Anatomo-physiologie nerveuse. Neurologie. - compte-rendu ; n°1 ; vol.21, pg 276-292
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Description

L'année psychologique - Année 1914 - Volume 21 - Numéro 1 - Pages 276-292
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1914
Nombre de lectures 62
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Henri Piéron
Henri Wallon
II. Anatomo-physiologie nerveuse. Neurologie.
In: L'année psychologique. 1914 vol. 21. pp. 276-292.
Citer ce document / Cite this document :
Piéron Henri, Wallon Henri. II. Anatomo-physiologie nerveuse. Neurologie. In: L'année psychologique. 1914 vol. 21. pp. 276-
292.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1914_num_21_1_8025^
276 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
II n'y a pas deux catégories opposées de phénomènes, mais le fon
dement du dualisme se trouve dans l'existence indéniable de deux
tendances opposées, et de deux pôles d'attraction. La tendance subjec-
tiviste est celle de l'artiste, du mystique, la tendance objectiviste est
celle de l'homme de science.
Il n'y a de science que dans la mesure où il y a objectivation,
substitution, à des données individuelles, de relations générales; la
psychologie n'échappe pas à cette loi. Elle est la science du comporte
ment des êtres vivants, et peut utiliser plusieurs méthodes, y compris
la méthode introspective, qui n'appartient à la science qu'à la condition
de ne pas être une contemplation mystique, mais de représenter un
effort d'objectivation, aboutissant à des documents verbaux, utilisables
par tous : ces documents nécessitent une critique avisée, se rappelant
qu'une observation unique ne permet pas, à elle seule, de conclusion
générale, mais sachant rapprocher et confronter les observations
individuelles.
Le dualisme fondamental entre le subjectif et l'objectif repose en ,
dernière analyse sur la mémoire ; d'un côté il y a la fugitive réalité
qui ne se répète jamais identique, dans laquelle se complaît l'artiste;
de l'autre il y a la trace déformée, le schéma qui s'enregistre, et aux
quels se plient de multiples phénomènes analogues. La science, qui
organise l'expérience passée pour la technique de vie meilleure, est un
système de souvenirs ; elle continue et complète l'œuvre d'objectiva
tion de la mémoire.
H. P.
GUSTAVE GELEY. — De l'Inconscient au Conscient. — In-8 de
346 pages, 1919. Paris, Alcan.
L'auteur envisage successivement les théories classiques de l'évolu
tion, les conceptions de l'individualité et les théories philosophiques
de l'évolution, avant d'exposer son système sur l'évolution individuelle
et universelle, consistant en un passage de l'inconscient au conscient
dans l'individu et l'univers, et de fournir des conclusions morales sur
le souverain bien.
L'hypothèse du « dynamo-psychisme essentiel s'objectivant en
représentations et passant, de par ces représentations, de l'inconscient
au conscient », suffit à tout comprendre.
L'auteur fonde, en somme, sur le métapsychisme, sa métaphysique
nouvelle.
H. P.
II. — Anatomo-physiologie nerveuse. Neurologie.
GIACOMO PIGHINI. — La Biochimica del Cervello (La biochimie du
cerveau). — In-8 de 162 pages, 1915. Turin, Rosenberg et Sellier.
On trouve dans ce livre cinq conférences faites par l'auteur aux
Instituts cliniques de perfectionnement de Milan, sur la forme et la
constitution physico-chimique des éléments nerveux, sur les consti- NERVEUSE. NEUROLOGIE 277 ANATOMO-PHYSIOLOGIE
tuants chimiques normaux du cerveau, sur l'histochimie et la chimie
pathologique, sur l'énergie nerveuse du protoplasme, et enfin sur les
échanges gazeux du système nerveux, la narcose et le sommeil.
Étant donné l'effort actuel pour ramener à la physico-chimie toute
la physiologie, physiologie cérébrale comprise, il est indispensable
de connaître les données fondamentales, introduction à de nouvelles
recherches, Et, pour cela, les conférences ici réunies sont incontesta
blement utiles; il ne faut pas leur demander l'allure systématique d'un
traité, mais, sous une forme discursive, avec des digressions et des à
côté, elles intéresseront les psychologues et les biologistes.
H. P.
J. DEJERINE. — Séméiologie des affections du système nerveux. —
Gr. in-8 de 1 212 pages, avec 564 figures et des planches hors texte,
1914. Paris, Masson.
Grâce à ce bel ouvrage luxueusement édité, et qui fait le plus grand
honneur à la librairie française, il est possible de profiter de l'immense
expérience qu'avait acquise le regretté Dejerine, et au cours de la
guerre où les neurologistes eurent tant à faire, cette expérience leur a
largement servi.
Certes, dans les conceptions théoriques, certaines vues sont discu
tables, mais le rapprochement constant des données anatomiques et
des symptomatologies cliniques a une valeur qui dépasse singulièr
ement la pratique neurologique : La physiologie du système nerveux de
l'homme ne peut guère être étudiée que grâce à la pathologie, qui
réalise les expériences interdites au physiologiste. Le psychologue, qui
doit s'appuyer directement sur la physiologie nerveuse, aura souvent
à consulter la séméiologie de Dejerine au point de vue du fonctionne
ment des divers appareils de sensibilité générale et spéciale, et du
fonctionnement d'appareils cérébraux plus complexes dont les troubles
se traduisent par les agnosies, les aphasies, les apraxies. Il trouvera,
clairement exposées, les conceptions — aux contours nets — de Deje
rine, et une mine de faits; il trouvera aussi des ßgures schématiques,
dues au talent de Mme Dejerine, et qui lui seront particulièrement
précieuses.
H. P.
G. WINKLER. — Manuel de neurologie, t. I : Anatomie du système
nerveux. — Première partie. In-4 de 435 pages, 1918. Haarlem,
Erven F. Bohn.
Particulièrement originale est cette anatomie nerveuse, conçue dans
un esprit physiologique, à l'usage des neurologistes et des psychiatres
— et par conséquent des psychologues.
C'est « une tentative de grouper en système fonctionnel les voies et
les centres, de localisation diverse, par lesquels les diverses impres
sions sensorielles peuvent se traduire en réactions réflexes », comme
l'expose le sous-titre, l'auteur concevant en effet, et avec raison, ce
système nerveux comme « l'appareil où les impressions sensorielles se ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 278
transforment en mouvements réflexes d'ordre de plus en plus élevé ».
Le psychologue, dit Winkler, se sentira mal disposé en faveur de
l'ouvrage. « fl frissonnera peut-être en constatant qu'on y considère
l'organe central comme une agglomération de plusieurs systèmes
nerveux distincts fonctionnellement et topographiquement, comme
formé d'autant d'appareils qu'il y a d'espèces d'organes terminaux.
« Semblable dissociation lui plaira peu, d'autant plus que la première
partie, actuellement présentée au public, ne comporte guère d'essai
de synthèse, synthèse qu'on n'a cependant jamais perdue de vue. »
Mais cette viendra à son heure. Et le psychologue sera
très heureux de trouver un exposé anatomique complet, bien au cou
rant, non limité à une description, mais prenant, par sa disposition
même, une valeur explicative.
Cette première partie est consacrée à l'appareil olfactif, à l'appareil
optique, à l'appareil sensitivo-motetir et à du goût.
C'est à coup sûr une œuvre importante que réalise l'éminent profes
seur de neurologie et psychiatrie de l'Université d'Utrecht.
H. P.
P. F. SWINDLE. — The peristaltic-like nature of organic responses.
(La nature, d'aspect péristaltique, des réponses organiques). — Am, J.
of Ps., XXX, 2, 1919, p. 187-210.
L'auteur a éprouvé le besoin d'emprunter au péristaltisme intestinal
le qualificatif qui lui a paru convenable pour désigner ce fait auquel il
croit avoir été conduit — mais qui n'est rien moins que démontré —
que, dans une activité continue, par exemple dans une contraction
musculaire persistante, il y a une discontinuité essentielle.
Et il aboutit à une loi d' « induction » à laquelle il attribue une
valeur fondamentale, s'appliquant à la vision, d'après son étude des
images consécutives de longue durée (Am. J. of. Ps., XXVII, 1916,
p. 332) où la dernière image à apparaître après une couleur donnée
est son antagoniste (complémentaire), à tous les autres sens, aux
mouvements, et au comportement

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