Cours sur la théorie de galois
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Chapitre 8Th´eorie de GaloisNotation : On note (L :K) l’extension K L.8.1 Extensions normalesD´efinition 8.1.1. Une extension f : K ! L est normale si et seulement sitout polynˆome irr´eductible de K[X] qui admet une racine dans L est scind´edans L.Th´eor`eme 8.1.2. Soit f :K !L une extension. Il y a ´equivalence entre :a) l’extension est normale et de degr´e fini;b) L est corps de d´ecomposition d’un polynˆ ome unitaire de K[X].D´efinition 8.1.3. Une clˆoture normale d’une extension de degr´e fini :0f :K !L est une extension g :L!L telle que0a) l’extension gf :K !L est normale, et0b) g :L!L est minimale pour la propri´et´e a).Proposition 8.1.4. Toute extension admet une clˆ oture normale, unique `aisomorphisme pr`es.8.2 Groupe de GaloisD´efinition8.2.1. a)UnautomorphismeducorpsK estunhomomorphismebijectif de K dans lui-mˆeme.b) Un automorphisme d’une extension (L : K) est un automorphisme de Lqui fixe les ´el´ements de K (dont la restriction a` K est l’identit´e).49Proposition 8.2.2. Les automorphismes d’un corps K forment un groupe :Aut(K). Les automorphismes d’un extension (L : K) un groupequ’on appelle groupe de Galois de l’extension : Gal(L;K) ou Gal(L :K).Remarque 8.2.3. Lorsque K est le sous-corps premier de L,Gal(L :K) = Aut(L).Proposition 8.2.4. Soit H un sous-groupe d’un groupe de GaloisHGal(L :K), alors l’ensemble L des ´el´ements fix´es par tous les ´el´ements deH est un sous-corps de L qui contient K : le corps fixe de H.8.3 ...

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Extrait

Chapitre
Th´eorie
8
de
Galois
Notation : On note (L:K) l’extensionKL.
8.1
Extensions normales
De´nition8.1.1.Une extensionf:KLest normale si et seulement si toutpolynˆomeirr´eductibledeK[X] qui admet une racine dansLdne´sticse dansL.
Th´eor`eme8.1.2.Soitf:KLalivceentrene:xeenuqu´eyaIln.ionste a)lextensionestnormaleetdedegr´eni; b)Lˆnylopnuatinuemopoomecd´dontisisectrospedeiredK[X].
De´nition8.1.3.deongrdexteesienelamnudrutoroneceˆlnUe´n:i f:KLest une extensiong:LLtelle que a) l’extensiongf:KLest normale, et b) l’extensiong:LLmeaslteminilaprpoure´´tpoirae.)
Proposition 8.1.4.ouTsnetxeettemdanoiuneclˆoturenormaelu,inuq`ea isomorphismepre`s.
8.2
Groupe de Galois
D´enition8.2.1.a) Un automorphisme du corpsKest un homomorphisme bijectif deKuliˆmmee.adsn b) Un automorphisme d’une extension (L:K) est un automorphisme deL quixelese´l´ementsdeKaoi`nntla(dorictrestK´eiste).edtnlti
49
Proposition 8.2.2.Les automorphismes d’un corpsKforment un groupe : Aut(K). Les automorphismes d’un extension(L:K)forment un groupe qu’on appelle groupe de Galois de l’extension :Gal(L, K)ouGal(L:K).
Remarque8.2.3.Lorsque Gal(L:K) = Aut(L).
K
est
le
souscorps
Proposition 8.2.4.SoitHun sousgroupe d’un H Gal(L:K), alors l’ensembleLarxtssp´ee´´lmenedse Hest un souscorps deLqui contientK: le corps fixe
8.3
Correspondance de Galois
premier
groupe tous les deH.
de
L,
de Galois e´le´mentsde
The´ore`me8.3.1.SoitKLsnetdnoigedee´r,anirsloyailuneex ´equivalenceentre: a)lextensionestnormaleets´eparable, b)|Gal(L:K)|= [L:K], c)Lruaparlbsenˆomes´edunpolyisopnoit´dedmocetcespsorK.
D´enition8.3.2.Une extensionKLest galoisienne si et seulement sielleestdedegre´nietve´rielesconditionse´quivalentesduth´eor`eme pr´ec´edent.
Th´eor`eme8.3.3(Galois).Soit(L:K)oiednorgedne´lagiunxteesien sienne, alors : H i) l’ application :H7→L ,orpuseseossugitcejibelertneno´eunitbltaH deGal(L:K), et les corpsEesir:´mreaidetniKEL; la bijection re´ciproque´etantE7→Gal(L:E). H ii) L’extension(L:K)est galoisienne si et seulement siHest un sous groupedistingu´edeGal(L:K). Dans ce cas le groupe de Galois,Gal(E:K) est isomorphe au quotient :Gal(L:K)/H.
Leth´eor`emesuivantestlepointcle´danslapreuveduth´eor`emedeGalois. H The´or`eme8.3.4.SoitHun groupe fini d’automorphisme du corpsLetL H lecorpsxeassocie´.Alorslextension(L:L)est galoisienne, de groupe de GaloisH.
H De´monstration.eme`soP.snoDe´ntmonsrothleor´en= [L:L], H H m=|Gal(L:L)|etm=|H|= [L:K]. Notons que :HGal(L:L), donc :mm. L’extension (L:Kdegr´en´etantde)no,i:a Gal(L:K) = HomKalg(L, L)inoan.Oapchauvu´eprreitltnede´ctarojama ′ ′ dunombredemorphismesparledegr´e:mn. Donc :mmn.
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6/12/2010
H Supposons quem < n. On fixe une partie libre deLsurLde cardinalm+1 : x1, . . . , xm+1´mrofeciselrapee.aLamrtσ(xj),σH, 1jma+ 1, m lignes etmdrnoen,r+c1nes:olonolonsescssendtnoepe´nadns.teitQu`ateeor´ on suppose que lesrminielapremi`erseocolnnseofmrnetunepartieli´eem (rangrs)1na.Oerunatelndioepdndee´vacenaeclesctousientoec yjLnon nuls : r X σH σ(xj)yj= 0. j=1 On peut trouver une telle relation avecy1= 1, ce que nous supposons de´sormais. r X τHσH τ(σ(xj)yj) = 0. j=1 En posantτ σ=γ: r X τHγH γ(xj)τ(yj) = 0. j=1 Pour chaqueτon obtient une nouvelle relation. En utilisant que le rang est e´gala`r, et queτ(y1) =y1= 1, on obtient pout toutj,τ(yj) =yj. Chaque H yjedstle´snemetoarleustesepx´H:yjL. Reprenons la relation de H de´pendancequiestmaintenanta`coecientsdansL: r X γH γ(xj)yj= 0. j=1 Avecγann=udIo,taoirele´ependedceenndanselertxj, ce qui donne une H contradiction. On conclut :n=m=m, etH= Gal(L:L). Corollaire 8.3.5.nir´eedegUexnenstendio(L:K)est galoisienne si et Gal(L,K) seulement siK=L. Lapreuvedub)dansleth´eore`medeGaloisutiliseleslemmessuivants: Lemme 8.3.6.Soient(L:K)une extension galoisienne, etEun corps interme´diaireassocie´ausousgroupeHGal(L:K), alors pour tout 1 σGal(L:K), on aGal(L:σ(E)) =σHσ(N(H)est le normalisateur deH; le stabilisateur pour l’action de conjugaison sur les sousgroupes., i.e Lemme 8.3.7.Soient(L:K)une extension galoisienne, etEun corps interme´diaireassocie´ausousgroupeHGal(L:K), alors la restriction d´enitunmorphismesurjectifN(H)Gal(E, K)de noyauGal(L:E). √ √ 3 Exercice8.3.8.Etudier les extensionsQQ( 2,3) etQQ( 2, j) 2π i (j=egaesllennieislouclaC?seorgelrelmierrne.siote´DdoeSptunlaG.e) 3 lescorpsinterm´ediaires.
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9/12/2010
8.4
Exemples
Unexemplee´le´mentaire 4 SoitLCecorlriusitmnoosop(´dcespedQ) deX2. C’est une extension galoisienne,commecorpsdede´compositiondunpolynoˆmes´eparable(en 4 caracte´ristiqueze´rotoutpolynˆomeests´eparable).LesracinesdeX2 √ √ 4 4 4 sont±2,±i2.emoˆnylopeLX´2elusr´eductibetantirrQ(justifier), √ √ 4 4 l’extension (Q( 2) :QtdxeedtL´.r4gee(noissen)eL:Q´re))2(egedtdes 4 2:elleestengendre´epariqui n’est pas dansQ( 2)R. On a donc : [L:Q] = 8. Le groupe de GaloisG= Gal(L:Q) est de cardinal 8. Pour √ √ 4 4 4 ρG,ρ(i) =±ietρ( 2)∈ {±2,±i2}. L’application √ √ 4 4 r:G→ {±i} × {±2,±i2} 4 ρ7→(ρ(i), ρ( 2)) 4 est injective, cariengendrent l’extension. C’est une applicationet 2 entreensemblesnisdemˆemescardinaux:elleestbijective.Les´el´ements √ √ 4 4 11 τ=r(i,2),σ=r(i, i2) engendrent le groupeG, avec les relations :
2 41 τ=σ=id,στ=τ σ .
Onreconnaıˆtlegroupedi´edralD45aylI.sdietr´ee)r´arucorpug(simodese e´le´mentsdordre2etune´l´ementdordre4quiengendrentdessousgroupes cycliques, et il y a deux sousgroupes de cardinal 4 non cycliques. Voir les corps correspondants dans la figure 8.1.
Corps cyclotomiques D´enition8.4.1.On appelle corps cyclotomique une extension (Q(ζn) :Q), o`uζnest une racine primitivent´e.unidele`ime
Proposition 8.4.2.L’extension cyclotomique(Q(ζn) :Q)est galoisienne, × degroupedeGaloisisomorphea`(Z/nZ).
D´emonstration.Le corps cyclotomiqueQ(ζnisopmocenoitectles)d´depsor n surQdupolynˆomeXcseutenxeetsnoi1:nyloemoˆalngsioineenep.L minimal deζnmoˆnylopeltseeΦqumitoloycecndont les racines sont les k× , ζnk(Z/nZ) . NotonsτkGal(Q(ζn) :Q) l’automorphisme correspon k′ × dant`aζ. On a :τ τ= . Les groupes Gal(Q(ζ) :Q) et (Z/nZ) sont n k kτkk n isomorphes.
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