Applications médicales. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 827-833
8 pages
Français

Applications médicales. - compte-rendu ; n°1 ; vol.27, pg 827-833

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
8 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1926 - Volume 27 - Numéro 1 - Pages 827-833
7 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1926
Nombre de lectures 22
Langue Français

Extrait

3° Applications médicales.
In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 827-833.
Citer ce document / Cite this document :
3° Applications médicales. In: L'année psychologique. 1926 vol. 27. pp. 827-833.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1926_num_27_1_6395MÉDICALES 827 APPLICATIONS
première. Les matières enseignées comme les livres employés varient
d'une institution à l'autre. Les manuels les plus en faveur sont ceux
de Starch, Gates et Strong.
Il peut être intéressant de rappeler ici que l'enseignement supérieur
aux Etats-Unis n'est pas unifié. A. B.-F.
M. SGHOBN. — The elementary courses in psychology {Les cours
élémentaires de psychologie). — Am. J. of Ps., XXXVII, 4. 1926,
p. 593-599.
Critique de la manière dont on comprend en Amérique les cours
élémentaires de psychologie : les jeunes étudiants sont noyés dans
une masse de connaissances mal comprises, dont beaucoup n'ont d'in
térêt que pour le spécialiste qui continuera les études ; trop d'impor
tance est donnée au conflit des théories ; il n'y a pas de lien logique
entre les sujets traités ; les applications à la vie pratique n'appar
aissent pas assez. L'auteur esquisse le plan et l'esprit d'un cours
élémentaire destiné à remédier à ces inconvénients. P. G.
G.-L. HARLAN. — The technical vocabulary of psychology [Le voca
bulaire technique en psychologie). — J. of ed. Ps., XVII, 8, 1926,
p. 554-556.
D'après les remarques de H. et de ses élèves, le nombre de mots
techniques indispensables à la compréhension de la psychologie serait
de 176 environ. La proportion de ces termes connus du débutant en
psychologie est très variable. Les sujets les mieux informés au début
sont encore les mieux classés après 18 semaines d'étude (r= -j- 0,721).
Le gain est pourtant moins élevé chez ces derniers que pour les sujets
inférieurs. Les corrélations avec le classement de connaissance et
l'intelligence générale mesurée par le test collectif de Stanford, a
été de + 0,71 dans les deux cas. L'étendue du vocabulaire se trouve
à peine accrue par une prolongation de la période d'études.
A. B.-F.
3° Applications médicales
JAMES GLOVER. — Divergent tendencies in psychotherapy (Les
tendances divergentes en psychothérapie). — Br. J. of Med. Ps., VI,
2, 1926, p. 93-109
L'avenir de la psychothérapie dépend de la mesure où elle se cons
tituera comme une branche autonome de la science appliquée, admet
tant les disciplines que réclament les enquêtes scientifiques.
Il est à la psychanalyse, car encore que l'auteur veuille envisager
impartialement toutes les formes de psychothérapie, la rigueur scien
tifique de cette méthode le satisfait trop complètement pour qu'il
envisage le problème avec d'autres yeux que ceux d'un psychanal
yste fervent. M. L. 828 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
J. ZEEHANDELAAR. — Psychische Energie, Psychotonie, Emotion
und die praktische Psychotherapie (Energie psychique, psychotonie
émotion et pratique du traitement psychique). — Ps . und iVIéd . ,1,1 92 6
p. 129-137.
Y a-t-il une énergie psychique ? Non, pour Wundt, Bechterew,
Mach, Allers. Oui, pour Stumpf, Ostwald, von Grot, Lehmann,
Ebbinghaus, Heymans, et aussi pour Lapps, Janet, Freud, Jung,
Jaspers, et pour l'auteur.
Janet a insisté sur une notion importante, celle de tension psycho
logique : les oscillations de cette tension expliquent les troubles du
caractère, la fatigue, le sommeil, l'émotion. Il faudrait parler aussi
des actions inverses : l'émotion qui augmente la tension. Les phéno
mènes physiologiques, glandulaires ou nerveux, sont également la
conséquence et non la cause de l'émotion.
Pratiquement, la psychothérapie doit avoir une attitude objective
à l'égard des faits de l'âme, comme la médecine générale à l'égard
du corps. Elle a avantage à s'appuyer sur la doctrine psycho-énergét
ique, et à considérer la psychotonie comme une propriété générale.
I. M.
W. ELIASBERG. — Soziale Probleme der Psychotherapie. —
Klinische Wochenschrift, IV, 50 1925.
Le dernier tiers du xixe siècle a assisté à une curieuse opposition :
le développement de l'anatomie pathologique a coïncidé avec celui
de la psychologie pathologique et de la psychothérapie. On a pu
constater qu'à côté de la maladie il y avait l'individu malade, avec
sa formule personnelle, psychologique en même temps que biologique.
Goldscheider, essayant de systématiser des constatations, classait
ainsi, récemment, les différents aspects d'une maladie : 1° L'aspect
« autoplastique » du malade ; 2° Le tableau clinique du praticien ;
3° L'image du « substrat » vue par l'anatomiste ; 4° L'aspect étio-
logique aperçu par le bactériologue.
L'homme malade est un individu, une personnalité ayant des
caractéristiques familiales, sociales, économiques, religieuses, cultur
elles, une philosophie personnelle, une « Weltanschauung», — et non
point un cas de... La psychothérapie, dont l'importance individuelle
et sociale est plus grande qu'on ne le dit souvent, devra tenir compte
de tous les facteurs psychologiques et sociaux qui concourent à la
formation de la personnalité. Pour qu'elle le puisse utilement, il faut
en dresser la liste, il faut faire la théorie de cette pratique. I. M.'
HANS VON HATTINGBERG. — Das biologische Denken in der
Medizin und die Psychoanalyse [La pensée biologique en médecine et
la psychanalyse). — Ps.. und Med., I, 1926, p. 161-164.
Le grand progrès de la médecine serait la notion que la thérapeu
tique doit imiter la nature et lui dérober en quelque sorte ses secrets
curatifs. La psychanalyse serait scientifique, entre autres, en ce
qu'elle a suivi cette voie, en utilisant la méthode kathartique. La
décharge médicale imite l'accès d'hystérie, mais elle est plus complète
que cet accès ; c'est pourquoi le malade guérit. I. M. MÉDICALES 829 APPLICATIONS
RICHARD TRAUGOTT. — Medizin und Religion in ihrer Beziehung
zur Psychologie (La médecine et la religion dans leurs rapports avec
la psychologie). — Ps. und Med., I, 1926, p. 193-204.
Les professions de prêtre et de médecin étaient autrefois confon
dues. Aujourd'hui encore certaines maladies apparaissent, aux mal
ades tout au moins, comme relevant du prêtre plutôt que du médec
in. La religion a un pouvoir suggesteur très grand et elle peut faire
vibrer des cordes profondes. Elle sait à la fois faire peur et rassurer.
L'emprise personnelle du prêtre peut être très grande, et la confession
— qui est une manière de psychanalyse — y aide fortement.
Certains troubles nerveux seraient proches d'ailleurs de certains
actes religieux. Ainsi l'obsession aurait des traits communs avec la
prière, le caractère contraignant, le besoin d'exécution correcte,
l'inquiétude angoissée. Dans l'un et dans l'autre cas, le mobile essentiel
serait la peur.
Tout cela est extrêmement superficiel. I. M.
E.-E. BOYAKIN. — A survey of the field of clinical psychology in
New-York State {Enquête sur la psychologie médicale dans F état
de New-York). — J. of ed. Ps., XVII, 6, 1926, p. 402-407.
L'Etat de New-York ne possède pas, de bureau central pour les
examens psychologiques. Les cas à étudier sont envoyés aux diverses
cliniques d'hygiène mentale, aux consultations de la « State Commiss
ion for Mental Defectives », aux Hôpitaux, etc.
Les cliniques psychologiques sont très peu nombreuses, mais la
plupart des cliniques psychiatriques utilisent les tests de Binet-
Stanford.
Un fort pourcentage des examens psychologiques est fait par les
agents de la « State Commission for Mental Defectives » qui tient
environ 60 consultations par mois dans des villes de peu d'impor
tance. A. B.-F.
J.-M. LAHY. — Le laboratoire de psychologie expérimentale et la
clinique psychiatrique. — Enc, XXI, 6, 1926, p. 417-424.
La psychiatrie tirerait un grand bénéfice de l'emploi de tests
rigoureusement étalonnés qui permettraient d'évaluer les fonctions
et aptitudes mentales du psychopathe, de tracer dans les différents
cas son profil psychologique.il faut accueillir avec reconnaissance
l'annonce que plusieurs de ces tests sont mis à l'étude par l'

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents