Cours Agay 2004
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Description

Dynamique des systèmes complexes et applications aux SHS :modèles, concepts méthodesQui se ressemble s’assemble(modèles de Schelling, Axelrod, Hopfield)Jean-Pierre NadalLaboratoire de Physique Statistique de l’ENSet CENECC (CENtre d’Etude des systèmes Complexes et de la Cognition, ENS)nadal@lps.ens.frEcoleThématique CNRS d ’Agay Roches Rouges 8 - 17 mars 2004??????plan• Introduction• T. C. SchellingSégrégation résultant de préférences faiblesIllustration : simulations « multi-agents »• R. AxelrodFormation de coalitionsApplication : coalitions avant la 2nde guerre mondiale• J. J. Hopfieldmodèle de mémoire associativecas particulier : équivalence avec un modèle de spins d’Ising (ferromagnétisme)mars 2004 école Systèmes Complexes 2introduction• Réseau d’un (généralement) grand nombre d’unités (‘agents’ selon la terminologie des économistes et des informaticiens) (individus, pays, entreprises, neurones,...) en interaction :le choix de chacun est influencé par celui de ses voisins, et réciproquement.• « réseau » : décrit les voisinages (qui interagit avec qui), et la nature des interactions.• « Qui se ressemble s’assemble » : nous allons considérer dans ce cours des situations où les interactions favorisent le regroupement d’agents aux caractéristiques similaires. Les trois exemples considérés - ségrégation (Schelling), formation de coalitions (Axelrod), mémoire associative (Hopfield) - sont, sur le plan formel, intimement reliés.mars ...

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Langue Catalan

Extrait

Dynamique des ssyètem socpmelexets pp acaliontiua sHS xm: Slèdoconces,  méteptssohed
Jean-Pierre Nadal Laboratoire de Physique Statistique de lENS et CENECC (CENtre dEtude des systèmes Complexes et de la Cognition, ENS) nadal@lps.ens.fr
EcoleThématique CNRS dAgay Roches Rouges 8 -17 mars 2004
Qui se ressemble sassemble (modèles de Schelling, Axelrod, Hopfield)
RroelAx. dledpoif.JH J .ef(morr
ƒ Ségrégation résultant de préférences faibles ƒ Illustration : simulations « multi-agents »
e)
ƒ Formation de coalitions ƒ Application : coalitions avant la 2nde guerre mondiale
ƒ modèle de mémoire associative ƒ cas particulier : équivalence avec un modèle de spins d Ising
néagsmti Sletèys00 2co4ésramductionanIntroelex2slpem soCpmgnillehcS .C .T
introduction Réseau d un (généralemen  nts  selon la terminologie des économistt)e sg reatn dd enso imnbfroer mdatuinciiteénss )( ( aignedividus, pays, entreprises, neurones,... ) en interaction : le choix de chacun es ncé ar celui de ses voisins, et réciproquement.t influep « réseau » : décrit les voisinages (qui interagit avec qui), et la nature des interactions. « Qui se ressemble sassemble » : nous allons considérer dans ce cours des situations où les interactions favorisent le regroupement dagents aux caractéristiques similaires. Les trois exemples é at coalitions (Axelrod),c omniéésimsd.oéirreé sa -sssoécgiartigve i(oHno (pSficehledl)l i-ngs)o, nft,o rsmura tlieo np ldane  formel, intimement rel mars 2004 école Systèmes Complexes 3
tion desdactivaèrlg esuen enorprsntega sedsecneréfém dolésitaoi norie économique,sed ituqinétseu Caérisractenéméls esirta
interactions
marché : prix déquilibre
psychophysique : mémoire associative
thermodynamique : ferromagnétisme
en neurosciences, physique statistique :
poids synaptiques
influences sociales externalités »)
Interactions
Niveau collectif
moèdeld  epsni(sommas ntmeueiqétgn)s
outils adaptés à lanalyse du passage duesn  dniivnetaeur a«cti m o i n c ), ro à scopi n q i u v e ea»u  (description des agents et de leurs mod un « macroscopique » (description du comportement collectif).
séidnod orenl tnccoioasdn trineu luac loeltcfiLes modèles étuemètsyS elpmoC s lDes4xeidivndirs 2macole004é te stpceon ces dreuiodpplication : théd  eodamnised aemExespl
individuelle/organisation sociale ; a ation de la structure du système nerveux à lenvironnement visudealp.t
(contexte écologique, organisation sociale) influence le niveau « microscopique » : par exemple, on peut se demander quel niveau de cognition individuelle est indispensable pour rendre possible tel ou tel type dorganisation sociale.
la coopération et du langage
au collectif.
udleidiv n ne sinteresseaDsnc  eocru,so sp at,ece  dinlq aruauerp reimoi nlotulvée  tencemerg lé sur deVio rasseselluoL-D sie  danJe clersou» iquecspocaor um«viaevidnil ua leudimpCos meDes5xeleé4oc2 00syètelS mars reimmoc tnen elseer pont euudétecv reasAl ivn collectifet vino initc goitnoinacém : selpmexluvo-écoe  dessmE
notations N agents : i = 1, 2,, N Choix discrets - cas binaire : choix de lagent numéro i : S i = +1 / S i = -1 assister/ne pas assister, acheter/ne pas acheter, groupe A/groupe B, neurone actif/inactif, spin dIsing +/-, automate on/off, stratégie 1/ stratégie 2 (coopérer/trahir,)  Pour chaque agent i : u i (S i , S -i ) = utilité = surplus = gain S -i = { choix des autres agents } ou { choix des agents voisins de i } Exemple : u i (S i , S -i ) = S i h i avec : h i (S -i ) = Σ k J i k S k + H i  J i k = influence de lagent numéro k sur lagent numéro i ( 0 , > 0 ou < 0 ) H i = préférence individuelle / prix de réserve  prix /,  H i = -θ i : θ i = seuil dactivation  « Energie » E ( S ) = -½ Σ i,k J i k S i S k i H i S i -Σ « Utilité sociale » U ( S ) = Σ i u i (S i , S -i ) avec S = { choix de tous les agents} = {S 1 , S 2 , , S N } = « configuration » mars 2004 école Systèmes Complexes 6
uqliseE7lpxeC moèmesSystole 04éc02 sram = T]ihβ2 pxe  1 =euratérmptese(piruqmytésns [1 += 1/+1) Si= lbmeetnaiam rt nrateioctve)ainc imuq,eb ia nhtreaptique,ruit syn(d).trisutibn ioB edztlonnam
½
)/βPéqu.( S) =  (/1 Z )xe pβ(ES , ) ) (tSi :itsoiu esimii-S ,iS((t) : hiΣkJi =   ) =t(1+s  i1+  in s :onSi  +1(t(kSk+ )t>iH  ,0 nteractions symé ) =1-. Cƒsad i(elleitneuqés euiqamyn ds,ueiqtrru}scaettart: { ire)éatoe alordr amiE ed = }nim{fis s xe{p =ntoitsqieub( etscoahDynamiqu( S) }.ƒ(sysbiersed tsmèiqueynamhysis, ptats euq)euqitsi(pt) (hi β =teen= 1  /)T10(PiS(t+1) = +1)ƒDynauqiméd emretsini: tetoà  iuttanssatiximi, mant tti/étuli elnod den ioatisimin m noitartsurf al ue paral(dynamiqésuqneitèlelo  ut+i( =1)leel:S) iuqixam ohc S xi
mars 2004
Ségrégation, formation de groupes
école Systèmes Complexes
8
amrs
Ségrégation
A self-forming neighborhood model
Thomas C. Schelling, 1971
« Some vivid dynamics can be generated by any reader with a half-hour to spare, a roll of pennies and a roll of dimes, a tabletop, a large sheet of paper, a spirit of scientific inquiry, or, lacking that spirit, a fondness for games. »
T C Schelling, in From micromotives to macrobehavior(Norton & Cy, 1978)
 2004écloe Systèmes Copmlexes9
ec l: avemm f-roalet ap«guor;seles bleuset les ytep sdganest ,
Modèle de ségrégation avec préférences faibles exemple pris par Schelling : ségrégation blancs/noirs
Hypothèse : chaque individu accepte un voisinage majoritairement différent de lui, à condition de ne pas être trop minoritaire .
Simulations (une fois lancé Moduleco, dans le menu World choisir segregation ; ensuite cliquer sur create puis start ; cliquer sur stop p arrêter). our http://www-eco.enst-bretagne/~phan/moduleco
Modèle particulier : d sur un damier , chaque habitant a 8 voisins au plus (un par case voisine). Règles de comportement - chaque agent considère que :  ƒ en présence de 6 à 8 voisins, il reste si au moins 3 voisins sont de sa couleur ƒ en présence de 3 à 5 voisins, il reste si au moins 2 voisins sont de sa couleur ƒ en présence de 1 ou 2 voisins, il reste si au moins 1 voisin est de sa couleur ƒ dans tous les autres cas, il déménage pour un autre endroit pris au hasard.
Ségrégation
OULECa-egluitM DOtn»sue xmra20s éc04e olstSysemèmoC xelp01se
Ségrégation (Schelling, suite) Variante : « bounded-neighborhood model » Hypothèses : - deux types dagents, les bleus et les rouges ; -voisinage global : par exemple un quartier (ou une ville, un club, ) - chaque individu a son propre seuil de tolérance :  lagent numéro i accepte (ou souhaite ) vivre dans ce quartier à condition lu son seuil q d u e e tloal éfrraancctei o x n i  .dindividus différents de lui soit au p s égale à Dans le cas contraire il quitte le quartier. Résultat principal : selon la distribution des seuils de tolérance dans les deux populations, -soit existence de deux up oeinntsè fixes purs : convergence vers un quartier entièrement bleu o ti rement rouge ; - soit existence dun troisième point fixe avec une population mélangée. Ref. : T C Schelling, op. cité, p. 155 mars 2004 école Systèmes Complexes 11
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