La place des femmes dans l histoire des sciences
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La place des femmes dans l'histoire des sciences

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Extrait

Collectif contre les violences familiales et l’exclusion (CVFE)
La place des femmes dans l’histoire des sciences
Troisième partie : regroupements par thèmes
René Begon, chargé de projet au CVFE
Malgré l’existence d’une demande importante de cadres scientifiques et techniques dans
l’industrie, l’enseignement et les services, on constate que les filles sont encore minoritaires
dans certaines disciplines scientifiques à l’Université. C’est en tout cas l’une des conclusions
de l’étude « Newtonia » cofinancée par la Communauté française et réalisée en 2001-2002
par le Centre de Sociologie du Travail, de l’Emploi et de la Formation de l’ULB (Institut de
Sociologie) et la faculté des Sciences de cette même université, sous la direction de Mateo
Alaluf et Pierre Marage.
Dans cette troisième partie, les notices concernant les femmes scientifiques des XIXe et
(surtout) XXe siècles sont regroupées autour de quelques grandes thématiques, comme c’était
le cas dans l’exposition qui sert de base à ces articles : « Femmes, sciences et technologies »,
présentée par la Maison de la Science, à la salle Saint-Georges de la ville de Liège, du13
novembre 2004 au 31 janvier 2005.
Physique
Hertha Ayrton
(1854-1923), physicienne. Orpheline de père dans une famille de huit enfants,
elle peut entrer au collège grâce à une notable, Madame Robichon, mais ne peut fréquenter
l’université, réservée aux hommes. La même dame lui permet de suivre les cours du Technical
College de Finnsbury. Elle y reçoit l’enseignement d’un fameux professeur d’électricité, Sir
William Edward Ayrton, qu’elle épouse. Elle poursuit les travaux expérimentaux de son mari
sur l’électricité. En 1902, elle publie un livre sur l’arc électrique, qui fait autorité. En 1899,
une institution d’avant-garde, l’Institution of Electrical Engineer (IEE), lui accorde un prix et
l’accueille en son sein. Son mari étant malade, elle réalise seule une recherche sur les
déficiences des lampes à arc sous-marines pour l’Amirauté britannique. On lui refuse la
paternité de ce travail. Avant la première guerre mondiale, elle fait partie du mouvement
d’émancipation féminine et de lutte pour le droit de vote des femmes. En 1915, elle invente un
ventilateur pour disperser les gaz empoisonnés. Après la guerre 14-18, elle continue à être
militante active de divers mouvements de femmes et prend la défense de Marie Curie, accusée
de vivre scientifiquement aux crochets de son mari.
Agnès Pockels
(1862-1935), physicienne. Elle reçoit une bonne formation de base en
physique à la haute école pour filles de Brunswick (Allemagne), mais l’accès de l’université
lui est refusé. Elle étudie en autodidacte à partir de la littérature rassemblée par son frère. Elle
travaille à la maison, étudiant durant dix ans les propriétés des surfactants et la tension
superficielle des solutions (par ex., les films de savon). Négligés en Allemagne, ses travaux
sont salués par Lord Rayleigh, physicien anglais, qui fait publier une de ses lettres dans la
revue
Nature
, ce qui donne un coup d’envoi à sa carrière
.
Ayant continué toute sa vie à
travailler à la maison, elle obtient en 1932 un doctorat d’honneur de l’université Carolina
Wilhelmina de Brunswick et on donne son nom à la surface minimale occupée par un film
monocouche (le point Pockels).
Maria Telkes
(1900-1995), physicienne. Docteur en chimie physique, elle quitte la Hongrie
pour les USA à l’âge de 25 ans. Elle travaille sur le solaire à partir du début de la 2
e
Guerre
mondiale. Elle conçoit un distillateur d’eau potable pour les canots de sauvetage de l’armée.
Devenue directrice de laboratoires sur l’énergie solaire à partir de 1953, elle développe une
René Begon, « « La place des femmes dans l’histoire des sciences ».3
ième
partie
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