)La première partie est évidente puisqueQest une bijection de [D(t)surD(t)βtout dabord lassertion de minimalité à la. Quant à la seconde, on applique sommeD(t)β=H+t(G)(cf. 5.7), puis à limaget(G)(cf. 5.4) : on a pHµH,pt(G)µt(G)et¡t¢G1¡pt(G)µ¢G ainsi que µ=pHµ+pt(G)µ,pt(G)µ=t¡t¢G1¡pt(G)µ¢, kµk2D(t)β=kpHµk2H+°pt(G)µ°t(G), °pt(G)µ°t(G)=°¡t¢G1¡pt(G)µ¢°G, donc kµk2D(t)β=kpHµk2H+°¡t¢G1¡pt(G)µ¢°2G. Réciproquement si µ=ξ+tγpour certainsξH,γGetkξk2H+kγk2Gest minimal, on a kγkG>°tγ°t(G), donc kξk2H+kγkG2>kξk2H+°tγ°t2(G)> >kpHµk2H+°pt(G)µ°t2(G)=kpHµk2H+°¡t¢G1¡pt(G)µ¢°G2; la minimalité entraîne alors légalité, puis lunicité pour la somme que ξ=pHµettγ=pt(G)µ, Claude Portenier OPÉRATEURS NON-BORNÉS383
7.3
Opérateurs et sous-espaces hilbertiens
etÞnalement celle pour limage que γ=¡t¢G1¡pt(G)µ¢. En outre kµk2D(t)β=kpHµk2H+°¡t¢G1¡pt(G)µ¢°G=kξk2H+kγkG2. Pour terminer, soitθD[(t)tel que³hbh+tt´bθ=µ; on a alors kξk2H+kγkG2=kµk2D(t)β= (µ|µ)D(t)β=¿Q1³hbhb+tbt´bθhbbhθ+tbtbθÀD[(t)= ¯ =Dθ|bhbhθED[(t)++θ|tbtbθ®D[(t)=°bhθ°2H+°tθ°G2; b bb par lunicité on obtientξ=hθetγ=tθ.
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OPÉRATEURS NON-BORNÉS
¤
Claude Portenier
Ladjoint dun opérateur
7.4 Ladjoint dun opérateur
PROPOSITIONSoitγG. Les propriétés suivantes sont équivalentes : (i) Il existeξHtel que lon ait ¡tbθ¯γ¢G=³bhθ¯ξ´Hpour toutθD[(t). (ii) Il existeξHtel que lon ait (tϕ|γ)G= (hϕ|ξ)Hpour toutϕF. (iii) La forme semi-linéaire ϕ7−→(tϕ|γ)G:F−→K 1 est continue pour la topologie semi-normée déÞnie parϕ7−→hϕ|hϕi2=khϕkHsurF. (iv)tγH. Dans ce cas on aξ=tγ. (i)(ii)En posantθ:=htϕdans (i), il vient (tϕ|γ)G=¡tbhtϕ¯γ¢G=³hhtϕ¯ξ´H= (hϕ|ξ)H. b (ii)(iii)Il sut dappliquer linégalité de Cauchy-Schwarz. (iii)(iv)Remarquons quil existe par (iii) une constantecR+telle que ¯+ϕ|tγ®¯(tϕ|γ)G¯6c· hϕ|1 F¯=hϕi2pour toutϕF; la proposition 5.3.ii montre alors quetγH. (iv)(i)Pour toutϕF, on a ¡tbhtϕ¯γ¢G=+ϕ|tγ®=¡hϕ|tγ¢H, [ doù le résultat et la formule, puisqueht(F)est dense dansD(t).
7.4
¤
DEFINITIONOn désigne partlopérateur dansGà valeurs dansHÞni sur D(t) =¡t¢1(H) =©γG¯tγHª par tγ:=tγ. On dit quetest lopérateur adjointdetéviter les confusions on dit que lapplication. Pour adjointe b t:GtD(t),Fest ladjoint formeldet.
Claude Portenier OPÉRATEURS NON-BORNÉS
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