Anatomo-physiologie nerveuse. Neurologie - compte-rendu ; n°1 ; vol.20, pg 253-270
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Description

L'année psychologique - Année 1913 - Volume 20 - Numéro 1 - Pages 253-270
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1913
Nombre de lectures 61
Langue Français
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Extrait

II. Anatomo-physiologie nerveuse. Neurologie
In: L'année psychologique. 1913 vol. 20. pp. 253-270.
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II. Anatomo-physiologie nerveuse. Neurologie. In: L'année psychologique. 1913 vol. 20. pp. 253-270.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1913_num_20_1_4350ANATOMO-PHYSIOLOGIE NERVEUSE 253
II. — Anatomo-physiologie nerveuse. — Neurologie.
MARCELLE LAPICQUE. — Action de la caféine sur l'excitabilité de
la moelle. — B. B., LXXIV, 1913, p. 32-34.
La notion de chronaxie, de Louis Lapicque, permet de com
prendre comment il peut y avoir direction de l'influx nerveux sans
changement dans les connexions des neurones; mais pour que cette
notion permette aussi d'expliquer le frayage de telle ou telle voie,
le de direction de l'influx par suite d'intervention de
processus nerveux, il faut que la chronaxie d'un neurone soit
modifiable par action nerveuse, c'est là un point tout à fait essentiel.
Or, dans cette communication de Mme Lapicque se trouve mis
en évidence un fait de ce genre.
En effet la caféine modifie la chronaxie des fibres motrices, sans
modifier celle des fibres sensitives, mais cette modification n'a lieu
que si le nerf est en connexion avec la moelle, et les centres par
conséquent : la caféine provoque donc un changement de chronaxie
par l'intermédiaire d'une action nerveuse ; la possibilité de cette
action ainsi démontrée permet dès lors d'envisager le changement
de chronaxie comme le processus impliqué par le frayage, ou l'a
iguillage des voies nerveuses. H. P.
RAYMOND DODGE. — The refractory phase of the protective-wink
reflex : The primary fatigue of a human nervous arc {La phase réfrac-
taire du réflexe protecteur de clignement de l'œil : La fatigue primaire
d'un arc nerveux chez V homme). — Am. J. of Ps., XXIV, 1, 1913, p. 1-8.
Après avoir cherché à étudier la phase réfractaire des réflexes dans
le réflexe patellaire de l'homme et s'être heurté à cette difficulté que
le second stimulus devait s'exercer avant le relâchement du quadri
ceps réagissant, l'auteur s'est attaché, après Zwardemaker et Lanz,
à mesurer la phase réfractaire du réflexe de clignement; et, au lieu
d'employer des stimuli lumineux dont l'action peut être modifiée par
le clignement même, il a fait appel à des stimuli acoustiques pour
être sûr de les produire avec une intensité objective et subjective
constante.
Il a enregistré photographiquement le réflexe en utilisant l'ombre
des cils, sur une plaque se déroulant de façon continue. Dans
ces conditions, au lieu de trouver une phase réfractaire d'au
moins 500 a comme Zwaardemaker et Lanz (la réaction double
n'ayant lieu constamment qu'après 1 seconde), il remarqua déjà
une deuxième réaction pour un stimulus égal après 300 a. D'autre
part, la réaction, d'abord très faible, croît avec l'éloigne-
ment, et il est difficile de préciser la durée d'une phase réfractaire
absolue. 254 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
M. Dodge, s'inspirant de Verworn qui voit dans la phase réfractaire
un phénomène élémentaire de fatigue — ce qui n'est pas sans être
discutable, malgré l'allongement de cette phase dans la narcose,
dans l'épuisement, etc., — lui cherche une signification valable pour
tous les phénomènes nerveux, y compris les phénomènes mentaux.
Il admet que, par répétitions rapides d'un même stimulus, il faut
un accroissement d'intensité pour provoquer un même phénomène
nerveux ou mental, par suite d'une fatigue qui, conformément à
l'opinion de Sherrington, exercerait une influence protectrice, évitant
l'hypertrophie des organes des sens, et, au point de vue mental,
protégeant de Ja monotonie et de l'hyperdéveloppementdes fonctions
spécifiques.
Quoi qu'on puisse penser de ces considérations finalistes, on peut
féliciter vivement M. Dodge de ses intéressants efforts pour rattacher
les phénomènes mentaux aux lois générales des fonctions nerveuses.
H. P.
J. P. PAWLOW. — L'inhibition des réflexes conditionnels. — J. de
Ps., janvier-février 1913, p. 1.
Je prends un excitant conditionnel, par exemple le son d'un
tuyau d'orgue à mille vibrations à la seconde. Grâce à sa brève
coïncidence avec l'alimentation du chien, il provoque maintenant
par lui-même la salive, il est l'excitant conditionnel de la glande.
Je répète le son plusieurs fois au lieu d'une, sans l'accompagner de
nourriture; il perd peu à peu son activité excitante et devient
indifférent pour la glande. Tel est le principal fait d'observation,
fait éminemment psychologique, reposant sur la réduction d'une
association formée par l'habitude et combattue par la déception.
Un autre fait (l'action d'un excitant quelconque, en l'espèce lumière
vive, qui vient supprimer cette inhibition) est, bien nettement, un
phénomène de distraction. Pour interpréter ces constatations,
Pawlow préfère employer le langage neurologique cher à l'école
organiciste russe et encombre l'exposition de ses intéressantes
recherches d'hypothèses stéréologiques qui ne sont, en somme, que
la pénible traduction des communes suppositions psychologiques.
C'est ainsi que le discernement est remplacé par un « analysateur ».
Ce schématisme mécanistique a-t-il l'avantage d'être plus clair?
La lecture de cet article tendrait à prouver le contraire. A-t-il celui
d'être plus simple? A l'inconnu psychologique, il surajoute la
gratuite supposition de mécanismes invérifiés. A-t-il celui d'être
plus vrai? 11 est certainement plus loin des données de l'expérience.
M. Mignard.
G. A. KROLUNITSKY. — La leucocytolyse psychique. — B. B.,
LXXV, 25, 1913, p. 14-16.
Il apparaît normalement, tout de suite après les repas, un pouvoir ANATOMO-PHYSIOLOGIE NERVEUSE 255
destructeur des globules blancs dans le sérum sanguin, un pouvoir
de leucocytolyse, qui ne dure pas longtemps, et cède quand se
produit la leucocytose de la digestion.
La leucocytolyse a paru à l'auteur évoluer parallèlement à la
sécrétion gastrique chez les chiens, et, quand il y eut sécrétion
psychique (simple vue de la viande), il se manifesta une leuco
cytolyse fugace, suivie de propriétés anti-leucocytolytiques, comme
dans le processus normal de la digestion.
En associant la vue d'une lumière rouge à la viande, l'auteur a
obtenu encore, au bout de quelque temps, par création du réflexe
associatif, une leucocytolyse passagère suivie d'anti-leucocytolyse
par production de la lumière rouge seule.
Ainsi le système nerveux central sous la forme de l'état psychique
d'appétit — avec transmission associative — agirait sur la rate
productrice de leucocytolysine, et sur le foie, producteur d'anti-
leucocytolysine, suivant le langage qui attribue à des substances
hypothétiques les propriétés constatées dans les liquides de l'org
anisme. H. P.
T. BRAILSFORD ROBERSTON. — Further studies in the chemical
dynamics of the central nervous system. I. The time relations
of a simple voluntary movement (Nouvelles études de dynamique
chimique du système nerveux central. I. Les relations de durée d'un
mouvement volontaire simple). Folia Neuro-biologica, VI, 7, 1912,
p. 553.
On sait que M. Robertson croit pouvoir ramener un très grand
nombre de processus biologiques à une réaction chimique monom
oléculaire autocatalytique (c'est-à-dire où les produits de la
réaction sont accélérateurs de la réaction même), en particulier la
croissance, la fixation des souvenirs, etc.
L'assimilation est basée sur un fondement un peu frêle : la
ressemblance des courbes d'évolution des phénomènes en question
avec les courbes d'autocatalyse, courbes en S, avec accélération
médiane et amortissement terminal.
L'auteur procède cette fois à une nouvelle assimilation de ce
genre : remarquant que, dans des recherches anciennes de Lœb et
von Koranyi, il y avait accélération médiane d'un mouvement, du
tracé d'une ligne droite, les deux moitiés de la ligne étant effectuées
dans le même temps, ce qui s'accorde avec la symétrie constatée la courbe des vitesses, il

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